[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
MANIFESTATION ETUDIANTE À SANTIAGO DU CHILI. Photo Nicolás Núñez |
Le monde de l'enseignement réclame principalement à l'Etat un engagement financier accru et déplore que le Chili ne consacre que l'équivalent de 4,4% de son PIB à l'éducation, bien en deçà des 7% recommandés selon eux par l'Unesco.
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
Les manifestants dénoncent un système éducatif inégal et la piètre qualité, selon eux, de l'enseignement public, où sont scolarisés 40% des enfants, voire des établissements à financement mixte (Etat-famille), accueillant l'immense majorité des Chiliens qui ne peuvent s'offrir les lycées privés réputés (10% des enfants).
Ils réclament aussi une aide accrue à l'enseignement supérieur, car son coût contraint une majorité d'étudiants chiliens à l'endettement.
La manifestation intervient sur fond d'impopularité record du président Sebastian Piñera, qui a ramené la droite au pouvoir au Chili début 2010 après vingt ans d'opposition. Selon un sondage en mai, 56% des Chiliens désapprouvaient son action, contre 36% qui la jugeaient favorablement.
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]
MANIFESTATION ETUDIANTE À SANTIAGO DU CHILI. PHOTO NICOLÁS NÚÑEZ |
Outre les manifestations étudiantes, les dernières semaines ont aussi été marquées par une forte mobilisation populaire contre un projet de barrages hydroélectriques dans la nature sauvage de la Patagonie (sud). La dernière mobilisation étudiante, début mai, a dégénéré en affrontements avec la police. Des heurts avec les forces de l'ordre ont aussi émaillé mercredi une manifestation de lycéens et collégiens, qui avait réuni 7.000 personnes. La police a procédé à 50 arrestations.