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vendredi 9 octobre 2009

Chili : problèmes avec les normes fondamentales du travail

En particulier, le droit de grève est limité pour les travailleurs du secteur public, qui se voient également interdire les négociations collectives. Dans le secteur privé, le fait de licencier les grévistes n’est pas illégal. De plus, les employeurs peuvent remplacer les grévistes et choisir de négocier ou non avec les syndicats.

Il existe de nombreux rapports de discrimination anti-syndicale et ceux-ci indiquent que la loi offre une protection insuffisante aux membres des syndicats et aux organisateurs syndicaux. De plus, le gouvernement a mis fin à sa correspondance avec la Commission d’experts de l’OIT pour l’application des conventions et recommandations.

Le rapport observe que, malgré des dispositions légales relativement correctes à l’égard de la discrimination, dans la pratique, les femmes ont plus difficilement accès à des emplois de qualité et reçoivent des salaires moins élevés. Alors que le décalage entre les hommes et les femmes a diminué ces dernières années, la participation des femmes à l’économie et, plus particulièrement, aux postes de direction est très faible. Les personnes handicapées et les autochtones sont également désavantagés en termes d’emploi.

La législation contre le travail des enfants est adéquate, mais le travail des enfants reste un problème, principalement dans l’agriculture, le travail ménager, les supermarchés, les restaurants, la vente de rue et la construction. Cependant, le gouvernement a fait des progrès en prenant des mesures en vue de prévenir et d’éliminer le travail des enfants.

Le rapport indique également que, si le Chili s’applique à établir une nouvelle législation de lutte contre la traite des êtres humains, le système actuel de traitement légal des cas de traites des êtres humains présente de très importants retards, rendant les poursuites très difficiles.