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mardi 31 octobre 2017

A DESALAMBRAR - DANIEL VIGLIETTI


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 «TEN DAYS THAT SHOOK THE WORLD » 
DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (1/10) :
 DURÉE : 00:25:03








      DÉCÈS DU CHANTEUR ET COMPOSITEUR URUGUAYEN DANIEL VIGLIETTI



      (AFP) - Le chanteur et compositeur uruguayen Daniel Viglietti, 78 ans, qui fut un symbole de la protestation contre la dictature en Uruguay (1973-1985), est décédé lundi.
      La nouvelle de sa mort a d'abord été annoncée par des médias locaux citant des proches du chanteur, puis confirmée par le Théâtre Solis de Montevideo, par un responsable de la municipalité de la capitale, Daniel Martinez, et d'autres intervenants.

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       «A DESALAMBRAR » 
       DANIEL VIGLIETTI
      DURÉE : 00:02:27

      Selon le quotidien El Pais, Viglietti serait mort pendant une intervention chirurgicale.

      Daniel Viglietti était né en 1939 à Montevideo. Guitariste et compositeur, ayant reçu une formation musicale classique, il s'est orienté vers la chanson populaire et politiquement engagée.

      Il a été arrêté en 1972 avant le coup d'État civil et militaire de l'année suivante.

      Viglietti a vécu en exil en Argentine et en France pendant la période de la dictature, et il est rentré en Uruguay en 1984.

      Parmi ses chansons les plus connues figurent "A desalambrar" et "Gurisito".

      Daniel Viglietti était ami avec des personnalités comme l'écrivain uruguayen Mario Benedetti, avec lequel il a conçu une oeuvre musicale intitulée "A dos voces" (À deux voix) sur des poèmes de l'auteur, ou l'architecte brésilien Oscar Niemeyer.

      Viglietti a enregisté de nombreux disques, aussi bien en solo qu'en compagnie d'autres musiciens.

      RelaxNews

      jeudi 26 octobre 2017

      LE CHILI EST LA MEILLEURE DESTINATION DE 2018 SELON LONELY PLANET

      Dans la catégorie des meilleurs pays, le Chili devrait être à l’honneur l’an prochain dans le domaine touristique: le pays célèbre en 2018 ses 200 ans d’indépendance.

      «Le Chili est une nation étroite et sinueuse, isolée du reste de l’Amérique du Sud (et du monde) par les Andes à l’est, l’océan Pacifique à l’ouest, le désert d’Atacama au nord et les étendues sauvages de la Patagonie au sud», explique le guide.

      «Grâce aux nouveaux vols directs au départ de Londres et Melbourne, il n’a jamais été aussi facile de monter dans un avion, de lever son verre de pisco et de participer aux célébrations.»

      La Corée du Sud et le Portugal complètent le trio de tête du classement, dans lequel figurent aux dix premières places des pays principalement situés dans l’hémisphère sud, en Asie et en Europe.

      D’autre part, la sélection des meilleures villes de 2018 propose des idées de voyage largement méconnues de la plupart des touristes, notamment Kaohsiung (Taïwan), Matera (Italie) et Guanajuato (Mexique).

      Mais c’est la ville espagnole de Séville qui s’adjuge la première place: les auteurs du guide applaudissent la transformation de cette ancienne métropole congestionnée en une ville dynamique parcourue par des vélos et des tramways. L’année 2018 va être importante pour la capitale andalouse, qui va accueillir les European Film Awards et jouera un rôle important dans la série fantastique «Game of Thrones».

      Tout au long de l’année, Séville va continuer à célébrer le 400e anniversaire du peintre baroque Bartolome Esteban Murillo avec une série d’une demi-douzaine d’expositions.

      Après Séville, viennent les villes de Détroit (États-Unis) et Canberra (Australie).

      Voici quelques-uns des lauréats:

      Meilleurs pays
      1. Chili
      2. Corée du Sud
      3. Portugal
      4. Djibouti
      5. Nouvelle-Zélande
      6. Malte
      7. Géorgie
      8. Île Maurice
      9. Chine
      10. Afrique du Sud

      Meilleures villes
      1. Séville (Espagne)
      2. Détroit (États-Unis)
      3. Canberra (Australie)
      4. Hambourg (Allemagne)
      5. Kaohsiung (Taïwan)
      6. Anvers (Belgique)
      7. Matera (Italie)
      8. San Juan (Porto Rico)
      9. Guanajuato (Mexique)
      10. Oslo (Norvège)

