vendredi 13 décembre 2013

COLLOQUE INTERNATIONAL « L'OPÉRATION CONDOR »

Le Colloque aura lieu le vendredi 13 décembre 2013 de 9h à 20h, Salle Clémenceau du Palais du Luxembourg, 15, rue de Vaugirard- 75006 Paris.

Inscriptions closes: nombre limité de places atteint

Le magistrat espagnol Baltasar Garzón sera le Président d’Honneur de ce Colloque. Seront présents à cet événement : M. Martín Almada qui a découvert les archives paraguayennes de l’Opération Cóndor ; le politologue Gabriel Périès, spécialisé en pratique du terrorisme d’État ; M. John Dinges (EE.UU), auteur de « Les années Cóndor » et des conférenciers de renom de l’Amérique latine, de France et d’Espagne. M. Federico Villegas Beltrán, Directeur général des Droits de l’Homme du Ministère des Relations extérieures et du Culte de la République Argentine y participera également.

Le samedi 14 décembre 2013, le Colloque se poursuivra, à partir de 15 h, au siège de l’Ambassade de la République Argentine en France (6, rue Cimarosa, 75116 Paris) avec les mêmes intervenants et avec la participation aussi de Mme Stella Calloni, auteur du livre « Opération Cóndor, pacte criminel », de Me Rico, avocat de la cause Cóndor, et de victimes de l’Opération Cóndor. Ces interventions seront suivies d’un débat avec le public.
Direction du Collectif pour la Mémoire :
Mmes Alicia Bonet-Krueger et Estela Belloni
collectif.argentin@gmail.com
Chargé d’Affaires a.i de l’Ambassade de la
République Argentine en France :
M. le Ministre Edgardo Malaroda
www.efran.mrecic.com.ar

vendredi 6 décembre 2013

LE CHILIEN QUI ENCHAÎNE LE SPORT À L'ÉDUCATION

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 PROFESSEUR D’ÉDUCATION PHYSIQUE. CARLOS ALBERTO HIDALGO GONZALEZ
« Je ne sais pas ce qui m'attend en rentrant au Chili, je vais surement être convoqué par le juge ». Mercredi 4 décembre, Carlos Alberto Hidalgo Gonzalez s'est envolé pour Valparaíso où son avenir reste incertain. 
Le 22 novembre dernier, ce professeur d'éducation physique, fondateur de l'association Cultura Urbana Chile qui vient en aide aux enfants des quartiers défavorisés, s'est enchaîné à l'un des balcons de La Moneda, demeure présidentielle chilienne, dans l'espoir de trouver le financement nécessaire pour se rendre à Paris, au Forum social mondial du sport organisé par l'Agence pour l'éducation par le sport (Apels). « C'était vraiment la tentative de la dernière chance », commente-t-il. Un geste désespéré mais payant. « Au Chili, la télévision a énormément d'influence, j'ai fait cela pour alerter les médias ».

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CARLOS ALBERTO HIDALGO GONZALEZ S’EST ENCHAÎNÉ À L’UN DES BALCONS DE LA MONEDA. PHOTO UPI 

Informé de cette histoire, le philanthrope Leonardo Farkas, très connu au Chili pour son don d'1,5 millions d'euros lors du Téléthon 2008 et pour avoir remis un chèque de 7 000 euros à chacun des trente-trois mineurs chiliens, décide de payer son voyage – soit 2 500 euros - ainsi que celui de Marjorie Panailillo, une autre membre de l'association. Mais la parenthèse parisienne a pris fin avec la clôture du forum et le prix des nouveaux espaces sportifs reçu pour récompenser ce projet.

Carlos Alberto Hidalgo Gonzalez a toujours des idées pour aider les jeunes chiliens mais il a besoin de financement pour les mettre en œuvre. Désormais connu, il espère qu'il pourra faire avancer les choses. Une popularité naissante qui est aussi un gage de sécurité. « Nous travaillons beaucoup à Glorias Navales, c'est une cité très dangereuse, il faut être capable de se défendre. C'est pour cette raison que nous nous déplaçons en planche à roulettes, cela peut servir d'arme si besoin est. Mais maintenant que Carlos est célèbre, on est plus tranquille », raconte Alexandra Ramirez Sanchez, numéro 2 de l'association, également venue à Paris pour présenter l'association.
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CARLOS S’EST ENCHAÎNÉ À L’UN DES BALCONS DE LA MONEDA, DANS L’ESPOIR DE TROUVER LE FINANCEMENT NÉCESSAIRE POUR SE RENDRE À PARIS
Carlos Alberto Hidalgo Gonzalez s’est enchaîné à l’un des balcons de La Moneda, demeure présidentielle chilienne, dans l’espoir de trouver le financement nécessaire pour se rendre à Paris, au Forum social mondial du sport organisé par l’Agence pour l’éducation par le sport (Apels). 

