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jeudi 25 juin 2009

Entente totale entre Obama et Bachelet

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Michelle Bachelet et Barack Obama à la maison Blanche. Photo Alex Ibañe
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C’était, après celle de Lula, la seconde visite d’un chef d’Etat latino-américain depuis l’investiture d’Obama. "L’entente a été totale", affirme même La Nación, quotidien proche du gouvernement. "Le président des Etats-Unis s’est cependant abstenu de se prononcer sur la nécessité ou non d’exprimer des excuses au Chili concernant le rôle de la CIA dans le coup d’Etat de 1973 et l’instauration qui a suivi d’une des plus cruelles dictatures d’Amérique latine", note El Nuevo Herald.

La question - qui ne figurait pas au programme de la rencontre - a été posée par un journaliste chilien "exceptionnellement" autorisé par Obama à l'interroger durant la brève apparition des deux chefs d’Etat à la fin de leur entretien. "Je préfère regarder vers l’avenir plutôt que vers le passé", a expliqué le président américain, ajoutant que "même si les Etats-Unis ont été une énorme force de bien pour le monde, nous avons par moments commis des erreurs. L’important est de regarder ce que sont nos politiques aujourd’hui et ce que veulent faire les Etats-Unis dans la région." Michelle Bachelet a pour sa part ajouté que "le président américain est une idole au Chili".

samedi 20 juin 2009

Expulsion des surendettées devenues sans-abri

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Photo Héctor Flores

Regroupés au sein du collectif "Andha Chile a Luchar", une centaine de personnes entendaient bien manifester leur désespoir de ne plus pouvoir faire face aux échéances bancaires d'accession sociale à la propriété, à Santiago du Chili.

En lutte depuis 40 jours contre les taux d'emprunts qui leur ont été proposés, ces propriétaires, ils ont été délogés de force par les forces spéciales chiliennes, sous le prétexte que leurs manifestations le long du fleuve Mapocho les exposaient à un danger après les fortes pluies qui se sont abattues sur le pays.

De vifs affrontements, entre mises à feu de leurs campements provisoires et force utilisation de gaz lacrymogène, se sont soldés par l'arrestation de tous les manifestants.

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Photo Claudio Caiozzi

Pour l'une des porte-paroles du mouvement, l'excuse des pluies n'est pas acceptable, sinon que "nous ne sommes pas ici par notre volonté, mais par notre désespoir", a-t-elle déclaré à la presse chilienne.

Plus de 100.000 personnes sont officiellement recensées dans le pays comme n'ayant plus aucune solution pour faire face aux échéances de prêt accordée pour l'accession à des logements sociaux.

Vendredi, le gouvernement chilien avait proposé aux manifestants de reduire de 50% leurs dettes, une initiative rejetée par le collectif qui rappelle que les personnes en situation de profonde crise n'ont plus aucun moyen de verser quoi que ce soit.

vendredi 19 juin 2009

CHILI : DÉCÈS D’HORTENSIA BUSSI DE ALLENDE

Avec une dignité exemplaire, la veuve de Salvador Allende était devenue une des consciences de son pays depuis le retour du Chili dans la communauté des nations démocratiques.


À ses enfants Carmen et Isabel Allende, au gouvernement et au peuple chiliens, j’exprime mes sentiments d’amitié et de sympathie en ce jour de tristesse.

19 juin 2009

samedi 13 juin 2009

Logo Louvre

Fête de la musique au Chili - 21 juin 2009

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CONCEPCION
Dimanche 21 juin, de 10h à 18h, les élèves du lycée Charles de Gaulle de Concepcion, du CP jusqu’à la Terminale, présentent différentes productions musicales autour du chant, des instruments et de la danse sur une scène centrale.

VALDIVIA
L'Alliance Française de Valdivia propose, samedi 20 juin, de 16h à 23h, au Théâtre Lord Cochrane plusieurs concerts de style variés (musique classique, choeurs, rock,...)