      Meilleures régions
      1. Belfast et la Causeway Coast (Irlande du Nord)
      2. Alaska (États-Unis)
      3. Alpes juliennes (Slovénie)
      4. Languedoc-Roussillon (France)
      5. Péninsule de Kii (Japon)

      Meilleurs rapports qualité-prix 
      1. Tallinn (Estonie)
      2. Lanzarote (Espagne)
      3. Arizona (États-Unis)
      4. La Paz (Bolivie)
      5. Pologne


      mardi 24 octobre 2017

      UN DIPLOMATE CHILIEN QUI A SAUVÉ PLUS DE 1 200 JUIFS DURANT LA SHOAH RECONNU JUSTE PARMI LES NATIONS


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      SAMUEL DEL CAMPO, CHARGÉ D’AFFAIRES DE
       L’AMBASSADE CHILIENNE À BUCAREST 1941 ET 1943
      .
      Un diplomate chilien qui a sauvé plus de 1 200 Juifs pendant la Shoah a reçu dimanche le titre de Juste parmi les Nations.
      SAMUEL DEL CAMPO UN « JUSTE PARMI LES NATIONS » 
      Samuel del Campo, qui était le chargé d’affaires de l’ambassade chilienne à Bucarest à cette époque, a aidé des Juifs en leur délivrant des passeports chiliens, principalement à des Juifs polonais de Czernowitz, entre 1941 et 1943.

      Un proche de Del Campo a reçu une médaille et un certificat d’honneur du mémorial de la Shoah de Yad Vashem pendant une cérémonie organisée dimanche à Jérusalem. Milenko Skoknic, le directeur général du ministère chilien des Affaires étrangères, était lui aussi présent.

      DOCUMENT CHILIEN AU NOM DE ROZENTAL 1942 
      Le diplomate a commencé à délivrer des passeports chiliens aux Juifs de nationalité polonaise en octobre 1941, quand un ghetto a été établi dans la ville de Czernowitz, et que les déportations vers les ghettos et les camps de Transnistrie ont commencé.

      En l’absence de représentant polonais dans le pays, la représentation des intérêts des citoyens polonais en Roumanie avait été transférée au Chili.

      Des membres de la famille Kiesler de Czernowitz et de la famille Rosenthal de Bucarest ont été sauvés par del Campo.



      vendredi 20 octobre 2017

      CHILI: LA COUR SUPRÊME ORDONNE LA LIBÉRATION DE HUIT INDIENS MAPUCHES


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      PHOTO PATRICIA ESCOBAR, TEMUCO


      La Cour suprême du Chili a ordonné jeudi la libération de huit militants Mapuches – la plus grande ethnie indigène du pays -, en détention provisoire pour des actes de vandalisme considérés par les autorités comme du terrorisme. La plus haute instance judiciaire chilienne a accepté le recours déposé par la défense, qui contestait ce placement en détention provisoire, décidé il y a trois semaines lors d’une audience à Temuco (sud) au cours de laquelle les huit hommes ont été accusés d' « association illicite à caractère terroriste ».
       LA LIBÉRATION DE HUIT MAPUCHES 
      PHOTO ARCHIVE EL MERCURIO
      «La décision de placement en détention provisoire ne respectait pas les standards minimaux pour justifier cette décision », a déclaré le juge Milton Juica, porte-parole de la Cour suprême.

      Ces indiens Mapuches sont visés par une dure loi antiterroriste, une législation dont l’application, pour cette ethnie, a notamment été critiquée par l’ONU.

      Le parquet pourrait à nouveau requérir la détention provisoire à l’encontre des huit hommes, qui restent inculpés, mais « le tribunal devra le justifier de meilleure manière », a expliqué le procureur de la nation, Jorge Abbott.

      Ils avaient été arrêtés après une série d’incendies criminels commis cette année contre une cinquantaine de camions, des dizaines de temples religieux et des propriétés privées dans les régions de la Araucania, Biobio et Los Rios (sud).

      Les Mapuches sont la principale minorité indienne du Chili. Leur frange militante réclame des terres « ancestrales » saisies par l’Etat à la fin du XIXe siècle, propriétés désormais d’entreprises forestières.

      La communauté, qui a résisté à trois siècles de colonisation espagnole, compte 700.000 personnes (sur les 17 millions d’habitants du Chili) au niveau de vie très pauvre par rapport au reste de la population.
      En juin, la présidente Michelle Bachelet avait demandé pardon pour les « erreurs et horreurs » commises contre cette ethnie, promettant d’étudier le registre des terres et eaux indigènes pour aborder la question de la restitution de territoires Mapuches.

      jeudi 19 octobre 2017

      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (9/10) RÉVOLUTION, CONTRE-RÉVOLUTION.

