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jeudi 22 juillet 2010

Chili: des astronomes découvrent la plus grosse étoile de l'univers

Baptisée R136a1, cette méga étoile aurait eu à sa naissance il y a plus d'un million d'années une masse supérieure de 320 fois à celle du soleil.
Elle fait partie d'un groupe d'étoiles géantes découvertes récemment par une équipe d'astronomes dirigée par le professeur Paul Crowther, astrophysicien de l'université britannique de Sheffield.
Ses rayons ultra-violet sont si intenses qu'elle rendrait la vie terrestre impossible si elle se trouvait, à la place du soleil, au centre de notre système.
"Mais elle est déjà à un âge intermédiaire. Elle a subi un régime intensif et a perdu le cinquième de sa masse initiale, soit plus de 50 fois la masse solaire", a expliqué le professeur Crowther.
"Contrairement aux êtres humains, ces étoiles naissent lourdes et perdent du poids avec le temps", a-t-il ajouté, jugeant improbable d'une étoile aussi massive soit découverte dans un avenir proche.
L'étude, réalisée par des scientifiques du Royaume-Uni, de Malaisie et d'Allemagne, a été publiée dans le journal The Monthly Notices of the Royal Astronomical Society.
Une autre étude, réalisée grâce au VLT de l'Observatoire européen austral (ES0) au Chili et publiée la semaine dernière dans la revue Nature, a révélé que toutes les étoiles de grande masse se formaient de la même façon, à partir d'un disque de poussières et de gaz.

mercredi 21 juillet 2010

LUIS CORVALAN EST MORT

VEILLÉE FUNÈBRE DE LUIS CORVALAN
Il avait été incarcéré dans le camp de concentration de l'île de Dawson, situé dans l'extrême sud du pays dans le détroit de Magellan, avec d'autres dirigeants de la coalition de gauche dirigée par le président Salvador Allende, qui s'est donné la mort après le putsch.

Corvalan avait ensuite été transféré dans les centres de torture de Ritoque et de Tres Alamos, avant d'être libéré en 1976 avec 200 autres prisonniers politiques après une intense campagne internationale.

Il avait alors été échangé à Zurich en Suisse contre l'écrivain et opposant soviétique Vladimir Boukovski, à la demande de Pinochet.

Corvalan était "un homme d'idées, un stalinien convaincu, un homme bien connu en Russie", a déclaré Boukovski, incarcéré pendant 12 ans par le régime soviétique, à l'agence RIA Novosti.

Il a ajouté n'avoir jamais été en mesure de le rencontrer. "Je ne le connaissais pas, même au moment de l'échange, nous n'avons pas pu nous rencontrer, comme le voulait la partie soviétique", a-t-il précisé.

Il a "toujours suivi ses idées et il a été à la direction du Parti communiste chilien jusqu'aux derniers jours" de sa vie, a poursuivi Boukovski.

Corvalan a dirigé le parti communiste chilien de 1959 à 1989. Il a également été professeur, journaliste et sénateur de 1961 à 1973, avant de trouver refuge en Union soviétique et de rentrer au Chili en 1988 pour participer à la transition vers la démocratie, rétablie en 1990.

Surnommé "Lucho" ou "patitas cortas" (court sur pattes) à l'époque d'Allende, il fut l'ami du dirigeant cubain Fidel Castro, du guérillero argentino-cubain Ernesto "Che" Guevara et du poète chilien Pablo Neruda.

Pour l'avocate Carmen Hertz, spécialisée dans la défense des droits de l'homme, c'est "un homme qui a contribué à ce que la société chilienne soit plus démocratique, plus juste, plus solidaire".