VALPARAISO
La ville de Valparaiso organise cette année sa première Fête de la Musique et réunit pour l'occasion des artistes tels que Juana Fe, Inti Illimani, Niño Problema, la Filarmónica Juvenil, et des dizaines d'artistes amateurs sur les places de Sotomayor, Anibal Pinto, Civica, Victoria et los 14 Asiento, dimanche 21 juin à partir de midi.

vendredi 12 juin 2009

Le Chili a sa revanche, pas la France

Bis repetita pour les Bleus. Comme lors de la phase de poules, l'équipe de France s'est inclinée contre le Chili (1-0), vendredi lors de la finale du Festival Espoirs de Toulon. Comme lors de leur dernier match de groupe, c'est le sérial buteur Gerson Martinez qui a crucifié les Tricolores en fin de match (73e). Avec quatre buts au compteur, l'attaquant de la Rojita termine meilleur buteur de la compétition. Il offre surtout à son équipe le premier succès de son histoire dans cette épreuve, un an après sa finale perdue contre l'Italie (0-1). La France, elle, se voit privée d'un douzième sacre.

La revanche tant attendue par les joueurs d'Erick Mombaerts a accouché d'un scénario quasi similaire à celui de leur premier affrontement. À l'exception d'une entame de match timide, les Bleuets ont longtemps dominé les débats. Pour ne pas avoir su mettre à profit leurs temps forts, ils se sont faits punir à une dizaine de minutes du terme (73e). Le dénouement peut paraître cruel. Il reflète le manque de réalisme dont David N'Gog et ses équipiers ne sont jamais parvenus à se défaire sur l'ensemble du tournoi. Hormis Sako à Châteauroux, aucun des attaquants français n'est titulaire en club. Ceci explique peut-être cela.

4-3-3, le système le plus performant

*En raison de la blessure de M'Bengue, le Parisien évoluait en défense.

Les enseignements pour Erick Mombaerts sont nombreux. Les motifs de satisfaction aussi. Après avoir testé différents systèmes de jeu, le sélectionneur des Espoirs a pu vérifier contre l'Argentine, puis face au Chili, que le 4-3-3 semble être celui dans lequel ses joueurs sont les plus performants. Bien sûr, la France a fini par céder sous l'impulsion du duo Jorquera-Martinez, mais elle a aussi livré un match plein de maîtrise. Seule l'absence de Sankharé au milieu* a parfois semblé lui être préjudiciable. Les Bleuets peuvent désormais se consacrer aux qualifications à l'Euro 2011 et à leur déplacement en Slovénie, le 4 septembre prochain. Ils disputeront auparavant un match amical contre la Pologne, le 12 août. - E. T.

Les temps forts

32e. Sissoko, bien servi par Sertic, oblige Toselli à boxer le ballon en corner après une lourde frappe du milieu toulousain.42e. Sur un nouveau centre de Sertic, Dervite place une tête sur le montant gauche du portier chilien.73e. Lancé dans le dos de la défense française, Gerson Martinez trompe Placide d'un petit lob sur... la première occasion chilienne de la deuxième période.

Le Chili sur les murs

Réunis par Bertrand Iratchet, leur manager, les cinq artistes sont les meilleurs dans leurs domaines respectifs au Chili. «Nebs Pereira, c'est le professeur, il donne des cours d'art à Santiago et son travail est très conceptuel. Diego Coletti alias Rayne 3XL vient du monde du hip-hop et du rap, c'est un grapheur réaliste qui exécute des peintures au rendu photographique, Naska est la touche féminine et colorée de l'équipe, Piguan travaille sur l'abstrait et Santana est l'héritier de l'atelier, une forme d'art plus classique». Le mélange des genres est délibéré et «essentiel à l'enrichissement des univers respectifs des artistes.»