      [ Pour écouter, double-cliquer sur la flèche ]


      « FRANCECULTURE», FICTIONS / LE FEUILLETON
      EMISSION DU JEUDI 26/10/2017 
      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (9/10) :   RÉVOLUTION, CONTRE-RÉVOLUTION.
      DURÉE : 00:25:00 


      LES GARDES ROUGES DANS LES RUES DE MOSCOU EN 1917

      Lénine, enfin sorti de sa cachette, prend la parole: la première tâche du nouveau gouvernement provisoire sera l'arrêt de la guerre et l'adresse à tous les peuples des pays belligérants.

      Adapté et réalisé par Michel Sidoroff
      Conseillère littéraire : Katell Guillou

      Note sur "Dix jours qui ébranlèrent le monde".

      Récit d'histoire des débuts de la Révolution d'Octobre, le livre de John Reed est aussi l'œuvre d'un journaliste engagé, présent à Pétrograd dès la fin de l'été 1917. La dimension du reportage offre un cadre favorable à l'adaptateur, qui cherche à transposer dans la fiction les événements et les situations décrits. Mais il ne s'agit pas de n'importe quel reportage : la force particulière de John Reed est de nous entraîner au cœur d'événements qui ont compté comme les plus importants du siècle, qui ont été la référence et l'horizon des peuples en lutte pour leur libération. Ce n'est pas son seul statut d'acteur-témoin qui rend son livre inoubliable: John Reed écrit en poète. La plus lapidaire de ses phrases possède un tel pouvoir d'évocation que l'imagination de l'adaptateur se projette immédiatement dans l'espace radiophonique. Le plaisir, la complicité entrent en jeu, résonnant avec l'humour et l'ironie de John Reed, rejoignant sa compréhension des événements, loin des mensonges qui ont été déversés sur la Révolution d'Octobre et les bolchéviks. Plus encore que dans ses propres poèmes, dont l'adaptation a tenu à donner un aperçu, John Reed fait œuvre de poète en restant à l'écoute des aspirations humaines fondamentales, comme ses camarades russes surent l'être pour les revendications des ouvriers et des paysans russes: "la paix, la terre, le contrôle ouvrier, la liberté". Cette écoute, il l'a manifestée dès le plus jeune âge, en suivant et défendant l'action des grévistes de Paterson, des paysans mexicains, des syndicalistes de l'IWW. La construction du scénario de l'adaptation permet de rendre compte de cette dimension et de cette histoire personnelle: rentré de Russie au printemps 1918, John Reed voit ses documents confisqués par la police de New-York. Réussira-t-il à écrire son livre ? Sa compagne Louise Bryant, qui écrit elle-même un ouvrage sur la Révolution, "Six mois rouges en Russie", lui fournira les documents nécessaires, jusqu'au moment où il pourra récupérer sa malle et ses affiches. Au cours des dix épisodes, le récit de Reed s'articule sur cette inquiétude, ainsi que sur les engagements du couple et de leurs amis américains Bill Chatov et Albert Rhys Williams. Entre Pétrograd et New-york, en compagnie des Américains impliqués dans la révolution russe, des syndicalistes comme Eugene Debs, engagés contre l'entrée en guerre des États-Unis, c'est ainsi la dimension internationale de la Révolution qui est donnée à entendre. À cela s'ajoutent les rencontres avec de célèbres femmes militantes, comme la bolchévique Alexandra Kolontaï et la Socialiste-Révolutionnaire de Gauche Maria Spiridonova, dont Louise Bryant a dressé d'émouvants portraits dans "Six red mounths in Russia". La jeunesse des protagonistes impliquait la présence d'un grand nombre de jeunes comédiens. Pierre Marie Baudouin est John Reed et Flora Brunier Louise Bryant. Pour donner leur chair aux événements, à leur historicité, l'adaptation et la réalisation ont fait le choix d'ancrer l'action dans la langue russe, d'où l'appel à de nombreux russophones. L'enregistrement des comédiens dans des acoustiques naturelles marquées, comme la Bourse du Travail de Paris pour l'Institut Smolny et la mairie du Kremlin-Bicêtre pour le Palais d'Hiver et le Palais Marie, répond à une exigence de construction d'espaces. Dans le même esprit, le réalisateur a enregistré en vol le son d'un biplan d'époque. Il a pu opérer de même avec un tramway de 1911.
      John Reed a su faire battre pour ses lecteurs le cœur de tout un peuple. La notion de rythme revêtait alors la plus grande importance. La musique composée par Sylvain Kassap entre en complète résonance avec ce cœur innombrable.
      Michel Sidoroff

