Parmi des milliers de candidats la Néotoulousaine d'origine chilienne a su imposer sa différence. « C'est Sinclair qui m'a annoncé la nouvelle. Jusqu'au bout j'ai cru qu'il allait me dire que je n'étais pas prise » explique-t-elle encore toute émue de l'honneur qui lui a été fait. Et il fut long le chemin qui devait la conduire aux phases finales. Son petit ami Etienne Didot, joueur du TFC, et premier fan de Maria Paz, l'avait alors inscrite en cachette. Lui, n'a jamais douté qu'elle parviendrait à Baltard. Visiblement, à raison.
Place a Baltard
Celle qu'André Manoukian a décrite comme « folle dingue » sait que le chemin reste long. Les répétitions pour le prime time ont d'ores et déjà commencé et la belle chilienne s'est mise au travail avec le sérieux et l'enthousiasme nécessaires. Elle se défend d'avoir une quelconque ambition pour la suite des événements. « Je ne me vois pas forcément en gagnante. Je n'espérais même pas arriver jusque-là alors ce qui reste à venir c'est rien que du bonus » explique la jeune femme de 20 ans. Bien sûr la gloire a ses inconvénients. Être à Paris pour la Nouvelle Star signifie aussi être éloignée pour une durée indéterminée de ses amis, de sa famille, et surtout de son conjoint. « Évidemment c'est difficile pour moi. Malgré tout je ne vis pas ça comme un sacrifice mais plutôt comme une chance » explique-t-elle, déterminée. Quoi qu'il en soit pour la suite, 2009 est placée sous le signe de la réussite aussi bien pour son ami, qui brille avec le TFC, en championnat comme en coupe, et elle qui gravit avec une fraîcheur désarmante tous les échelons de la célèbre émission. À croire qu'une armée d'anges gardiens s'est penchée sur son destin.