La mesure a été décidée après l'émergence inexpliquée, il y a deux semaines, d'une colonne permanente de vapeur de plus de 60 mètres de haut, pendant les travaux d'exploration réalisés par l'entreprise Geometrica del Norte, détenue majoritairement par le groupe d'énergie italien Enel.
Le groupe avait entamé ses forages en profondeur en juillet 2008, dans un secteur de ravin, afin d'évaluer le potentiel géothermique de la zone, à 4 km environ du champ de geysers du volcan El Tatio à 4000 m d'altitude, qui attirent chaque année plus de 100.000 touristes.
Le groupe avait entamé ses forages en profondeur en juillet 2008, dans un secteur de ravin, afin d'évaluer le potentiel géothermique de la zone, à 4 km environ du champ de geysers du volcan El Tatio à 4000 m d'altitude, qui attirent chaque année plus de 100.000 touristes.
La Commission régionale de l'Environnement (Corema) a été saisie par des élus locaux, notamment de la région d'Antofagasta (1.200 km au nord de Santiago), dénonçant les dégâts collatéraux des forages, avec le bruit et les vibrations, sur la faune locale, notamment les vigognes, un type de lama.
L'entreprise foreuse s'est défendue en assurant avoir pris toutes les précautions environnementales requises.
Mais la Corema, en prononçant la "paralysie indéfinie" des forages, a enjoint l'entreprise de tout mettre en oeuvre pour contrôler et atténuer le phénomène créé, et lui a donné un délai de deux semaines pour présenter des arguments qui pourraient justifier une reprise du programme.