      Avec :
      Pierre-Marie Baudoin : John Reed
      Flora Brunier : Louise Bryant
      Julien Barret : Albert Rhys Williams
      Bruno Allain : Lev Kaménev
      Sergueï Vladimirov : Lénine
      Jérôme Quintard : Trotsky
      Guillaume Durieux : Krylenko
      Franck Kronovsek : Alexeï
      Georges Claisse : Schreiber
      Igor de Savitch : Skobélev
      Et
      Frédéric Darie, François Kergourlay, Mohamed Guellati, Olivier Bonnaud, Philippe Barrier, Dali Benssalah, Dimitri Rafalsky, Olivier Peigné, Yves Collignon, Thibault Mullot, Anton Yakovlev, Pauline Panassenko
      Musique originale composée par Sylvain Kassap et interprétée par Jason Meyer, Séverine Morfin, Anaïs Moreau, Aymeric Avice, Fidel Fourneyron, Nils Kassap, Arnault Cuisinier et César Carcopino

      Bruitages : Bertrand Amiel, Céline Bernard
      Prise de son, montage et mixage : Dali Yaha, Matthieu Le Roux, Olivier Dupré et Benjamin Vignal
      Assistant à la réalisation : Pablo Valero

      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (8/10) À L’ŒUVRE, DANS LA TOURMENTE

      [ Pour écouter, double-cliquer sur la flèche ]


      « FRANCECULTURE», FICTIONS / LE FEUILLETON
      EMISSION DU MERCREDI 25/10/2017 
      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (8/10) :  À L’ŒUVRE, DANS LA TOURMENTE
      DURÉE : 00:25:00 
      VLADIMIR ILYICH LENIN 



      Lénine, enfin sorti de sa cachette, prend la parole: la première tâche du nouveau gouvernement provisoire sera l'arrêt de la guerre et l'adresse à tous les peuples des pays belligérants.

      Adapté et réalisé par Michel Sidoroff
      Conseillère littéraire : Katell Guillou

      Note sur "Dix jours qui ébranlèrent le monde".

      Récit d'histoire des débuts de la Révolution d'Octobre, le livre de John Reed est aussi l'œuvre d'un journaliste engagé, présent à Pétrograd dès la fin de l'été 1917. La dimension du reportage offre un cadre favorable à l'adaptateur, qui cherche à transposer dans la fiction les événements et les situations décrits. Mais il ne s'agit pas de n'importe quel reportage : la force particulière de John Reed est de nous entraîner au cœur d'événements qui ont compté comme les plus importants du siècle, qui ont été la référence et l'horizon des peuples en lutte pour leur libération. Ce n'est pas son seul statut d'acteur-témoin qui rend son livre inoubliable: John Reed écrit en poète. La plus lapidaire de ses phrases possède un tel pouvoir d'évocation que l'imagination de l'adaptateur se projette immédiatement dans l'espace radiophonique. Le plaisir, la complicité entrent en jeu, résonnant avec l'humour et l'ironie de John Reed, rejoignant sa compréhension des événements, loin des mensonges qui ont été déversés sur la Révolution d'Octobre et les bolchéviks. Plus encore que dans ses propres poèmes, dont l'adaptation a tenu à donner un aperçu, John Reed fait œuvre de poète en restant à l'écoute des aspirations humaines fondamentales, comme ses camarades russes surent l'être pour les revendications des ouvriers et des paysans russes: "la paix, la terre, le contrôle ouvrier, la liberté". Cette écoute, il l'a manifestée dès le plus jeune âge, en suivant et défendant l'action des grévistes de Paterson, des paysans mexicains, des syndicalistes de l'IWW. La construction du scénario de l'adaptation permet de rendre compte de cette dimension et de cette histoire personnelle: rentré de Russie au printemps 1918, John Reed voit ses documents confisqués par la police de New-York. Réussira-t-il à écrire son livre ? Sa compagne Louise Bryant, qui écrit elle-même un ouvrage sur la Révolution, "Six mois rouges en Russie", lui fournira les documents nécessaires, jusqu'au moment où il pourra récupérer sa malle et ses affiches. Au cours des dix épisodes, le récit de Reed s'articule sur cette inquiétude, ainsi que sur les engagements du couple et de leurs amis américains Bill Chatov et Albert Rhys Williams. Entre Pétrograd et New-york, en compagnie des Américains impliqués dans la révolution russe, des syndicalistes comme Eugene Debs, engagés contre l'entrée en guerre des États-Unis, c'est ainsi la dimension internationale de la Révolution qui est donnée à entendre. À cela s'ajoutent les rencontres avec de célèbres femmes militantes, comme la bolchévique Alexandra Kolontaï et la Socialiste-Révolutionnaire de Gauche Maria Spiridonova, dont Louise Bryant a dressé d'émouvants portraits dans "Six red mounths in Russia". La jeunesse des protagonistes impliquait la présence d'un grand nombre de jeunes comédiens. Pierre Marie Baudouin est John Reed et Flora Brunier Louise Bryant. Pour donner leur chair aux événements, à leur historicité, l'adaptation et la réalisation ont fait le choix d'ancrer l'action dans la langue russe, d'où l'appel à de nombreux russophones. L'enregistrement des comédiens dans des acoustiques naturelles marquées, comme la Bourse du Travail de Paris pour l'Institut Smolny et la mairie du Kremlin-Bicêtre pour le Palais d'Hiver et le Palais Marie, répond à une exigence de construction d'espaces. Dans le même esprit, le réalisateur a enregistré en vol le son d'un biplan d'époque. Il a pu opérer de même avec un tramway de 1911.
      John Reed a su faire battre pour ses lecteurs le cœur de tout un peuple. La notion de rythme revêtait alors la plus grande importance. La musique composée par Sylvain Kassap entre en complète résonance avec ce cœur innombrable.
      Michel Sidoroff

