Catégorie

samedi 25 avril 2009

Grippe porcine: Pérou et Chili

A Lima, la Direction générale d’Epidémiologie (DGE) du ministère de la Santé a notamment annoncé avoir intensifié sa surveillance autour du transit en provenance du Mexique et des Etats-Unis, pour anticiper sur d’éventuels symptomes grippaux graves chez des voyageurs. "Le moindre cas détecté sera évalué par une équipe de spécialiste à titre préventif", a ajouté la DGE. Aucun cas n’a été détecté à ce jour au Pérou, selon la DGE qui a activé un Plan national de préparation à une pandémie de grippe, et diffusé des messages de prévention pour éviter la contagion des infections respiratoires, comme se couvrir la bouche pour tousser ou éternuer, et se laver les mains après. Au Chili, le ministère de la Santé a lui aussi activé un plan de prévention, qui prévoit une série de mesures, dont l’alerte du personnel de santé et de l’opinion publique, à travers sa Commission nationale de réponse aux épidémies et urgences sanitaires. Le ministère a indiqué dans un communiqué rester "attentif à l’évolution de l’épidémie", et assuré que "la moindre évolution, ou alerte en provenance de l’Organisation mondiale de la santé, sera communiquée à l’opinion publique". L’OMS s’est dite vendredi "très inquiète" de l’apparition d’un virus de grippe porcine se transmettant d’homme à homme et suspecté d’avoir causé la mort de près de 60 personnes au Mexique, tandis que huit cas étaient détectés aux Etats Unis.

Dans le jardin d'acclimatation de l'Aconcagua

De la large vallée du rio Mendoza émerge une brochette de sommets dénudés au roc rosé, sur fond de terre beige. Cinq jours de randonnée en haute montagne offriront une palette autrement plus large de couleurs...

Imposant

Peu après Puente del Inca, l'entrée du parc de l'Aconcagua ouvre sur un vaste territoire protégé dont le seigneur se dresse fièrement au nord, au-dessus de la vallée du rio Horcones. Le mont Aconcagua (6962 mètres), plus haut sommet des Amériques, s'impose dans le paysage, même si ses voisins dépassent les 5000 mètres. Ils formeront le cadre de notre longue randonnée jusqu'à Plaza de Mulas, l'un des camps de base de l'Aconcagua.

À 2800 mètres, au départ du sentier conduisant, en deux heures et demie, au campement de Confluencia, il fait très chaud, mais, sans gros sac à dos, confié à une mule vaillante, on profite pleinement de la balade dans la vallée verdoyante du rio qui brise seul le silence en ces lieux bucoliques. Demain, on filera à droite vers le glacier Horcones inférieur, après-demain à gauche dans la vallée du rio Horcones, mais, pour l'heure, le campement de Confluencia, à 3350 mètres d'altitude, est presque à nous en cette fin d'été austral. Chaque compagnie d'expédition y a ses propres tentes (pour dormir, manger, faire la cuisine) et ses toilettes. Les débuts et fins de journée sont rythmés par le passage de caravanes de mules et par les visites obligatoires auprès des garde-parcs et du médecin de service.

Gare au mal des montagnes

On ne rigole pas ici avec le mal des montagnes! Après un premier parcours d'acclimatation jusqu'à Plaza Francia, à 4000 mètres, il faudra faire vérifier chaque jour par un médecin le taux d'oxygène dans le sang, la pression artérielle et l'état des poumons. Le mal d'altitude peut toucher les meilleurs grimpeurs et, pour éviter un oedème pulmonaire ou cérébral, mieux vaut repérer ses premiers symptômes : mal de tête, nausée, perte d'appétit, insomnie, vertiges, vomissement, respiration difficile, fatigue intense... Avec cinq litres de liquide par jour, de l'aspirine et du repos, la plupart des gens peuvent poursuivre au-delà des 4000 mètres.

La journée d'acclimatation consistera en cinq heures et demie de marche aller-retour à la Plaza Francia, le long d'un glacier et sur un plateau quasi lunaire. Du mirador de la plaza, on aura une vue superbe, sous un ciel bleu azur, sur la face sud-est de l'Aconcagua, le «colosse des Amériques», entouré de montagnes enneigées.

