PHOTO DAVID VELÁSQUEZ |
RSF avait dénoncé courant 2011 ces "agressions intentionnelles" des forces de l'ordre.
L'analyse de RSF "nous surprend énormément", a réagi mercredi le porte-parole du gouvernement chilien, Andres Chadwick. "Le gouvernement a pour principe fondamental le respect absolu pour la liberté de la presse, la liberté d'expression et le travail que réalisent les médias", a-t-il ajouté.
"L'an dernier, nous avons eu malheureusement quelques situations liées aux manifestations, où quelques journalistes ont été arrêtés, des situations que le gouvernement n'approuve en rien", a souligné M. Chadwick.
Des explication ont été demandées à la police dans chaque cas et des réunions avec la hiérarchie policière ont eu lieu pour "éviter" que se renouvelle ce type de situations, a assuré M. Chadwick.
Le rapport de RSF a aussi relevé au Chili en 2011 des cyber-attaques d'origine indéterminée contre des sites alternatifs de journalisme et l'explosion d'un engin artisanal, causant des dégâts matériels légers, contre le quotidien La Tercera.