"Il faut s'en souvenir comme un républicain illustre aux grandes convictions solidaires et démocratiques", a-t-elle ajouté.

mardi 20 juillet 2010

Bernard Giraudeau, la mort d’un homme libre

Couverture du DVD Les Carnets de voyage, Un Ami chilien. De Bernard Giraudeau

Samedi [17 07 2010] disparaissait Bernard Giraudeau à l’âge de soixante-trois ans, victime d’un cancer qu’il combattait depuis dix ans. L’émotion est intense et généralisée, ne se limitant ni au grand public ni aux rats de cinémathèque. Car, si une chose frappe dans ce qui aura été sa vie, ce n’est pas tant tel rôle, tel livre ou telle activité que l’image souveraine de liberté, d’honnêteté, de franchise, d’indépendance qu’il dégageait. Par son physique d’abord, son allure sportive et son regard perçant d’un bleu digne de celui de Burt Lancaster en son temps. Par sa volonté de dominer la mer ensuite, symbolique universelle, qui avait vu ce Charentais, né le 18 juin 1947 à La Rochelle, s’engager à seize ans dans la marine nationale pour en gravir les échelons, major de sa promotion à Toulon, matelot breveté de l’École des apprentis mécaniciens de Saint-Mandrier, quartier-maître sur le Jeanne d’Arc, puis embarqué sur la frégate Duquesne, deux tours du monde à la clé. Dans le même élan, on mettra au compte de sa « persona » l’aveu franc de son cancer, là où l’épithète de longue maladie tenait lieu d’euphémisme, sa volonté de le combattre, de rejoindre les associations militantes dans ce domaine jusqu’à dénoncer violemment l’inertie des pouvoirs publics. Enfin, le couple qu’il composa avec Anny Duperey représentait pour beaucoup bien davantage ce qu’auraient pu être de sympathiques voisins qu’une union de stars destinée à faire la une des magazines pour s’éteindre dans la foulée. Dix-huit ans ensemble et deux enfants si l’on veut la froideur des chiffres, Gaël et Sara, révélation de la 21e Nuit des molières en mai 2007. Comme l’écrivait de manière prémonitoire dès 1986 le Larousse du cinéma en la première phrase de la notule consacrée à l’artiste : « Il joue sa vie, avant même d’aborder le théâtre et l’écran, en parfait accord avec ce qu’il paraît être. »
Mais assez tergiversé, la postérité retiendra que Bernard Giraudeau, c’est aussi une œuvre, qui se décline en autant de facettes. Il y a d’abord l’acteur, puisque l’homme ne trompera la marine que pour décrocher le premier prix de comédie classique et moderne au Conservatoire national supérieur d’art dramatique en 1974. De cette nouvelle passion naîtront près de quatre-vingts interprétations pour le grand et le petit écran, de 1971 à 2005, cinq d’entre elles valant nomination aux césars (parallèlement à trois aux molières pour l’Aide- mémoire, le Libertin et Becket ou l’honneur de Dieu) pour Une affaire de goût, de Bernard Rapp (meilleur comédien), le Toubib, de Pierre Granier- Deferre, le Fils préféré, de Nicole Garcia, Ridicule, de Patrice Leconte (meilleur second rôle), et l’Autre (meilleur premier film) en 1991, son premier long métrage en tant que réalisateur, avec Francisco Rabal, Wadeck Stanczak et Smail Mekki, que suivra les Caprices d’un fleuve en 1996, belle illustration du droit à l’égalité et à la différence, comme du devoir de tolérance, au Sénégal du temps de la Révolution française, avec Giraudeau lui-même, Richard Bohringer, Thierry Frémont et Roland Blanche. Ajoutons comme comédien pour le plaisir du souvenir les rôles de jeunesse (Deux Hommes dans la ville, le Gitan, le Juge Fayard dit le Sheriff, la Boum), comme de plus récents (Rue barbare, Poussière d’ange, l’Homme voilé) et les tardifs (Ridicule, Gouttes d’eau sur pierres brûlantes, Chok Dee). Auteur d’une dizaine de livres, adaptations et livres sonores dont, dernier en date, Cher amour (prix Pierre Mac Orlan 2009), Bernard Giraudeau était aussi un homme d’écriture. Comme il a pu être producteur, scénariste, réalisateur de documentaires (la Transamazonienne, Un ami chilien, Chili Norte-Chili Sur, Esquisses philippines). Un homme total. Un homme, quoi.