LE SPORT, VECTEUR D'ENSEIGNEMENT

Vingt-quatre personnes, dont la majeure partie est bénévole, participent à l'action de Cultura Urbana Chile. L'association utilise la culture urbaine comme vecteur d'éducation pour aider les enfants chiliens. « J'ai grandi dans le ghetto et je voulais développer cette culture propre à la rue, une culture et une façon de vivre qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Je pense que ce projet a sauvé ma vie et je voulais partager ça avec d'autres personnes ». Carlos Alberto mûrit ce projet depuis 1996 et ce n'est finalement qu'en 2003, période pendant laquelle il étudie à l'Université de Playa Ancha – Valparaíso, qu'il débute concrètement.


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La culture urbaine est riche et rassemble toutes les activités qui se pratiquent dans la rue : le « parkour », discipline rendue célèbre par les Yamakasi qui consiste à se déplacer rapidement en surmontant les obstacles de l'environnement, le break dance, le skate… Mais en toile de fond, il s'agit d'éducation, d'enseignement. « La technique n'est pas importante, ce n'est qu'un prétexte pour inculquer certaines valeurs aux jeunes ». Les valeurs, c'est ce que prône Carlos Alberto. Trois sont pour lui fondamentales : « l'amour, le respect et la liberté ».


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Pour arriver à ses fins, il organise quotidiennement des rassemblements dans les quartiers de Valparaíso. Son action est également soutenue par de nombreuses écoles. « Les établissements scolaires sont très demandeurs et ils nous rémunèrent pour dispenser nos cours ». Le fondateur de Cultura Urbana Chile donne une alternative aux jeunes, un bon moyen de lutter contre l'oisiveté. « Le fléau de notre pays, c'est que les jeunes ont trop de temps. Et comme ils ne savent pas comment l'occuper, ils vendent de la drogue, ils font de mauvaises actions. Nous, nous permettons aux jeunes de s'occuper de façon positive ». Carlos Alberto Hidalgo Gonzalez aura aussi de quoi s'occuper en rentrant au Chili à commencer par ses démêlés avec la justice avant de contacter Leonardo Farkas pour le convaincre de financer son projet.

Emmanuel Guerrin 

CHILI - URSS 73, LES FANTÔMES DU NACIONAL

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« L'AFFICHE DU MATCH ! » 
Il y a quarante ans, le Chili se qualifiait pour la Coupe du monde 1974 avec un simulacre de match contre l’URSS, qui avait refusé de jouer à l'Estadio Nacional, lieu de détention et de torture.


cahiers du football
Le 11 septembre 1973 au Chili, une junte militaire met fin au régime socialiste de Salvador Allende élu démocratiquement trois ans auparavant. En pleine Guerre froide, le coup d’Etat constitue le point de départ d’une dictature longue de dix-sept années qui transforme en profondeur la société chilienne, et le pays change de sphère d’influence se rangeant du côté étasunien.

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MOMENT DU MATCH : « ALEXANDER KOZHEMYAKIN RATE LE BUT.  »   PHOTO VLADIMIR SHARENKOV  

0-0 au stade Lénine

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Dans ce contexte, se profile une double rencontre sportive face à l’URSS, qualificative pour la Coupe du monde 1974 en Allemagne. Prévue seulement deux semaines après le coup d’État, cette confrontation se charge d’une dimension symbolique qui dépasse le cadre sportif.


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ARKADY ANDRIASYAN FACE AU GARDIEN 
DE BUT CHILIEN JUAN OLIVARES.

Qu’il canalise les antagonismes ou qu’il les favorise, le sport fait partie intégrante des relations entre États, notamment lorsque ceux-ci sont opposés. Le football est donc soumis aux contextes internationaux et les rencontres deviennent l’avatar des rapports de force existants entre les protagonistes. Lorsque le Chili et l’URSS doivent se rencontrer à la suite de leurs parcours respectifs dans les zones Amérique du Sud et Europe, la politique s’invite sur le terrain du sport et le match devient une véritable "mise en scène métaphorique de l’affrontement, l’antagonisme entre deux pays" [1].

