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PHOTO CRISTÓBAL OLIVARES |
V.C., 12 ans et son frère F.C., 6 ans, à Ercilla. Leur père et leurs frères ont été accusés à tort de meurtre et ils ont vécu une violente descente de police chez eux.
Ces peuples autochtones, spoliés de leurs terres, tentent actuellement d'obtenir des sièges réservés dans l’Assemblée constituante en gestation, afin de faire valoir leurs droits. Le photographe Cristóbal Olivares a documenté le lourd vécu des jeunes mapuches, régulièrement confrontés aux bavures policières.
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Lors du rite «Ngillatun», qui renforce les liens au sein de la communauté.
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L'Araucaria est l'arbre symbole de la région, essentiel à la vie économique. Il n'est trouvé quasiment qu'en Auracanie, territoire anciennement mapuche et dont seule une partie a été récupérée.
Lors du rite «Ngillatun», qui renforce les liens au sein de la communauté.
Les Mapuches considèrent la nature comme sacrée.
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T. H., 9 ans, a assisté à plusieurs arrestations et à l'emprisonnement de son père.
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La récupération du territoire ancestral est une revendication majeure des Mapuches, et dans leur lutte pour l'obtenir, les militants vivent une violente répression, permise par une loi antiterroriste héritée de la dictature. F.H a 21 ans et vit sur des terres récupérées en Araucanie. Avec sa famille, ils sont harcelés par la police.
Israel Hernandez Huentecol tient une grenade lacrymogène, utilisée par la police antiémeute et retrouvée près de sa maison à Curaco. Son frère Brandon a été tué par la police.
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Brandon Hernandez Huentecol a reçu des tirs dans le dos. Le sergent Christian Rivera, auteur de la bavure, a écopé de trois ans de prison avec sursis. Brandon a encore 80 billes de plomb dans le corps, il en a reçu plus de 130.
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Près de Collipulli, en Araucanie. Cette région a été labelisée «zone rouge» en raison des conflits entre l'État, les propriétaires terriens et les communautés mapuches.
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Lors d'une cérémonie traditionnelle, appelée «Ngillatun», dans laquelle est demandée le renforcement de l'unité de la communauté.
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La police antiémeute dans les rues de Santiago, en 2019. C'est ce corps de police qui est mis en cause dans de nombreuses violences contre les Mapuches.
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Paysage d'Araucanie, terre sacrée des Mapuches.
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Différentes compagnies forestières brûlent les forêts pour renouveler la production dans la région du Biobio. Souvent ils perdent le contrôle et les feus s'étendent, causant des dommages environnementaux et affectant les villages proches.
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Des arbres coupés et empilés près de Queule. Les compagnies forestières exploitent les terres Mapuches depuis des décennies, et certaines espèces de la faune et la flore locale sont maintenant en danger.
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Teresa Marín tient une photo de son fils Camilo Catrillanca, tué par la police en novembre 2018, alors qu'il avait 24 ans. Camilo était un leader politique, à la tête du mouvement étudiant dans sa région. Il a été tué alors qu'il était sur un tracteur, en compagnie d'un mineur. Il avait une fille de 6 ans et sa femme était enceinte.
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À gauche : S. T., 14 ans, a reçu des tirs lors d'une descente de police chez elle à Pidima. Depuis avril 2017, elle vit avec 5 balles dans sa jambe gauche. A droite : Belén Curamil, fille du leader mapuche Alberto Curamil, sorti de prison récemment, porte un kultrun, un instrument traditionnel.
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Fabiola Antiqueo, 20 ans, a reçu un tir de grenade lacrymogène dans son oeil droit par la police antiémeute en mai 2017. Elle a perdu son oeil.
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À gauche, des impacts de balles tirées par la police à un arrêt de bus, à Temucuicui. A droite, le frère de F.T., 7 ans, a été touché à la jambe lors d'une descente de police chez eux, à Temucuicui. Chaque fois que sa mère entend la police, elle cache ses enfants dans la salle de bain.
Bio : Cristóbal Olivares (Santiago, Chili 1988) est un photographe documentaire avec un intérêt particulier pour les affaires sociales. Il est le co-fondateur de Buen Lugar Ediciones , une initiative éditoriale indépendante qui publie des livres et des zines de photographie. *