Cette fissure dans le glacier de Pine Island dans la partie occidentale de l’Antarctique est longue d’au moins 30 kilomètres et profonde de 50 mètres, a indiqué jeudi l’agence spatiale américaine. L’iceberg devrait être complètement formé d’ici début 2012.
La fracture, qui s’élargit de deux mètres par jour, produira un iceberg d’environ 880 km2, ont calculé les glaciologues, qui soulignent que ce phénomène ne résulte pas du réchauffement climatique, mais d’un cycle naturel.
De tels icebergs se forment périodiquement dans l’Antarctique. Le dernier en date s’était détaché du glacier de Pine Island en 2001 et les scientifiques s’attendaient à ce que ce phénomène se reproduise rapidement.
La dernière fissure a été détectée pour la première fois fin septembre par les chercheurs de la Nasa, qui surveillent les changements dans les glaces antarctiques via des observations régulières par avion.
Ces observations aériennes visent à combler le fossé entre la fin du fonctionnement du satellite ICESAT (Ice, Cloud and land Elevation Satellite) en 2009 et le lancement de son successeur ICESAT 2 en 2016.