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LE 26 SEPTEMBRE 1973 À MOSCOU. L'URSS EST LE CHILI 0:0. LE MOMENT DU MATCH DE CARLOS CASZELY,  FRANCISCO VALDES , VLADIMIR  KAPLICHNYJ -AVEC LE BRASSARD DE CAPITAINE- ET OLEG DOLMATOV . 

La délégation chilienne qui s’envole le 24 septembre pour Moscou est dès lors considérée comme représentante d’un pays ennemi, et l’accueil qu’elle reçut à l’aéroport Sheremetyevo fut des plus glaciaux. Les autorités soviétiques retinrent les deux joueurs majeurs du Chili, l’attaquant Carlos Caszely et le défenseur Elias Figueroa pour de longs instants, prétextant des différences importantes entre leur physique et les photos de leur passeport. Après plusieurs heures d’attente et de tractations, les joueurs sont finalement autorisés à entrer en URSS dans une atmosphère tendue. Le match aller se dispute le 26 septembre dans le stade Lénine de Moscou, devant près de 60.000 personnes. Loin d’être favori, le Chili parvient à faire match nul sur le score de 0 à 0, résultat le plaçant dans de bonnes conditions avant le match retour de Santiago.

Chili-URSS 1974 Estadio Nacional Santiago

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DES PRISONNIERS POLITIQUES AU STADE  NATIONAL À SANTIAGO. LE 22 SEPT 1973

Lieu de torture

Prévue le 21 novembre, la rencontre doit avoir lieu à l’Estadio Nacional de Santiago, d’une capacité de 60.000 places, qui est devenu, depuis le coup d’État, l’un des plus grands centres de concentration et de torture du pays. Les militaires de la junte y font prisonniers les dissidents – ou supposée tels – au nouveau régime, avant de les torturer ou de les envoyer dans d’autres centres. Bien que cette utilisation sera méconnue de la majorité des Chiliens, notamment à cause de la censure et du contrôle des moyens de communication, environ 40.000 personnes passeront par l’Estadio Nacional durant la dictature.

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 « L’ANTI-HÉROS DE SANTIAGO  ». PHOTO DAVID BURNETT 


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PRISONNIERS
TORTURÉS

Refusant de cautionner les actes qui s’y déroulent, la Fédération soviétique repousse la décision de disputer la rencontre dans l’enceinte. Il n'est pas question de boycotter l’équipe du Chili, mais bien le lieu du match, comme l'attestent les contre-propositions faites à la FIFA pour que la rencontre ait lieu dans un autre stade. Le président de la Fédération soviétique de football, Valentin Granatkin, propose de trouver un terrain neutre dans une autre ville latino-américaine. L’initiative, liée aux premières critiques internationales sur la dictature chilienne, oblige la FIFA à s’intéresser au contexte politique et social du pays.

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CHILI SEPTEMBRE 1973 PRISONNIER
CONDUIT À UNE SÉANCE DE TORTURE
Le 24 octobre, la confédération envoie deux émissaires afin de visiter le stade et de contrôler les conditions de préparation de l’événement. Abilio D’Almeida, vice-président brésilien de l’organisation et Helmuth Kaeser, secrétaire général suisse, passent alors quarante-huit heures à Santiago. Nettoyé par les militaires, le stade est présenté aux émissaires. Si plusieurs témoignages confirment la présence de nombreux prisonniers au moment de la visite, ceux-ci se devaient de rester invisibles, à l’abri des regards. Les deux hommes de la FIFA visitent également le centre de la capitale et participent à plusieurs réunions avec les autorités chiliennes. Ils rendent public un communiqué évoquant une situation normale et une tranquillité totale, que s’empresse de reprendre le journal El Mercurio, véritable relais du régime militaire [2].



Simulacre de rencontre

L’instance internationale du football, soucieuse de donner l’image d’un football indépendant des événements politiques, et préservant par la même occasion des intérêts économiques colossaux, cautionne la dictature de Pinochet et l’utilisation militaire du stade en acceptant le déroulement du match dans la capitale chilienne.
   