Jean Roy

vendredi 16 juillet 2010

Fête de la Vierge de La Tirana

Une centaine de confréries et de danseurs venus de tout le nord du pays y participent. Les gens revêtent masques et vêtements colorés pour danser sur de la musique traditionnelle, en l’honneur de la Vierge. Ces danses proviendraient de rites qui remontent aux temps pré-incas et qui, plus tard, auraient intégré l’influence catholique.

samedi 10 juillet 2010

ILE DE PÂQUES : ASTRONOMES ET AUTOCHTONES ATTENDENT AVEC FERVEUR UNE ÉCLIPSE DE SOLEIL

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Carte situant le corridor de l'éclipse totale de Soleil dans le Pacifique Sud selon la Nasa

Des astronomes français, espagnols, brésiliens ou encore américains, mais aussi des dizaines de journalistes et photographes ont acheté leurs billets d'avions il y a plus d'un an pour assister à ce spectacle.

Et tous prient pour ne pas en être privés par une météo capricieuse, alors que nuages et pluie sont annoncés sur cet îlot de 160 km situé à 3.500 km à l'ouest des côtes chiliennes.

La nuit doit tomber en plein jour dimanche sur une bande de 11.000 km de long dans le Pacifique Sud, en grande partie inhabitée, à l'exception de Tahiti, les îles Cook et l'île de Pâques.

L'éclipse débutera à 18H15 GMT en plein océan et sera visible six minutes plus tard depuis Mangaia, dans les îles Cook. L'ombre de la lune recouvrira ensuite Tahiti à 18H28 GMT puis l'île de Pâques sera plongée dans l'obscurité totale à 20H11 GMT, si le temps le permet.

Le phénomène devrait durer 4 minutes et 41 secondes dans l'îlot chilien, selon la NASA, et s'achèvera en Patagonie argentine peu avant 21H00 GMT.

Le Chili, auquel est rattachée l'île de Pâques, accueille plusieurs grands projets d'observation spatiale, comme l'Observatoire européen austral (ESO) et le plus grand réseau de radiotélescopes au monde (Alma).

Stéphane Guisard, ingénieur optique français à l'ESO et astrophotographe à ses heures, a pris une semaine de vacances pour se rendre à Rapa Nui, le nom polynésien de l'île de Pâques.

Il a prévu d'envoyer ses photos à la NASA et à la revue National Geographic, mais il redoute la saturation des réseaux sur cet îlot de 4.000 habitants qui va voir doubler sa population ce weed-end.

"Tout le monde veut envoyer des photos, des informations, mais il y a peu d'accès à internet et beaucoup de gens", a-t-il déclaré à l'AFP.

L'éclipse passionne aussi les habitants de l'île, notamment les Rapa Nuis, majoritaires, pour qui elle représente "un signe de renouveau et de bon augure", selon la maire Luz del Carmen Zasso.

Cette culture reste en grande partie mystérieuse, à l'image des fameuses statues géantes de pierre (les Moais), qui pèsent plusieurs tonnes et sont alignées dos au Pacifique.

Selon Patricia Vargas, chercheuse à l'université du Chili, qui a vécu 30 ans dans l'île, il est difficile de recueillir des témoignages directs sur les traditions des Rapas Nuis, à cause des ravages provoqués dans la population locale par les maladies importées par les colons européens.

La chercheuse a cependant pu établir que les Rapas Nuis considéraient que "leurs racines viennent de la terre, de la mer et surtout du ciel".

Et comme l'événement ne s'est plus produit depuis plus de 1.000 ans dans l'île, même la finale de la Coupe du monde entre l'Espagne et les Pays-Bas, qui débute à 18H30 GMT et battra son plein à l'heure de l'éclipse, ne pourra lui faire de l'ombre.