Tout au long de leur séjour en France, parrainé par le ministère des Affaires étrangères, le Musée d'art moderne et l'ambassade de France au Chili, les Chiliens exposent en ce moment dans de nombreuses galeries dont Space Junk à Bayonne, mais aussi à la galerie GKO de Tolosa.

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Photo Ambiguous

Transmission et partage

Leur objectif est clair : « intégrer l'art de rue dans les galeries, tout en gardant leur essence urbaine, dans une volonté de transmission et de partage», enchaîne Bertrand Iratchet, «et montrer qu'avec un pot de peinture, tu peux changer ta vie et t'approprier ta ville en la rendant plus belle».

Au Chili, on les appelle « escritores » (écrivains), parce qu'on considère que les grapheurs racontent des histoires... Une vision à l'inverse de la tendance française plutôt frileuse pour le street art.

Lorsque le collectif rentrera au Chili, en octobre prochain, il leur faudra des mois de « digestion » de tout ce qu'ils auront vu, vécu, expérimenté et rencontré en France. Mais le résultat sur leur travail risque d'être impressionnant.

Ève Boisanfray

jeudi 11 juin 2009

Chili - Pays-Bas : 1-1 (5 tirs au but à 4)

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Chili en finale. Photo AP
Cruelle coïncidence, c'est le buteur néerlandais qui a raté le shoot décisif. Les Sud-américains se qualifient pour la finale du Tournoi de Toulon et seront opposés en finale au vainqueur du match entre l'Argentine et la France.

mercredi 10 juin 2009

Toulon : France-Chili en finale

Les Bleuets ont éliminé l'Argentine aux tirs au but.

L'équipe de France a éliminé mercredi l'Argentine aux tirs au but lors du tournoi de Toulon. Tenus en échec par les Sud-Américains malgré un but d'entrée signé Kembo-Ekoko à la 6eme minute (égalisation de Buonanotte, 10eme), les Bleuets l'ont finalement emporté 3 tirs au but à 1 grâce à une ultime transformation de Bakary Sako et deux parades de Placide dans le but.

En finale, la France affrontera le Chili, qui a éliminé les Pays-Bas (1-1, 5 tirs au but 4) dans l'autre demi-finale. La France et le Chili se sont déjà croisés en phase de poule avec un succès chilien.

Françoise Escarpit

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Françoise Escarpit est née en 1943 à Paris. Depuis 1989, elle a parcouru comme journaliste une grande partie de l'Amérique latine. Correspondante à Cuba et au Mexique, elle a couvert les événements du Chiapas de 1994. Elle retourne très souvent dans cette région, où elle a eu l'occasion d'interviewer Marcos. Françoise Escarpit a été rédactrice pour de nombreux journaux : Le Monde Diplomatique, L'Humanité, Politis, Sud-Ouest, La Dépêche, France Inter, Proceso, El Financiero, La Jornada...

Présentation de "Rompre le silence Je t'accuse Pinochet"

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Les éditions bordelaises Elytis présenteront leur collection. Ivan Quezada et Françoise Escarpit, la traductrice, évoqueront le cadre politique passé et actuel du Chili et aborderont le thème de la mémoire. La comédienne Ana Maria Venegas lira des extraits du livre.

Résumé

En septembre 1973, Martha Helena Montoya Vélez est faite prisonnière et enfermée au Stade national de Santiago (Chili), pendant les semaines qui ont suivi le coup d'Etat du général Pinochet.

Sa mère, représentation symbolique de la collusion entre la dictature et les gouvernements de transition, lui donne l'ordre péremptoire de ne jamais parler de ce qu'elle a vécu dans ce lieu de mort, de torture et de violence. Après plus de vingt années de silence, Martha Helena commence timidement à rédiger quelques souvenirs qui lui rongeaient l'âme et finit par refuser que le silence ne la transforme en une disparue de plus, victime de la dictature.