On l'approchera encore plus le lendemain, en filant vers Plaza de Mulas au terme d'une éprouvante journée de marche. La vallée du rio Horcones - ou playa ancha (plage large) - est ce jour-là un vrai couloir de vent. Après quatre heures de violentes rafales soulevant, de face, de gros nuages de poussière, on aura droit, pour quatre autres heures, à une fine neige, avec montée soutenue avant d'atteindre Plaza de Mulas (4260 mètres), au pied de l'Aconcagua.

L'immense camp de base accueille aussi bien les randonneurs que ceux qui se préparent à l'ascension de la «sentinelle de pierre». On s'y acclimate encore à l'altitude, en profitant de la beauté de l'environnement.

Le temps s'est remis au beau après une nuit très venteuse, découvrant toute une chaîne de hautes montagnes enneigées, dont l'Aconcagua. Le spectacle du jour? Suivre à la jumelle, sur son flanc ouest, la lente progression d'une colonne d'alpinistes vers les «camps de hauteur» de Plaza Canada (4930 mètres) et Nido de Condores (5350 mètres). Avec envie!

Repères

° Compagnie aérienne Lan (www.lan.com);

° Aconcagua Expeditions (00 54 9 261-417 7231; www.aconcaguaexpeditions.com)

° Passion-Aventure (Trois-Rivières; www.passionaventure.com; 1 800 574-7472)


mercredi 22 avril 2009

Polémique dans le tennis chilien

Selon l'avocat des joueurs Fernando Gonzalez, 14e mondial au classement ATP, Nicolas Massu, et Paul Capdeville, le président de la Fédération chilienne de tennis, José Hinzpeter, aurait versé 110.000 dollars (85.000 euros environ) de trop au maire de la ville de Sierra Gorda, près d'Antofagasta (nord), qui a accueilli la rencontre de Coupe Davis Chili-Australie.

"Après avoir étudié en détail les comptes de cet événement, nous avons remarqué une série de choses qui nécessitent des éclaicissements", estiment les joueurs dans une lettre rendue publique par leur avocat, qui ajoute que ces irrégularités "lèseraient les intérêts des jours".

Le maire de Sierra Gorda, Carlos Lopez, s'est défendu en affirmant n'avoir rien touché de la fédération. "Tout l'argent est allé aux joueurs", a-t-il dit.

Quant au président de la fédération, José Hinzpeter, qui remet son mandat en jeu vendredi à la tête de la fédé, il a affirmé sur le site internet du quotidien El Mercurio avoir présenté des comptes clairs aux joueurs, qu'il a invités à venir discuter pour faire toute la lumière sur cette affaire.

Les joueurs ont donné deux semaines à la Fédération pour fournir des explications. Passé ce délai, ils se réservent le droit de porter l'affaire devant la justice.

dimanche 19 avril 2009

Revista Araucaria de Chile Nº 18

Revista Araucaria de Chile Nº 18






Revista Araucaria de Chile Nº 17


Revista Araucaria de Chile Nº 17




Revista Araucaria de Chile Nº 16

Revista Araucaria de Chile Nº 16

Revista Araucaria de Chile Nº 14

Revista Araucaria de Chile Nº 14

Revista Araucaria de Chile Nº 13

Revista Araucaria de Chile Nº 13


Revista Araucaria de Chile Nº 9

Revista Araucaria de Chile Nº 9

Revista Araucaria de Chile Nº 8

Revista Araucaria de Chile Nº 8

Revista Araucaria de Chile Nº 7

Revista Araucaria de Chile Nº 7

Revista Araucaria de Chile Nº 4

Revista Araucaria de Chile Nº 4

vendredi 17 avril 2009

Chili: Manifestation pour l'emploi

[ Cliquez sur l'image pour l'agrandir ]

Des manifestants dans la grève convoquées par la CUT
Photo Claudio Bueno
La police a bouclé le quartier entourant le palais présidentiel et interrompu la circulation aux principaux carrefours de Santiago tandis que les manifestants, au nombre de 12 000 selon les médias locaux, défilaient avec des banderoles proclamant: "Les travailleurs ne paieront pas le prix de la crise" et "Dignité du travailleur". Selon les médias, une vingtaine de personnes ont été interpellées. La police n'a avancé aucun chiffre.