Aucun écran géant n'a été installé sur cette île que les autochtones appellent aussi Mata ki te rangi, ce qui signifie en rapa nui "les yeux qui regardent le ciel".

vendredi 9 juillet 2010

QUILAPAYÚN / CHILE / CAUPOLICÁN


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El pueblo unido jamás será vencido, es un himno chileno, cuya música fue compuesta por Sergio Ortega y el texto escrito por el conjunto Quilapayún. Creada en junio de 1973, su primera versión fue grabada por el grupo Quilapayún. En el exilio dio lugar a un disco larga duracion (Quilapayún) [1975] que lleva el mismo nombre.

Procedente de París, el grupo Quilapayún, integrado por Rodolfo Parada, Patricio Wang, Patricio Castillo, Alvaro Pinto, Mario Contreras y Rodrigo González, llega a Santiago de Chile el 14 de julio a las 11h15, por el vuelo TAM JJ8214.

El grupo llega a Chile para realizar una serie de conciertos en celebración de sus 45 años de existencia.

Comenzarán cantando en la clausura del Festival de la Patagonia, el día 17 de julio, para terminar con un gran concierto en el Teatro Caupolicán el día viernes 30 de julio a las 21h00.

El pimiento tema escrito por el músico, cantautor y director de teatro chileno Víctor Jara en 1965. Víctor Jara ejerció como director artístico del grupo Quilapayún entre los años 1966 y 1969. El arreglo y la composición musical de la canción en la versión actual es la obra del grupo Quilapayún y apareció en el álbum "QUILAPAYÚN à Palau".

Para el concierto del Caupolicán, recibirán, de cuerpo presente, el saludo musical de numerosos artistas chilenos provenientes de distintos horizontes del canto popular. Entre ellos, los grupos Illapu, Los Jaivas, Crisálida, Newen y Napalé. Y entre los solistas Magdalena Matthey, Vasti Michel y Francisco Villa. El grupo anuncia también otros invitados sorpresa para este magno evento.

QUILAPAYÚN / CHILE / CAUPOLICÁN

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Le groupe arrive au Chili pour effectuer une série de concerts pour fêter ses 45 ans d'existence.
Il débutera lors de la clôture du Festival de Patagonie, le 17 juillet, et terminera avec un grand concert au Théâtre Caupolicán de Santiago le vendredi 30 juillet à 21h00.
Pour le concert du Caupolicán, l'ensemble recevra, en direct-live, les salutations musicales de nombreux artistes Chiliens provenant de différents horizons de la chanson populaire. Parmi eux, les groupes Illapu, les Jaivas, Crisálida, Newen et Napalé. Et parmi les solistes, Magdalena Matthey, Vasti Michel et Francisco Villa. Le groupe réserve aussi d'autres invités-surprise pour ce grand événement.

jeudi 8 juillet 2010

PEINE RÉDUITE POUR MANUEL CONTRERAS

Condamné l'an dernier en appel à une double peine de perpétuité pour les meurtres de Carlos Prats et de son épouse, Manuel Contreras ne devra finalement purger que 17 ans de prison dans ce dossier, en vertu de cet ultime jugement.

La Cour suprême a estimé que le général à la retraite pouvait bénéficier d'une "semi-prescription", une disposition du code pénal chilien permettant de réduire les peines lorsque les magistrats jugent qu'il s'est passé suffisamment de temps entre les faits et le procès.


L'ancien brigadier Pedro Espinoza a lui aussi vu sa peine réduite de 20 à 17 ans de prison, même si la Cour a jugé la Direction du renseignement national (DINA), la police secrète dirigée par Contreras au début du régime Pinochet, coupable d'avoir piégé la voiture des époux Prats tués dans l'explosion de leur véhicule à Buenos Aires.


Manuel Contreras, qui fut un temps le bras droit du général Pinochet, a accumulé des peines de plus de 200 ans de prison au total, dans le cadre de plusieurs procès pour des violations des droits de l'Homme commises sous la dictature qui a fait plus de 3.000 morts et disparus.