      Avec :
      Pierre-Marie Baudoin : John Reed
      Flora Brunier : Louise Bryant
      Julien Barret : Albert Rhys Williams
      Bruno Allain : Lev Kaménev
      Sergueï Vladimirov : Lénine
      Jérôme Quintard : Trotsky
      Guillaume Durieux : Krylenko
      Franck Kronovsek : Alexeï
      Georges Claisse : Schreiber
      Igor de Savitch : Skobélev
      Et
      Frédéric Darie, François Kergourlay, Mohamed Guellati, Olivier Bonnaud, Philippe Barrier, Dali Benssalah, Dimitri Rafalsky, Olivier Peigné, Yves Collignon, Thibault Mullot, Anton Yakovlev, Pauline Panassenko
      Musique originale composée par Sylvain Kassap et interprétée par Jason Meyer, Séverine Morfin, Anaïs Moreau, Aymeric Avice, Fidel Fourneyron, Nils Kassap, Arnault Cuisinier et César Carcopino

      Bruitages : Bertrand Amiel, Céline Bernard
      Prise de son, montage et mixage : Dali Yaha, Matthieu Le Roux, Olivier Dupré et Benjamin Vignal
      Assistant à la réalisation : Pablo Valero

      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (7/10) LA PRISE DU PALAIS D’HIVER

      [ Pour écouter, double-cliquer sur la flèche ]


      « FRANCECULTURE», FICTIONS / LE FEUILLETON
      EMISSION DU MARDI 24/10/2017 
      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (7/10) : LA PRISE DU PALAIS D’HIVER
      DURÉE : 00:25:00 
      PRISE DU PALAIS D'HIVER EN 1917



      À quelques jours de l'insurrection, les militants américains John Reed, Louise Bryant, Bill Chatov et Albert Rhys-Williams rencontrent les responsables bolchéviks Lev Kamenev, Alexandra Kollontaï et Volodarski. John Reed récupère ses documents.

      Adapté et réalisé par Michel Sidoroff
      Conseillère littéraire : Katell Guillou

      Note sur "Dix jours qui ébranlèrent le monde".