Tissant un récit fragmentaire, elle nous montre que ce regard sur le passé n'est pas une contemplation qui s'accroche à la douleur mais un cri lucide, un appel intelligent qui permet au témoignage individuel de s'ancrer dans l'actualité, et à l'expérience collective, faite de paroles et de mémoire, de devenir l'instrument de la compréhension de l'histoire.

L'auteur en quelques mots...

Originaire de Medellin (Colombie), Martha Helena Montoya Vélez est née en 1949.
Elle est depuis plus de trente ans enseignante-chercheur dans diverses universités colombiennes et au Mexique, son pays d'adoption. Elle a écrit plusieurs ouvrages universitaires et a été profondément marquée par sa détention en septembre 1973, au Stade national de Santiago.

Voir plan ici

samedi 6 juin 2009

LE GRAND VOYAGE DE CHARLES DARWIN

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Un documentaire-fiction réalisé par Hannes Schuler et Katharina von Flotow Coproduction : ARTE France, Films à Trois, Monaco Films, Chapman Pictures (2009- 90mn)

En 1831, Charles Darwin a 22 ans. Naturaliste fraîchement diplômé de Cambridge, il se prépare à devenir pasteur, selon le vœu de son père. Mais une perspective autrement plus tentante s’offre soudain : participer, en tant que scientifique, à l’expédi­tion du Beagle, qui part cartographier l’Améri­que du Sud sous les ordres du jeune capitaine Fitzroy.

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Un fabuleux voyage qui, au total, durera cinq ans, de la première étape (le cap Vert, où il découvre déjà plus de cent espèces différen­tes) aux îles Cocos, un atoll du Pacifique, via le Brésil, la Terre de Feu, les Galápagos, le Chili, l’Australie… Partout, Darwin explore, collecte, analyse, expédiant au fur et à mesure en Angleterre des milliers de spécimens, végé­taux et animaux, qui figurent aujourd’hui parmi les trésors scientifiques de la Couronne.
“ Ce qui est stupéfiant chez Darwin, c’est qu’à bien des égards il ressemble à un chercheur de notre temps, qui travaille à une échelle mondiale.” Pierre-Henri Gouyon


Et ce grand livre d’une nature inconnue et toujours changeante lui fait pressentir des vérités insoupçonnées de son temps. Le monde n’a pas été créé 4 000 ans avant J.-C., comme l’affirme l’Église, mais sur une très longue durée, qui a vu des océans s’affaisser et des volcans engloutis. Et comment expliquer que les pinsons des Galápagos (appelés depuis "pinsons de Darwin") présentent sur des îles voisines des caractéristiques si différentes ? "Je ne vois aucune limite, note-t-il dans son journal, au nombre de changements, à la beauté et à l’infinie complexité des adaptations des êtres vivants les uns avec les autres, liés à leurs conditions de vie, conditions soumises sur la longue durée au pouvoir de sélection de la nature."

De retour en Angleterre et retiré dans sa pro­priété campagnarde, Charles Darwin, marié à sa cousine Emma et entouré d’enfants, mettra vingt-trois années à consolider la vertigineuse vision mûrie à bord du Beagle. Affirmer que les espèces ne sont pas immuables, n’est-ce pas comme "confesser un crime" ? Alternant les scènes reconstituées, les entretiens avec les biographes de Darwin, ainsi que des séquences avec d’éminents biologistes ou géologues tournées sur les lieux mêmes du voyage du Beagle, le documentaire suit pas à pas la quête de son héros, pour raconter l’une des plus belles aventures scientifiques de l’histoire de la pensée.