De puissants jets de particules expulsés par un trou noir

"Cet objet, aussi appelé microquasar, souffle une large bulle de gaz chauds, de 1.000 années lumières (1 AL = 9400 milliards de km) de diamètre, deux fois plus grande et des dizaines de fois plus puissante que les autres microquasars connus", relève l'Observatoire européen austral (ES0).
La bulle, en expansion depuis "au moins 200.000 ans", enfle à la "vitesse de près d'un million de kilomètres par heure", ajoute l'ESO dans un communiqué.
Deux astronomes de l'Observatoire astronomique de Strasbourg (France) et leur collègue de l'University College de Londres ont découvert ce microquasar à 12 millions d'années lumières de la Terre, grâce au Very Large Telescope (VLT) de l'Eso au Chili et au télescope spatial Chandra X-Ray de la Nasa.
"Ce trou noir n'a que quelques masses solaires, mais c'est une version miniature des quasars et radio galaxies les plus puissants, qui contiennent des trous noirs ayant des millions de fois la masse du Soleil", explique Manfred Pakull, principal auteur de l'étude.
Ce petit trou noir stellaire (formé par l'effondrement d'une seule étoile) pourrait, selon les astronomes, permettre de mieux comprendre les phénomènes à l'oeuvre dans les trous noirs supermassifs au centre des galaxies.
Le tourbillon de matière à haute température, spiralant à grande vitesse autour d'un trou noir, avant d'y être englouti, peut relacher une énorme quantité d'énergie. Les jets s'échappant de trous noirs supermassifs peuvent atteindre des centaines de milliers d'années-lumière.
Mais pour les trous noirs stellaires, l'énergie produite par la chute de matière est d'ordinaire "transformée majoritairement en rayons X et non en jets", souligne le Centre national français de la recherche scientique (CNRS) dans un communiqué.
Quand les deux jets de matière émis en directions opposées par le microquasar "entrent en contact avec le gaz du milieu interstellaire, ils déclenchent une onde de choc qui provoque un échauffement et accélère l'expansion de la bulle", précise le CNRS.

mercredi 7 juillet 2010

BOLIVAR ET MANUELITA, « UNIS » POUR TOUJOURS À CARACAS

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COPIE DE TECLA WALKER DE
L'AQUARELLE DE MARCOS SALAS
 
Manuelita, ou « la Libertadora del Libertador » [la Libératrice du Libérateur], comme on la surnomme en Amérique Latine, est connue pour avoir sauvé Simón Bolivar d’un attentat projeté par ses proche en 1828. Elle l’a accompagné sur les champs de bataille et est considérée comme une icône féministe. Elle est morte en 1856, de diphtérie, à Paita au Pérou où elle avait été bannie. Elle avait été enterrée dans une fosse commune et le coffret ne remporte qu’un peu de terre de Paita, souligne BBC mundo.

mardi 6 juillet 2010

ART CHINOIS AU CHILI

Des peintures réalistes de mineurs de charbon chinois, aux représentations abstraites de personnages d'opéras traditionnels chinois,en passant par des peintures à l'huile, des sculptures, et des installations, 83 oeuvres au total dévoilent au visiteur un panorama de l'art chinois contemporain.
Intitulé "Traverser l'Horizon, l'Art chinois contemporain", l'exposition est le premier de son genre présenté au Chili.

Cette exposition s'inscrit dans le cadre de la semaine de l'art chinois au Chili, ayant pour thème "Semaine d'Art, la Chine d'aujourd'hui". Elle sera suivie par une conférence et de 3 performances folkloriques.

Lu Fan, l'Ambassadeur de Chine au Chili, a affirmé que les évènements artistiques arrivent à point nommé, en cette année de 40ème anniversaire de l'établissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Chili.

Jorge Pizarro. Président du Sénat du Chili

"Cette représentation artistique est un cadeau de la Chine pour le bicentenaire de la lutte du Chili pour son indépendance. Vous devez savoir que ces magnifiques oeuvres d'art proviennent du pays le plus éloigné du Chili sur la planète."