      Récit d'histoire des débuts de la Révolution d'Octobre, le livre de John Reed est aussi l'œuvre d'un journaliste engagé, présent à Pétrograd dès la fin de l'été 1917. La dimension du reportage offre un cadre favorable à l'adaptateur, qui cherche à transposer dans la fiction les événements et les situations décrits. Mais il ne s'agit pas de n'importe quel reportage : la force particulière de John Reed est de nous entraîner au cœur d'événements qui ont compté comme les plus importants du siècle, qui ont été la référence et l'horizon des peuples en lutte pour leur libération. Ce n'est pas son seul statut d'acteur-témoin qui rend son livre inoubliable: John Reed écrit en poète. La plus lapidaire de ses phrases possède un tel pouvoir d'évocation que l'imagination de l'adaptateur se projette immédiatement dans l'espace radiophonique. Le plaisir, la complicité entrent en jeu, résonnant avec l'humour et l'ironie de John Reed, rejoignant sa compréhension des événements, loin des mensonges qui ont été déversés sur la Révolution d'Octobre et les bolchéviks. Plus encore que dans ses propres poèmes, dont l'adaptation a tenu à donner un aperçu, John Reed fait œuvre de poète en restant à l'écoute des aspirations humaines fondamentales, comme ses camarades russes surent l'être pour les revendications des ouvriers et des paysans russes: "la paix, la terre, le contrôle ouvrier, la liberté". Cette écoute, il l'a manifestée dès le plus jeune âge, en suivant et défendant l'action des grévistes de Paterson, des paysans mexicains, des syndicalistes de l'IWW. La construction du scénario de l'adaptation permet de rendre compte de cette dimension et de cette histoire personnelle: rentré de Russie au printemps 1918, John Reed voit ses documents confisqués par la police de New-York. Réussira-t-il à écrire son livre ? Sa compagne Louise Bryant, qui écrit elle-même un ouvrage sur la Révolution, "Six mois rouges en Russie", lui fournira les documents nécessaires, jusqu'au moment où il pourra récupérer sa malle et ses affiches. Au cours des dix épisodes, le récit de Reed s'articule sur cette inquiétude, ainsi que sur les engagements du couple et de leurs amis américains Bill Chatov et Albert Rhys Williams. Entre Pétrograd et New-york, en compagnie des Américains impliqués dans la révolution russe, des syndicalistes comme Eugene Debs, engagés contre l'entrée en guerre des États-Unis, c'est ainsi la dimension internationale de la Révolution qui est donnée à entendre. À cela s'ajoutent les rencontres avec de célèbres femmes militantes, comme la bolchévique Alexandra Kolontaï et la Socialiste-Révolutionnaire de Gauche Maria Spiridonova, dont Louise Bryant a dressé d'émouvants portraits dans "Six red mounths in Russia". La jeunesse des protagonistes impliquait la présence d'un grand nombre de jeunes comédiens. Pierre Marie Baudouin est John Reed et Flora Brunier Louise Bryant. Pour donner leur chair aux événements, à leur historicité, l'adaptation et la réalisation ont fait le choix d'ancrer l'action dans la langue russe, d'où l'appel à de nombreux russophones. L'enregistrement des comédiens dans des acoustiques naturelles marquées, comme la Bourse du Travail de Paris pour l'Institut Smolny et la mairie du Kremlin-Bicêtre pour le Palais d'Hiver et le Palais Marie, répond à une exigence de construction d'espaces. Dans le même esprit, le réalisateur a enregistré en vol le son d'un biplan d'époque. Il a pu opérer de même avec un tramway de 1911. John Reed a su faire battre pour ses lecteurs le cœur de tout un peuple. La notion de rythme revêtait alors la plus grande importance. La musique composée par Sylvain Kassap entre en complète résonance avec ce cœur innombrable.
      Michel Sidoroff

      Avec :
      Pierre-Marie Baudoin : John Reed
      Flora Brunier : Louise Bryant
      Nicolas Struve : Bill Chatov
      Yves Collignon : L’officier de police
      Julien Barret : Albert Rhys Williams
      Miglen Mirtchev : Lev Karakhan
      Sonia Masson : Alexandra Kollontaï
      Bruno Allain : Lev Kaménev
      Thibaut Vinçon : Volodarsky
      Jérôme Quintard : Léon Trotsky
      Arnaud Bédouet : Tchoudovky
      Et
      Olivier Cherki, Nicolaï Iarochenko, Brigitte Belle, Thibaut Monsallier, Laurent Orry, Frédéric Darie, Irina Vavilova, Nicolas Buchoux

      Musique originale composée par Sylvain Kassap et interprétée par Jason Meyer, Séverine Morfin, Anaïs Moreau,Sylvain Kassap, Aymeric Avice, Fidel Fourneyron, Nils Kassap, Arnault Cuisinier et César Carcopino
      Bruitages : Bertrand Amiel, Céline Bernard
      Prise de son, montage et mixage : Dali Yaha, Matthieu Le Roux, Olivier Dupré et Benjamin Vignal
      Assistant à la réalisation : Pablo Valero

