SEBASTIÁN PIÑERA SON ÉPOUSE CECILIA MOREL ET JOSÉ MUJICA PRÉSIDENT URUGUAYEN, QUI ACCOMPAGNAIT SON HOMOLOGUE CHILIEN LORS DE CETTE VISITE EN ANTARCTIQUE LE 13-01-2012. PHOTO HUGO ADONIS |
Le président chilien a également souligné que son pays souhaite devenir un pionnier de la recherche scientifique et du développement touristique de ce continent dont il a relevé l’importance en matière de biodiversité et de réserves d’eau douce.
En outre, Sebastián Piñera a observé que le Chili est devenu une porte d’entrée pour la région méridionale et un fournisseur de services pour les pays y effectuant des activités. Il a aussi rappelé l’étendue des revendications territoriales de son pays en Antarctique. Ces dernières, fixées par un décret datant de 1940 du ministère chilien des Affaires étrangères, couvrent un territoire de 1 250 257 kilomètres carrés.
Pour sa part, le président uruguayen, qui accompagnait son homologue chilien lors de cette visite, a rappelé que « dans un monde où il existe plusieurs cercles très puissants, les Latino-américains doivent s’unir dans le respect des souverainetés mutuelles et réaffirmer les droits de chaque nation afin de surmonter ensemble les difficultés ». Il a aussi salué le travail de Sebastián Piñera en Antarctique.
L’Uruguay et le Chili sont tous deux signataires du Traité de l’Antarctique entré en vigueur en 1961. Le président Piñera a d’ailleurs signifié son désir d’affermir son engagement à titre de « garant et de gardien des principes » de cet accord. Le gèle des revendications territoriales, l’utilisation du continent à des fins pacifiques et la liberté de recherche scientifique font partie des dispositions principales contenues dans ce traité.
SD