A Lima, la Direction générale d’Epidémiologie (DGE) du ministère de la Santé a notamment annoncé avoir intensifié sa surveillance autour du transit en provenance du Mexique et des Etats-Unis, pour anticiper sur d’éventuels symptomes grippaux graves chez des voyageurs. "Le moindre cas détecté sera évalué par une équipe de spécialiste à titre préventif", a ajouté la DGE. Aucun cas n’a été détecté à ce jour au Pérou, selon la DGE qui a activé un Plan national de préparation à une pandémie de grippe, et diffusé des messages de prévention pour éviter la contagion des infections respiratoires, comme se couvrir la bouche pour tousser ou éternuer, et se laver les mains après. Au Chili, le ministère de la Santé a lui aussi activé un plan de prévention, qui prévoit une série de mesures, dont l’alerte du personnel de santé et de l’opinion publique, à travers sa Commission nationale de réponse aux épidémies et urgences sanitaires. Le ministère a indiqué dans un communiqué rester "attentif à l’évolution de l’épidémie", et assuré que "la moindre évolution, ou alerte en provenance de l’Organisation mondiale de la santé, sera communiquée à l’opinion publique". L’OMS s’est dite vendredi "très inquiète" de l’apparition d’un virus de grippe porcine se transmettant d’homme à homme et suspecté d’avoir causé la mort de près de 60 personnes au Mexique, tandis que huit cas étaient détectés aux Etats Unis.