      Né à Portland (Oregon) en 1887, John Reed, rejeton de la bourgeoisie américaine, découvre les idées socialistes au cours de ses études à Harvard. Diplômé en 1910, il se tourne alors vers le journalisme et s’engage en faveur des mouvements ouvriers. Après avoir suivi Pancho Villa durant la révolution mexicaine, il se rend plusieurs fois en Europe et découvre la Russie en 1915. Farouchement opposé à la Première Guerre Mondiale et au régime tsariste, il arrive à Petrograd avec son épouse Louise Bryant en septembre 1917 et assiste avec enthousiasme à la révolution d’Octobre, événement qu’il raconte dans son ouvrage le plus célèbre : Dix jours qui ébranlèrent le monde. Après avoir contribué à la naissance du Communist Labor Party aux Etats-Unis, il retourne en Russie fin 1919 pour participer aux activités de l’Internationale communiste. Victime du typhus en 1920 à l’âge de 32 ans, il est enterré sur la place Rouge de Moscou, dans la nécropole du mur du Kremlin, aux côtés des révolutionnaires de 1917 dont il avait décrit le combat.

      Enregistré en juillet 2017 au studio 111 de la Maison de la Radio, à la Bourse du Travail de Paris et à la Mairie du Kremlin-Bicêtre.

      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (6/10) LA CHUTE DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE

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      « FRANCECULTURE», FICTIONS / LE FEUILLETON
      EMISSION DU LUNDI  23/10/2017  LA CHUTE DU GOUVERNEMENT PROVISOIRE
      DURÉE : 00:25:00 


      JOHN REED, AUTEUR ET JOURNALISTE,
      TÉMOIN DE LA RÉVOLUTION DE 1917 EN RUSSIE

      Le gouvernement provisoire est tombé; Kérenski est en fuite. John Reed s'introduit dans le Palais d'Hiver où ronflent des junkers, élèves-officiers, qui ont vidé les caves. Les ouvriers armés (gardes rouges) s'organisent.

      Adapté et réalisé par Michel Sidoroff
      Conseillère littéraire : Katell Guillou

      Note sur "Dix jours qui ébranlèrent le monde".

      Récit d'histoire des débuts de la Révolution d'Octobre, le livre de John Reed est aussi l'œuvre d'un journaliste engagé, présent à Pétrograd dès la fin de l'été 1917. La dimension du reportage offre un cadre favorable à l'adaptateur, qui cherche à transposer dans la fiction les événements et les situations décrits. Mais il ne s'agit pas de n'importe quel reportage : la force particulière de John Reed est de nous entraîner au cœur d'événements qui ont compté comme les plus importants du siècle, qui ont été la référence et l'horizon des peuples en lutte pour leur libération. Ce n'est pas son seul statut d'acteur-témoin qui rend son livre inoubliable: John Reed écrit en poète. La plus lapidaire de ses phrases possède un tel pouvoir d'évocation que l'imagination de l'adaptateur se projette immédiatement dans l'espace radiophonique. Le plaisir, la complicité entrent en jeu, résonnant avec l'humour et l'ironie de John Reed, rejoignant sa compréhension des événements, loin des mensonges qui ont été déversés sur la Révolution d'Octobre et les bolchéviks. Plus encore que dans ses propres poèmes, dont l'adaptation a tenu à donner un aperçu, John Reed fait œuvre de poète en restant à l'écoute des aspirations humaines fondamentales, comme ses camarades russes surent l'être pour les revendications des ouvriers et des paysans russes: "la paix, la terre, le contrôle ouvrier, la liberté". Cette écoute, il l'a manifestée dès le plus jeune âge, en suivant et défendant l'action des grévistes de Paterson, des paysans mexicains, des syndicalistes de l'IWW. La construction du scénario de l'adaptation permet de rendre compte de cette dimension et de cette histoire personnelle: rentré de Russie au printemps 1918, John Reed voit ses documents confisqués par la police de New-York. Réussira-t-il à écrire son livre ? Sa compagne Louise Bryant, qui écrit elle-même un ouvrage sur la Révolution, "Six mois rouges en Russie", lui fournira les documents nécessaires, jusqu'au moment où il pourra récupérer sa malle et ses affiches. Au cours des dix épisodes, le récit de Reed s'articule sur cette inquiétude, ainsi que sur les engagements du couple et de leurs amis américains Bill Chatov et Albert Rhys Williams. Entre Pétrograd et New-york, en compagnie des Américains impliqués dans la révolution russe, des syndicalistes comme Eugene Debs, engagés contre l'entrée en guerre des États-Unis, c'est ainsi la dimension internationale de la Révolution qui est donnée à entendre. À cela s'ajoutent les rencontres avec de célèbres femmes militantes, comme la bolchévique Alexandra Kolontaï et la Socialiste-Révolutionnaire de Gauche Maria Spiridonova, dont Louise Bryant a dressé d'émouvants portraits dans "Six red mounths in Russia". La jeunesse des protagonistes impliquait la présence d'un grand nombre de jeunes comédiens. Pierre Marie Baudouin est John Reed et Flora Brunier Louise Bryant. Pour donner leur chair aux événements, à leur historicité, l'adaptation et la réalisation ont fait le choix d'ancrer l'action dans la langue russe, d'où l'appel à de nombreux russophones. L'enregistrement des comédiens dans des acoustiques naturelles marquées, comme la Bourse du Travail de Paris pour l'Institut Smolny et la mairie du Kremlin-Bicêtre pour le Palais d'Hiver et le Palais Marie, répond à une exigence de construction d'espaces. Dans le même esprit, le réalisateur a enregistré en vol le son d'un biplan d'époque. Il a pu opérer de même avec un tramway de 1911.
      John Reed a su faire battre pour ses lecteurs le cœur de tout un peuple. La notion de rythme revêtait alors la plus grande importance. La musique composée par Sylvain Kassap entre en complète résonance avec ce cœur innombrable.Michel Sidoroff