Les Soviétiques ayant maintenu leur refus, la FIFA qualifie le Chili pour la Coupe du monde 1974 en s’appuyant sur l’article 22 de son règlement, qui stipule que si « une équipe ne se présente pas pour un match [...] l’équipe doit être considérée comme perdante et le match attribué à l’équipe opposée ». De fait, elle informe le 19 novembre que « ne doivent pas voyager à Santiago du Chili les arbitres Ramon Barreto, Uruguayen, et José Pestarino, Argentin, qui allaient occuper le poste de juges de touches pour la rencontre Chili-URSS ». La sélection chilienne obtient la qualification sur tapis vert, la victoire automatique de deux buts à zéro lui étant acquise.

La junte militaire décide d’organiser un simulacre de rencontre pour célébrer ses héros et transforme l’événement en un véritable show de propagande dans le but de mettre en avant les valeurs de la nouvelle société chilienne: ordre, discipline, nationalisme. Le 21 novembre 1973, l’équipe chilienne entre sur le terrain de l’Estadio Nacional garni de plusieurs milliers de spectateurs, et participe à une parodie de football. L’arbitre local Rafael Hormazabal, choisi pour suppléer les arbitres internationaux privés de voyage par la FIFA, donne le coup d’envoi de la rencontre. Les joueurs avancent en se faisant plusieurs passes jusqu’au but adverse, où le capitaine de la sélection, Francisco Valdes, pousse le ballon dans les filets. Sans opposition, le Chili marque le but qui scelle symboliquement sa qualification pour la Coupe du monde 1974 devant les yeux incrédules des spectateurs.

Présente en Allemagne, la sélection chilienne quittera la compétition au premier tour sans avoir gagné le moindre match. Son voyage en Europe sera l’occasion pour de nombreux exilés chiliens de protester contre la dictature de Pinochet.

  • [1] Histoire politique des Coupes du monde de football, de Paul Dietschy, Stéphane Mourlane et Yvan Gastaut (Vuibert, 2006).
  • [2] "FIFA informo al mundo que la vida en Chile es normal", El Mercurio, 4 novembre 1973.

jeudi 5 décembre 2013

L'EX-PRÉSIDENT SUD-AFRICAIN NELSON MANDELA EST MORT

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PABLO MILANÉS - NELSON MANDELA, SUS DOS AMORES DANS LE CD PROPOSICIONES (1988)
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NELSON MANDELA EST MORT
Le président sud-africain Jacob Zuma a annoncé ce soir la mort de Nelson Mandela à 95 ans. Le héros de la lutte anti-apartheid s'est éteint « paisiblement» dans sa maison de Johannesburg, a-t-il déclaré en direct à la télévision publique. 
« Notre Nation a perdu son fils le plus grand », a déclaré Jacob Zuma, annonçant des funérailles nationales. Les drapeaux sud-africains seront en berne dans tout le pays à partir de demain matin. Le président a appelé ses concitoyens à la « dignité et à ce respect que Madiba (le surnom de Mandela) incarnait lui-même. »  « Exprimons la profonde gratitude pour une vie vécue au service des gens de ce pays et de la cause de l'humanité » , a-t-il enchaîné. « C'est un moment de profond chagrin (...) Nous t'aimerons toujours Madiba ».
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NELSON MANDELA À LONDRES LE 29 JUIN 2008. PHOTO JOHNNY GREEN
Nelson Mandela, qui fut le premier président noir de son pays de 1994 à 1999, a été hospitalisé du 8 juin au 1er septembre pour une rechute d'une infection pulmonaire et probablement d'autres complications. Plusieurs membres de sa famille ou proches s'étaient rendus à son domicile de Johannesburg, où l'ancien président était en soins intensifs. La raison de ces allées-venues plus nombreuses que d'habitude n'avait pas été communiquée mais elles intervenaient deux jours après que Makaziwe, l'aînée des enfants de Mandela encore vie, avait indiqué pour la première fois que le héros de la lutte anti-apartheid était « sur son lit de mort»  bien que toujours combatif.
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WINNIE MANDELA, NELSON MANDELA ET JOE SLOVO DU PARTI COMMUNISTE  SUD AFRICAIN, DANS LE FNB STADIUM, ANCIENNEMENT SOCCER CITY. PHOTO WESSEL OOSTHUIZEN / SASPA, SOWETO, LE 29 JUILLET 1992.
« Une grande lumière s'est éteinte » , pour David Cameron
 Leader du combat des Noirs contre la ségrégation de l'apartheid, Nelson Mandela a passé 27 ans de sa vie en détention. Libéré en 1990, le plus célèbre prisonnier politique du monde devint quatre ans plus tard le premier président noir démocratiquement élu de son pays (1994-1999). Il s'était retiré dès la fin de son mandat, pour se consacrer à la protection de l'enfance et à la lutte contre le sida, fléau de l'Afrique du Sud. L'ex-président avait été récompensé du prix Nobel de la paix en 1993.