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Tous les intervenants


  • James Moore, Historien et biographe, Open University
  • Janet Browne, Professeur d’Histoire des Sciences, Université de Harvard
  • Oliver Crimmen, Zoologiste, Natural History Museum, Londres
  • Julia Voss, Historienne de l’art
  • Andrew Currant, Directeur de collections, Natural History Museum, Londres
  • Pierre-Henri Gouyon, Biologiste, Muséum national, d’Histoire naturelle, Paris
  • Jean Gayon, Philosophe de la Biologie, Université Sorbonne, Paris 1. Né en 1949, Jean Gayon est philosophe. Il est professeur à l’Université Paris 1-Panthéon Sorbonne, membre senior de l’Institut universitaire de France, et membre de la Deutsche Akademie der Naturforscher Leopoldina. Philosophe de la biologie, il est l’auteur de 160 publications, portant principalement sur l’histoire et l’épistémologie de la théorie de l’évolution (notamment : Darwinism’s Struggle for Survival, Cambridge UP 1998).
  • Mark Stoneking, Généticien, Institut Max-Planck sur l’anthropologie de l’évolution
  • B. Rosemary Grant, Biologiste de l’évolution, Université de Princeton
  • Peter R. Grant, Biologiste de l’évolution, Université de Princeton
  • Sarah Huber, Biologiste, Université de l’Utah, USA
  • Frank Nicholas, Généticien, Université de Sydney
  • Scott Smithers, Géographe, Université de James Cook
  • Horst Bredekamp, Historien de l’art, Université Humboldt, Berlin
Le grand voyage de Charles Darwin - Les origines de la théorie de l'évolution
samedi, 6 juin 2009 à 20:45
Rediffusion dimanche 7 juin à 14H00, samedi 13 juin à 10H15 et lundi 15 juin à 03H00
(France, Allemagne, Australie, 2008, 91mn)
ARTE F

vendredi 5 juin 2009

Revirements dans l'affaire Jara

JOSE ADOLFO PAREDES MARQUEZ Photo La Tercera

Il est alors devenu un symbole des exactions de la dictature de Pinochet qui a fait plus de 3 000 victimes. Le 27 mai, son prétendu meurtrier, l’ancien militaire José Paredes, a avoué le crime et fait une déclaration détaillée de l’assassinat aux autorités. "Je savais qui il était. Je me suis même moqué de lui, puis je l’ai regardé dans les yeux avant de l’abattre sous les ordres de mes supérieurs", a-t-il expliqué, rapporte le quotidien La Nacion.

Mais l’ancien militaire s'est rétracté, le 3 juin. Il a déclaré à La Tercera qu’il n’avait jamais assisté au meurtre de Victor Jara. Face à ce nouveau rebondissement, Carlos Maldonado, le ministre de la Justice, a exprimé son souhait de voir "l’enquête continuer et les véritables auteurs de l’assassinat enfin reconnus, y compris leurs supérieurs hiérarchiques", souligne La Tercera. L'exhumation, le 4 juin au matin, des restes du chanteur et poète chilien Victor Jara pourrait fournir la clef de cette affaire. L'étude des balles permettra peut-être de dire de remonter la piste du tireur et de ses commanditaires.

Succès pour la cantate chilienne

Une oeuvre qui relate la sanglante répression contre des mineurs en grève qui a eu lieu dans la ville d'Iquique, au Chili, en 1907. Écrite pour les Quilapayun, cette oeuvre était chantée par les choristes et, pour ses solos, par Carlos Quezada, l'un des chanteurs du célèbre groupe. Les deux chorales étaient accompagnées par les élèves de l'école de musique de Bizanos et du conservatoire de Pau.

La der' pour Marcelo Salas

Jubilé de Marcelo Salas. Photo EFE
L'équipe nationale du Chili affrontait une équipe composée de stars internationales dont Ariel Ortega, Matias Almeyda, David Trezeguet ou Christian Vieri. Marcelo Salas est âgé de 34 ans et a évolué à Universidad de Chile de 2005 à 2008.

«Le Chili m'a donné le plus beau et le plus horrible de ma vie» veuve de Víctor Jara

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Joan Turner et Michelle Bachelet au centre, entourées des filles des Joan, Amanda et Manuela. Photo Alex Ibañez.