      Avec :
      Pierre-Marie Baudoin : John Reed
      Flora Brunier : Louise Bryant
      Nicolas Struve : Bill Chatov
      Julien Barret : Albert Rhys Williams
      Bruno Allain : Lev Kaménev
      Laurent Lederer : Gomberg
      Bertrand Suarez-Pazos : Max Eastman
      Et
      Maxime Coudour, Clément Bayart, Aurélien Carbou, Nikita Osadchiy, David Guessel, Benjamin Nissen, Dimitri Rafalsky, Louis-Marie Audubert, Tien Lê, Charles Hurez, Samuel Charle, Dominique Parent, Dali Benssalah
      Musique originale composée par Sylvain Kassap et interprétée par Jason Meyer, Séverine Morfin, Anaïs Moreau, Aymeric Avice, Fidel Fourneyron, Nils Kassap, Arnault Cuisinier et César Carcopino
      Bruitages : Bertrand Amiel, Céline Bernard
      Prise de son, montage et mixage : Dali Yaha, Matthieu Le Roux, Olivier Dupré et Benjamin Vignal
      Assistant à la réalisation : Pablo Valero

      Enregistré en juillet 2017 au studio 111 de la Maison de la Radio, à la Bourse du Travail de Paris et à la Mairie du Kremlin-Bicêtre.

      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (5/10) DU CHAOS AU GRAND SOIR



      « FRANCECULTURE», FICTIONS / LE FEUILLETON
      EMISSION DU VENDREDI  20/10/2017 
      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (5/10) : DU CHAOS AU GRAND SOIR
      DURÉE : 00:25:00 
      RÉVOLUTION RUSSE DE 1917 : GUERRE CIVILE DANS LES RUES
      DE PETROGRAD - LES BOLCHEVIQUES BARRANT UNE RUE 





      Les soldats de la forteresse Pierre et Paul se rangent du côté bolchévik, après un discours de Trotsky: la boucherie du front doit enfin cesser. Le bataillon de cyclistes manifeste son enthousiasme. Tout s'accélère.

      Adapté et réalisé par Michel Sidoroff
      Conseillère littéraire : Katell Guillou



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      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (4/10) : TOUT LE POUVOIR AUX SOVIETS !
      DURÉE : 00:25:00 
      RÉVOLUTION D'OCTOBRE 1917



      À quelques jours de l'insurrection, les militants américains John Reed, Louise Bryant, Bill Chatov et Albert Rhys-Williams rencontrent les responsables bolchéviks Lev Kamenev, Alexandra Kollontaï et Volodarski. John Reed récupère ses documents.
      Adapté et réalisé par Michel Sidoroff
      Conseillère littéraire : Katell Guillou





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      DIX JOURS QUI ÉBRANLÈRENT LE MONDE DE JOHN REED (3/10) : UNE LAME DE FOND

      DURÉE : 00:25:03 


      LA RÉVOLUTION D'OCTOBRE

      Dans leur petit logement de Greenwich Village, John Reed et Louise rassemblent leurs documents: tandis que Kérenski, premier ministre, prépare une nouvelle répression en s'alliant aux généraux cosaques, la rue s'emplit des clameurs des soldats et ouvriers révolutionnaires.

      Adapté et réalisé par Michel Sidoroff
      Conseillère littéraire : Katell Guillou


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