Ces pièces des 24 artistes chinois seront présentées au Musée National d'Art du Chili pendant 1 mois. De l'autre côté, en Chine, les amateurs d'art auront l'opportunité d'apprécier l'art contemporain chilien dans une exposition qui aura lieu en septembre à la Biennale d'Art de Beijing.
Source: CCTV

lundi 5 juillet 2010

MISSION PLANCK : L’UNIVERS PASSÉ ENFIN RÉVÉLÉ

Il témoigne des premiers instants de l’Univers, qu’il a traversé pendant près de 13,7 milliards d’années avant de parvenir jusqu’à nous. Dans certaines directions, on voit en superposition le rayonnement issu de divers objets astrophysiques, notamment notre Galaxie, la Voie lactée. Grâce aux observations de Planck à neuf fréquences différentes, et grâce à des techniques sophistiquées d’analyse d’images, il est possible de distinguer ces différents rayonnements. Ils deviendront des produits scientifiques distincts de grande importance, tant pour les astrophysiciens que pour les cosmologistes, et seront rendus publics fin 2012.

A la recherche des premiers instants de l’Univers

Le satellite Planck de l’ESA observe actuellement tout le ciel dans le domaine des micro-ondes (1). L’objectif principal de la mission Planck est d’observer le rayonnement fossile, c’est-à-dire la lumière issue des premiers instants de l’Univers. Les minuscules fluctuations de température de ce rayonnement portent la trace des germes des grandes structures cosmiques qui se sont formées plus tard, comme les galaxies ou les amas de galaxies. Néanmoins, à ce rayonnement fossile s’ajoute une brume de lumière d’avant-plan issue de notre propre Galaxie. Il s’agit de l’émission du milieu interstellaire, mélange de gaz et poussières qui remplit notre Voie lactée. Cette émission de notre Galaxie ne masque pas le rayonnement fossile, mais se superpose à celui-ci.

Une image riche à analyser

Cette première image de tout le ciel représente une synthèse particulière de toute l’information que Planck est en train de collecter. Elle a été spécifiquement traitée pour mettre en valeur l’émission de notre Galaxie. D’autres traitements peuvent en revanche mettre en exergue la partie cosmologique. Pour y arriver avec la précision requise, les équipes scientifiques de Planck ont développé un système dédié très sophistiqué d’analyse d’images (2), qui utilise toute la finesse et la sensibilité exceptionnelles des images de Planck dans ces neuf bandes de fréquence.

Comment séparer les rayonnements galactiques et fossiles ?

« La structure granulaire du rayonnement fossile est la plus manifeste dans les régions en haut et en bas de l’image, où l’émission de notre Galaxie est plus faible, » nous explique le responsable scientifique de l’instrument HFI, Jean-Michel Lamarre du Laboratoire d’étude du rayonnement et de la matière en astrophysique (3). « Par ailleurs, une partie importante du ciel montre différentes régions de la Voie lactée, très brillante le long du plan galactique (la large bande horizontale centrale claire), mais qui s’étend aussi au-dessus et au-dessous, même si elle y est moins intense. » !

Jean-Loup Puget, directeur de recherche du CNRS à l’Institut d’astrophysique spatiale (4) et responsable scientifique du consortium de laboratoire qui a construit l’instrument HFI, explique que « le milieu interstellaire de la Voie lactée est composé de nuages de gaz et de poussières de différente composition, température, et densité. Heureusement, les différentes phases du milieu interstellaire émettent dans des bandes de fréquences, des « couleurs » différentes ; ces signatures peuvent être utilisées pour séparer l’émission galactique, et donc pour les soustraire des images afin d’extraire le rayonnement fossile, de la même façon que le cerveau humain est capable d’isoler la voix d’une personne qui parle au milieu d’un groupe en pleine discussion. L’analyse de la composante interstellaire donnera des informations précieuses sur les mécanisme de formation des étoiles dans notre Galaxie.»