Joan Turner, née en 1922 en Grande-Bretagne, a acquis la citoyenneté chilienne 35 ans après la mort de Víctor Jara, torturé et assassiné par 44 coups de feu le 15 septembre 1973, quatre jours après le coup d'État d'Augusto Pinochet.

De plus, la reconnaissance institutionnelle de la trajectoire de cette femme, qui pendant 55 ans a fait du Chili son foyer, coïncide avec les progrès dans les investigations sur ceux qui se trouvèrent derrière les fusils qui turent la voix de Victor Jara.

L'ex-recrue José Adolfo Paredes Márquez, de 54 ans, reste emprisonné depuis le 22 mai dernier, accusé d'être l'auteur matériel du meurtre de l'auteur interprète dans le « Stade Chile », utilisé comme centre de torture, et maintenant rebaptisé Stade « Víctor Jara ».

Depuis cet évènement qui a mutilé sa vie, Joan Turner s'est occupée non seulement de promouvoir la danse, mais aussi de préserver et de répandre le legs de Víctor Jara à travers la fondation qui porte le nom de l'artiste qu’elle a créé en 1993.

Dans une interview accordée à Efe l'année dernière, Joan Turner a reconnu s’être trouvée «négligente» d'avoir pris cette direction, parallèlement à la lutte des familles des 1.185 détenus disparus durant la dictature (1973-1990), selon les chiffres officiels.

Devant eux, représentants des familles de détenus disparus et de personnalités politiques exécutées présents dans cet acte, Joan Turner a fait l'éloge de leur combat et elle a rappelé qu’ « il n'y a pas pire torture pour une famille que de ne pas savoir l'endroit où se trouve un être aimé».

«Enveloppe-toi dans ma tendresse, laisser la vie voler, ainsi me chantait Víctor quand nos vies se sont croisées. C'était le commencement de l'époque la plus heureuse de ma vie », a raconté Turner, qui a reçu une ovation des assistants après s'être adressé à eux comme «compatriotes».

Joan Turner a remercié cet « honneur » à la Présidente Bachelet, elle aussi victime durant la dictature, qui a défini cette concession de la citoyenneté chilienne comme un « acte de justice », que constitue « l'un des gestes qui font tellement de bien à l'âme du Chili ».

«Les lectures complaisantes de notre histoire nous font du mal en tant que pays, car elles suggèrent, directement ou pas, que les victimes n'étaient pas complètement innocentes et que, par conséquent, les victimaires n'étaient pas complètement coupables» a conclu la Chef d’Etat.

jeudi 4 juin 2009

A poste égal, salaire égal

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Promulgation de la Loi 20.348 qui défend le droit à l'égalité de rémunérations entre hommes et femmes. Photo Alex Ibañez

"Au Chili, la présence des femmes sur le marché du travail a fortement progressé ces dernières années. Cependant, ce phénomène a laissé place à une grande injustice. A responsabilités égales les femmes gagnent 30 % de moins que les hommes", rappelle le quotidien.

Michelle Bachelet, première femme présidente du Chili, s’efforce depuis le début de son mandat d’améliorer le sort des Chiliennes. Cette loi est une nouvelle étape vers l’amélioration de leurs conditions de vie. Néanmoins, il leur faudra attendre six mois avant qu'elle entre en vigueur, le temps de permettre aux entreprises de s’aligner à cette nouvelle norme.

mercredi 3 juin 2009

Le Real Madrid présente Pellegrini, entraîneur qui "prend soin du ballon"

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Manuel Pellegrini est présenté comme nouvel entraîneur du Real Madrid.
De gauche à droite le président Florentino Pérez, le président d'honneur Alfredo di Stéfano-Laulhe et l'entraîneur Chilien.

Manuel Pellegrini est "un professionnel intelligent, travailleur, équilibré, qui prend soin du ballon et qui propose toujours un football élégant et de bon goût", a déclaré M. Perez depuis le stade Santiago-Bernabeu.

Celui qui a entraîné Villarreal les cinq dernières saisons s'est engagé pour deux saisons avec le Real Madrid.

