Métabolisme de l’alcool. Aldéhyde déshydrogénase |
Environ 20% de la population asiatique est dépourvue de cet enzyme et chez ces sujets, l'alcool "produit une réaction si forte qu'elle dissuade d'en prendre", a-t-il souligné.
Le vaccin s'appuierait sur le même principe, en augmentant les malaises, les nausées, la tachychardie.
"Avec le vaccin, l'envie de prendre de l'alcool va être grandement réduite en raison des réactions", a déclaré jeudi le Dr Asenjo à Radio Cooperativa.
Le vaccin a déjà été testé avec succès chez des rats rendus dépendants à l'alcool, obtenant une diminution de 50% de la consommation. "L'idée est que la diminution pourrait être d'entre 90 et 95% chez les êtres humains", a déclaré le chercheur.
Le vaccin consiste à provoquer la mutation dans les cellules du foie, via un virus sur lequel les chercheurs travaillent actuellement.
Il fontionnerait sur le même principe que les patches ou comprimés pour combattre l'addiction, mais avec une efficacité supérieure, "en affectant spécifiquement les cellules du foie, et sans les effets collatéraux des patches qui affectent toutes les cellules", selon le Dr Asenjo.
En 2011, les cellules en vue du virus vont être produit à grande échelle en vue de tests sur animaux pour déterminer le dosage. "Puis en 2012 une première phase de tests pourrait être effectués sur des humains", selon Asenjo.
En marge des déhydrogénases actives, dont le principe est connu, des chercheurs américains ont découvert récemment une variation du gène "CYP2E1" qui protégerait contre l'alcoolisme en agissant de façon différente, non dans le foie mais dans le cerveau, ouvrant potentiellement une autre voie à des traitements préventifs.