Un grand du Théâtre chilien en France

Cette énergie qui lui permet de "franchir tous les obstacles et d’abattre toutes les barrières tout en luttant contre les jalousies et payant le prix de la solitude". Bilingue, Héctor Noguera présentera son spectacle en français et en espagnol

Héctor Noguera en "Todos los Ausentes" (en español)

Ivry sur Seine, France
Date : du jeudi 23 avril au samedi 25 avril 2009
Horaire : de 20:30 à 20:30
Théâtre Aleph
30 Rue Christophe Colomb
Tél. : 01 4960 9250

mercredi 15 avril 2009

La Fantasy autour du monde : le Chili !

Il s’agira même du film le plus cher de l’histoire du cinéma chilien, et ce sera donc un film de fantasy. Caleuche est un galion espagnol, un navire fantôme qui disparait et apparait selon son bon plaisir. Les pêcheurs locaux désireux de se marier ou de gagner de l’argent peuvent marchander avec lui et vendre leur âme à ce navire maudit. Leonor Valera, qui jouera le rôle titre, incarnera une jeune femme qui reviendra dans son île natale où vient son grand-père, pour découvrir les mystères de sa véritable identité.

Le long métrage, qui pour le moment se limite à un teaser, sera réalisé par Jorge Olguin, également co-auteur du script.

jeudi 9 avril 2009

AU CHILI, ON LIT CONDORITO

La bande des­si­née his­pa­no­phone, telle qu'on la connaît, vient sur­tout d'Es­pagne : Car­los Gi­mé­nez, Quino et sa pe­tite Ma­fal­da, Fran­cis­co Ibáñez et son duo Mor­ta­del & Fi­le­mon... Mais en Amé­rique du Sud, la BD qui fait un car­ton s'ap­pelle Condo­ri­to et vient du Chili, où elle est qua­si­ment le seul re­pré­sen­tant du neu­vième art. On en­tend déjà les bé­dé­philes s'af­fo­ler : « et Jo­do­rows­ky alors ?! il est chi­lien aussi ! ». Certes. Mais Alejandro Jodorowsky a fait car­rière en Eu­rope.

Condo­ri­to, cette année, fête ses 60 piges : créé en 1949 dans le jour­nal Okey, il est le fruit de l'ima­gi­na­tion d'un au­teur ap­pe­lé Pepo, dont le vrai nom était René Ríos Boet­ti­ger. Né à Concep­ciόn en 1911, Pepo meurt en 2000 en lais­sant l'ave­nir de son per­son­nage aux mains d'un col­lec­tif de suc­ces­seurs qui conti­nuent d'uti­li­ser son pseu­do. Mais qui est Condo­ri­to ? Condor an­thro­po­morphe, équi­valent de Mi­ckey Mouse dans le sens où nul ne semble se sou­cier de sa na­ture ani­male, il en­dosse selon les his­toires di­vers cos­tumes, et se re­trouve mé­de­cin, fer­mier, as­tro­naute ou al­coo­lique selon les be­soins du gag, sans ja­mais que sa per­son­na­li­té soit dé­fi­nie de façon trop ferme. Au­tour de lui gra­vitent un cer­tain nombre de fi­gures ré­cur­rentes, dont celle de sa fian­cée Yayi­ta (hu­maine), de son neveu Coné (qui a dé­sor­mais son propre ma­ga­zine) ou de Huevo, l'homme à la tête d'œuf. L'hu­mour de Condo­ri­to ne vole ja­mais bien haut, et consiste gé­né­ra­le­ment en de simples



blagues d'une page dont la chute pro­voque gé­né­ra­le­ment celle d'un des pro­ta­go­nistes, qui émet alors un « ¡ Plop ! » ca­rac­té­ris­tique. Dans cer­tains cas plus rares, Condo­ri­to s'ex­clame « ¡ Exijo una ex­pli­ca­ciόn ! » lors­qu'une mésa­ven­ture sur­pre­nante vient de lui ar­ri­ver. Bien que la bande des­si­née semble s'adres­ser à un pu­blic large et en grande par­tie en­fan­tin, le héros est par­fois loin d'être un mo­dèle de vertu ou de bon goût : il fume, pi­cole comme un trou, trompe Yayi­ta avant même d'être marié, et n'hé­site pas à pis­ser sur le lit d'un nou­veau-​né avant de le faire ac­cu­ser du mé­fait.
Dif­fu­sé dans l'en­semble du monde his­pa­no­phone, Condo­ri­to trouve son pu­blic aussi bien en Amé­rique La­tine qu'en Es­pagne, mais il semble qu'au­cune tra­duc­tion n'en existe..