"C'est une fierté d'avoir été choisi pour diriger un club aussi important que le Real Madrid, peut-être le club le plus important du monde", a assuré Manuel Pellegrini, 55 ans.

"J'aimerais raconter une anecdote. Quand j'ai commencé cette carrière (d'entraîneur) il y a 23 ans, j'avais dit: "Je finirais par diriger le Real Madrid. Aujourd'hui ce rêve est une réalité", a ajouté le technicien chilien, qui a également entraîné au Chili, en Equateur et en Argentine.

lundi 1 juin 2009

Une présidente du Chili sur la terre de ses ancêtres

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Michelle Bachelet reçoit des mains de François Patriat la médaille de «Citoyenne d'honneur de la Bourgogne» Photo José Manuel de la Maza

10 : 06 Arrivée en gare de Dijon du TGV provenant de Paris avec à son bord Michelle Bachelet, présidente du Chili, suivie de toute une délégation chilienne.

10 : 08 Michelle Bachelet pose le pied sur le sol dijonnais, tapissé de rouge pour l'occasion. François Patriat, président de la région Bourgogne, à l'initiative de cette invitation, accueille Madame la Présidente, tout de vert vêtue. François Rebsamen, maire de Dijon, est absent.

10 : 14 Le cortège des voitures officielles, précédé des motards de la police et de la gendarmerie, arrive en trombe devant le conseil régional de Bourgogne. François Patriat reçoit Michelle Bachelet dans son bureau pendant 10 minutes, avec quelques invités triés sur le volet.

10 : 15 Colère de François Sauvadet. Le président du conseil général de Côte-d'Or et président du Nouveau Centre n'a pas été convié à ce tête-à-tête et a été refoulé. «Je n'ai jamais vu ça, je trouve ça scandaleux ! Je vais vous assurer que je vais réagir.»

10 : 40 Signature d'une convention de coopération décentralisée entre la présidente de la République du Chili et le président du conseil régional de Bourgogne.

11: 00 Michelle Bachelet reçoit des mains de François Patriat la médaille de «Citoyenne d'honneur de la Bourgogne», à l'effigie de Marie de Bourgogne, fille de Charles le Téméraire. «Cette personnalité se distingua par son courage et son habilité politique», a précisé François Patriat, en songeant au parcours personnel et politique de son invitée.

11: 35 Le cortège officiel quitte Dijon pour se rendre à Chassagne-Montrachet, au cœur du vignoble de la Côte de Beaune.

12 : 20 Chassagne-Montrachet, sous le soleil. Les habitants du village sont entre deux cents et trois cents à attendre la présidente chilienne.

12 : 25 Michelle Bachelet arrive devant la mairie de Chassagne-Montrachet : l'édile de la commune est là pour l'accueillir. Tout comme la cinquantaine de journalistes, cameramen et photographes. C'est la cohue.

12 : 35 La présidente chilienne se dirige vers la maison natale de Louis-Joseph Bachelet, son arrière-arrière grand-père qui s'est installé au Chili (1820-1864). Qu'elle visite pendant 10 minutes. À cette occasion, une plaque sur le mur de la maison est dévoilée.

12 : 45 L'hymne chilien retentit, la Marseillaise aussi. Michelle Bachelet chante les paroles en français.

12 : 50 Françoise Moreau, maire de Chassagne-Montrachet prononce un discours de bienvenue. Émue, elle déclare, à propos du trisaïeul de Michelle Bachelet et de cette visite officielle : « C'est un peu de son âme que vous ramenez ici… »

13 : 00 A son tour, Michelle Bachelet prend la parole, en français d'abord, en espagnol ensuite. « Je suis une femme chilienne aux ancêtres français qui reconnaît au sein de son héritage multiple, varié, métissé, comme l'est celui de la majorité des Chiliens, une racine qui me rapproche de ces vignobles de Bourgogne. »