Le fruit de 17 années de préparation

François Bouchet, directeur de recher che du CNRS à l’Institut d’astrophysique de Paris (5), coordinateur scientifique et responsable du traitement des données, souligne : « Après 17 ans de travaux préparatoires un peu arides, nous avons enfin sur nos écrans ces données qui recèlent des éléments de réponses à des questions cosmologiques dans la continuation des grandes interrogations sur l’Univers et l’origine qui agitent l’humanité depuis les temps les plus reculés ». Mais les principaux résultats cosmologiques demanderont près de deux années supplémentaires de collecte, de traitement et d’analyse des données. Pendant ce temps, l’analyse détaillée de l’émission galactique permettra une grande amélioration de notre connaissance de la structure de la Voie lactée.

(1) Entre 30 et 857 GHz, soit les domaines submillimétrique, millimétrique, et centimétrique
(2) Ce système est composé du centre d’opération de HFI basé à l’Institut d’astrophysique spatiale et du centre de traitement des données situé à l’’Institut d’astrophysique de Paris, tout deux financièrement soutenus par le CNES.
(3) LERMA, Observatoire de Paris, UPMC, CNRS, ENS, Université de Cergy-Pontoise.
(4) IAS, Université Paris-Sud 11, CNRS, Observatoire des Sciences de l’Univers-Institut National des Sciences de l’Univers.
(5) IAP, UPMC, CNRS, Observatoire des Sciences de l’Univers-Institut National des Sciences de l’Univers.

dimanche 4 juillet 2010

test

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MATCH CHILI - ITALIE À SANTIAGO DU CHILI 1962







« MATCH CHILI - ITALIE À SANTIAGO DU CHILI 1962»
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Chili - Italie 1962

Giorgio Ferrini de l'Italie est accompagné par des policiers chiliens… Photo Wikipedia
Voilà comment David Coleman, présentateur télé à la BBC, présenta le détestable Chili-Italie comptant pour le groupe B du Mondial 1962 (diffusé en différé). (Voir la vidéo...)
L’extrême tension qui entoure ce match s’est construite dans la presse. D’après les médias locaux, deux confrères italiens auraient plaisanté sur la laideur et les mauvaises mœurs des Chiliennes. Leurs propos, déformés, ont alimenté une haine anti-italienne qui s’est traduite par des agressions dans la rue.
Dans un Stade national de Santiago du Chili chauffé par 66 000 spectateurs, le match dérape très tôt. Dès la 12e seconde de jeu, une première faute est sifflée par l’arbitre anglais, Ken Aston.
Quelques instants plus tard, l’homme en noir exclut l’Italien Giorgio Ferrini après une vilaine faute. Le joueur du Torino, qui refuse de quitter le terrain, provoquera une interruption du match pendant 8 minutes.
Ce sont finalement des policiers chiliens qui viendront le chercher… A deux autres reprises, les forces de l’ordre s’immisceront sur la pelouse afin d’aider l’arbitre. Celui-ci exclura ensuite un autre Italien, le défenseur Mario David. Le match se clôturera par une victoire du Chili (2-0).

vendredi 2 juillet 2010

Les joueurs reçus en héros

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Le milliardaire conservateur Sebastián Piñera, Président de la République, a reçu le jeudi 01 juillet 2010 les joueurs, le corps technique et les dirigeants de la Sélection chilienne de Football qui a participé au Mondial de l'Afrique du Sud 2010. Photo Alex Ibañez.
«Le Mondial est fini pour le Chili mais nous savons que nous avons une grande sélection et nous pouvons regarder l'avenir avec beaucoup d'espoirs pour la Coupe du monde 2014 au Brésil», a déclaré le président. Plusieurs milliers de personnes, massées devant le Palais présidentiel de la Moneda, ont acclamé les joueurs de «la Roja», sortis sur le balcon après s'être vu remettre chacun par le chef de l'Etat une «médaille du Bicentenaire», pour les 200 ans d'indépendance du Chili. (Avec AFP)