Une troisième chaîne, la plus importante, Fasa, qui compte des pharmacies au Chili, au Pérou et au Mexique, avait reconnu dès 2009 sa responsabilité dans une collusion sur les prix et conclu un accord à l'amiable avec le fisc, moyennant le versement d'un million de dollars.
L'affaire d'entente, qui a éclaté en 2008, avait profondément choqué au Chili, d'autant qu'elle portait sur trois chaînes accaparant 97% du marché et touchait certains médicaments sensibles, contre ceux contre le diabète ou l'épilepsie.
Le président Sebastian Piñera a salué mardi le jugement sanctionnant un attentat contre la libre concurrence.
L'affaire dite des prix pharmaceutiques a ouvert la voie ces trois dernières années à une série de scandales portant sur la consommation et la concurrence au Chili, un marché dynamique, mais hyper-concentré.
Début décembre, le secteur agroalimentaire a été secoué par une affaire d'entente illicite entre des producteurs de poulet concentrant 90% du marché de la viande la plus consommée au Chili. Quatre importants groupes de grande distribution ont fait l'objet de perquisitions, dans une enquête pour collusion présumée sur les achats et entrave à la concurrence.