vendredi 3 avril 2009

Au Chili, on tricote avec des mégots

A la vue des centaines de mégots échoués sur les trottoirs de Santiago, Alexandra Guerrero a eu l'idée de les récupérer et de les recycler en vêtements. Dans le cadre de sa thèse de fin d'étude, la jeune créatrice a choisi de donner une nouvelle vie à ces rebus mal odorants :

« J'ai conçu ce projet avec Ricardo Riquelme, directeur créatif. Nous souhaitons réaliser des vêtements qui soient utiles en plus d'être portés. Les cigarettes sont partout dans nos rues, personne ne semble s'en soucier. Ces vêtements nous ont permis d'attirer l'attention sur ce type de pollution. »

Dans le monde, 4 300 milliards de mégots sont jetés dans les rues, chaque année. En France, il s'est vendu 45 milliards de cigarettes entre janvier et octobre 2008. En moyenne, il faut 12 ans pour qu'elles se dégradent complètement.

36 euros pour un chapeau, 208 pour un poncho

Mais comment ne pas sentir le tabac froid, lorsque l'on porte du linge en mégots ? « Nous récupérons les filtres, nous les nettoyons, les stérilisons plusieurs fois et les séchons », explique la jeune créatrice. Miracle, après ces phases de traitement, ils sont presque blancs et ne sentent rien.

Débute ensuite le travail de confection. Alexandra Guerrero tricote les fibres des filtres avec d'autres tissus et réalise lainages, pulls, robes, chapeaux et jupes.

Commercialisées sur Internet, les créations de la jeune équipe charment de plus en plus de clients. « Au début, les gens étaient surpris. Mais après avoir senti puis touché les matières, ils se rendent compte que quelque chose de mauvais a été transformé en quelque chose de bien », raconte Alexandra.

Les prix vont de 36 euros pour un chapeau à 208 euros pour un poncho. La styliste vise la fabrication industrielle :

« C'est la seule façon de créer un bon impact sur l'environnement. »

500 mégots sont nécessaires pour réaliser cinq pièces. Après avoir confectionné des chapeaux en mégots et des pulls à partir de bouteilles en plastique, Alexandra Guerrero ne compte pas s'arrêter là :

« J'attends que des choses se concrétisent pour en parler. »

mercredi 1 avril 2009

Nouvelle Star : l'aventure continue pour la toulousaine Maria Paz


P
armi des milliers de candidats la Néotoulousaine d'origine chilienne a su imposer sa différence. « C'est Sinclair qui m'a annoncé la nouvelle. Jusqu'au bout j'ai cru qu'il allait me dire que je n'étais pas prise » explique-t-elle encore toute émue de l'honneur qui lui a été fait. Et il fut long le chemin qui devait la conduire aux phases finales. Son petit ami Etienne Didot, joueur du TFC, et premier fan de Maria Paz, l'avait alors inscrite en cachette. Lui, n'a jamais douté qu'elle parviendrait à Baltard. Visiblement, à raison.

Place a Baltard

Celle qu'André Manoukian a décrite comme « folle dingue » sait que le chemin reste long. Les répétitions pour le prime time ont d'ores et déjà commencé et la belle chilienne s'est mise au travail avec le sérieux et l'enthousiasme nécessaires. Elle se défend d'avoir une quelconque ambition pour la suite des événements. « Je ne me vois pas forcément en gagnante. Je n'espérais même pas arriver jusque-là alors ce qui reste à venir c'est rien que du bonus » explique la jeune femme de 20 ans. Bien sûr la gloire a ses inconvénients. Être à Paris pour la Nouvelle Star signifie aussi être éloignée pour une durée indéterminée de ses amis, de sa famille, et surtout de son conjoint. « Évidemment c'est difficile pour moi. Malgré tout je ne vis pas ça comme un sacrifice mais plutôt comme une chance » explique-t-elle, déterminée. Quoi qu'il en soit pour la suite, 2009 est placée sous le signe de la réussite aussi bien pour son ami, qui brille avec le TFC, en championnat comme en coupe, et elle qui gravit avec une fraîcheur désarmante tous les échelons de la célèbre émission. À croire qu'une armée d'anges gardiens s'est penchée sur son destin.