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mardi 17 mai 2016

JODOROWSKY POURSUIT SA SAGA AUTOBIOGRAPHIQUE AVEC «POESÍA SIN FIN»


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 BRONTIS JODOROWSKY
PHOTO  JML PRODUCTIONS
Sorti de l'adolescence, le jeune Alejandro quitte sa ville natale du nord du Chili et arrive à Santiago, où il décide de se consacrer à la poésie, bravant son père, un homme autoritaire aux idées bien arrêtées.

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« POESÍA SIN FIN » , 
PHOTO PASCALE MONTANDON-JODOROWSKY
Se libérant du joug familial, le jeune homme découvre la sexualité, se plonge dans le tourbillon intellectuel et culturel chilien de l'époque et entame une amitié avec le poète Enrique Lihn.

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«EL TOPO» AFFICHE DU FILM
Dans ce film de 2H10 interprété par ses fils Brontis, dans le rôle du père du cinéaste, et Adan, qui campe Jodorowsky jeune, le réalisateur fait lui même plusieurs apparitions.

« Poesía sin fin » donne à nouveau à voir le langage poétique et métaphorique de Jodorowsky, mais reste accessible à un public non initié à l'oeuvre anticonformiste du chilien, qui va du cinéma à la philosophie en passant par l'ésotérisme.

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« POESÍA SIN FIN » , 
PHOTO PASCALE MONTANDON-JODOROWSKY
Les couleurs vives, une certaine théâtralité avec des touches de surréalisme et des personnages caricaturaux rappellent l'univers onirique de Fellini. Le cinéaste précise que dans son film « tout est réel, bien que raconté dans une langue cinématographique ».

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« POESÍA SIN FIN » , 
PHOTO PASCALE MONTANDON-JODOROWSKY

Figure de l'underground et auteur de films cultes dans les années 1970 (« El Topo », « La Montagne Sacrée »), et n'ayant jamais rangé les armes contre le cinéma commercial, Jodorowski a fait appel à ses nombreux fans pour financer le film. 10.000 d'entre eux ont apporté, selon lui, « plus d'un million de dollars » via le financement participatif sur internet.

« Ce que j'ai fait, bien ou mal, c'est ce qu'attendent les gens qui veulent un autre type de cinéma », a-t-il expliqué au public cannois.

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«LA MONTAGNE SACRÉE »
AFFICHE DU FILM
« Poesía sin fin » se termine sur le retour au pouvoir au Chili du général Carlos Ibáñez (1927-31, 1952-58), conduisant Alejandro à s'exiler en France, où il rencontrera Gaston Bachelard, Marcel Marceau, André Breton et le surréalisme, avant de devenir cinéaste.

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« POESÍA SIN FIN » , 
PHOTO PASCALE MONTANDON-JODOROWSKY
Lors d'une rencontre avec la presse à Cannes, Alejandro Jodorowsky a évoqué ses prochains projets de films, dont « Les fils d'El Topo », deuxième partie de son western halluciné de 1970 qui sera tourné dans le nord du Chili et au Mexique, et la suite de sa saga autobiographique, avec trois nouveaux épisodes.