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DES MILLIERS D'ÉTUDIANTS CHILIENS RÉCLAMENT UNE RÉFORME DU SYSTÈME ÉDUCATIF À SANTIAGO LE 28 JUIN 2012. PHOTO MARTIN BERNETTI
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« Je me sens frustré parce que je sens qu’on ne nous écoute pas, clame-t-il. On n’a absolument rien réussi à obtenir. Le dialogue ici au Chili n’existe pas. Parce que les hommes politiques tentent toujours de nous avoir. Tout ce qu’ils font c’est enrichir les riches et appauvrir les pauvres, et continuer à considérer l’éducation comme un produit, comme un marché. »Dans la population, certaines réformes en discussion au Congrès sont appréciées. Comme la réduction d’impôts pour les familles dont les enfants étudient dans le semi-public. Mais si elles allègent leur charge, elles ne changent pas le système. Elles le renforcent. Les scènes de saccage participent aussi à faire baisser le soutien populaire. Or, sans l’empathie des gens, ce regain de mobilisation ne pourra que s’essouffler une nouvelle fois.