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Un mineur sauvé en 2010 d’un accident de mine à Copiapó, après avoir passé soixante-neuf jours sous terre, a vu cette fois sa maison disparaître sous les eaux. Plus de 5 500 sinistrés sont toujours accueillis dans des abris et dépendent des aides envoyées par le gouvernement. La région est en état d’urgence et craint des séismes.
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Une anomalie climatique annoncée
Le désastre de ces derniers jours, explique un autre article de La Tercera, « provient d’un flux d’air froid en altitude dans la cordillère qui, en principe, ne touche pas cette région du nord du pays, et ce flux a transporté des courants venus de la zone équatoriale, chargés de vapeur d’eau ».
Le météorologue américain d’AccuWeather Jason Nicholls, un habitué de l’observation du climat en Amérique du Sud, indique à La Tercera que «l’anomalie climatique » qui a frappé le nord du Chili était annoncée dans tous les modèles de prévisions météorologiques. Le phénomène extrême qui a touché cette région réputée pour sa sécheresse pourrait être lié aux changements climatiques, même si les experts se refusent à établir un lien direct.
Se gardant d’évoquer un manque d’anticipation de l’événement par les services de météo du Chili, Jason Nicholls souligne qu’il espérait que « les médias chiliens et les météorologues locaux auraient donné l’alerte ».