MANUEL RICO, LE GYNÉCOLOGUE LE PLUS SEXY DU MONDE QUE TOUTES LES FEMMES S'ARRACHENT

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MANUEL RICO. PHOTO
Manuel Rico fait des ravages dans la ville de Concepción, au Chili. Le jeune homme de 24 ans a un physique qui laisse rêveur et est… gynécologue. Les femmes se bousculent à ses consultations, étonnant…
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MANUEL RICO. PHOTO

Manuel Rico a 24 ans, de beaux yeux bleus et une gueule d’ange… mais il n’est pas que ça. Le jeune homme est aussi stagiaire en médecine et plus précisément en gynécologie-obstétrique.


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DR. MANUEL RICO GYNÉCOLOGUE
Originaire d’Espagne, il est arrivé en septembre à l’Université de Concepción et a intégré le service d’un hôpital de la région en tant qu’étudiant d’échange, rapporte le site SoyChile. L’homme a été présenté lors d’une conférence de presse… le début d’un énorme buzz ! Depuis, de nombreuses femmes font la file pour ses consultations. Le beau gynécologue ne s’attendait pas à ça et révèle vouloir être « une personne anonyme », raté.


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DR. MANUEL RICO EN CALEÇON 

Mais Manuel Rico n’est pas n’importe qui, il a posé pour quelques photos et a aussi remporté un concours de beauté en Espagne. Le jeune homme explique au site : « C’était il y a quatre ans, c’était une belle expérience, un passe-temps. Je n’ai jamais voulu en savoir plus sur la mode. » Il préfère oublier ses heures de mannequin pour Gucci à Milan et Barcelone, afin de se concentrer sur son travail médical, ce qui le passionne vraiment.

mardi 3 décembre 2013

CHILI : LA LUTTE CONTINUE !

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CHILI : LA LUTTE CONTINUE ! LE MAGAZINE DE LA RÉDACTION LE VENDREDI 29.11.2013  DE 18H15 À 19H  « FRANCECULTURE», INVITÉ  : PIERRE KALFON, ÉCRIVAIN, ANCIEN DIPLOMATE, ANCIEN PROFESSEUR À L'UNIVERSITÉ DU CHILI DURÉE : 00:42:30 
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Ils ont été des dizaines de milliers à battre le pavé dans les rues de Valparaiso, Santiago ou Concepcion et à se hisser ainsi à la Une de l’actualité internationale. En cet été 2011, les télés du monde entier ont montré ces jeunes, souvent rejoints par leurs professeurs, et leurs parents. Ils ont manifesté plus de cent fois pour exiger enfin des universités gratuites, et une éducation publique de qualité. Pour en finir avec ces établissements hors de prix que leur a légué la dictature d’Augusto Pinochet. Le retour au pouvoir de Michèle Bachelet – la  (probable) future présidente chilienne, qui doit voir son élection confirmée par les urnes dans 15 jours exactement – suscite beaucoup d’espoir chez les étudiants.

lundi 2 décembre 2013

LULA DA SILVA : « CAMILA VALLEJO REPRÉSENTE UNE NOUVELLE FAÇON DE PENSER POUR LA POLITIQUE LATINO-AMÉRICAINE ».

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CAMILA VALLEJO, DÉPUTÉE ÉLUE, LULA DA SILVA, L'EX-PRÉSIDENT DU BRÉSIL, À LA CEPAL, LE 27 NOVEMBRE 2013. PHOTO RICARDO STUCKERT / INSTITUTO LULA 
« Je veux saluer une jeune promesse chilienne que j'ai eu l'opportunité d'inviter au Brésil la dernière fois que je suis allé au Chili. Je ne souhaite pas provoquer d'incident diplomatique avec le Chili, mais je crois que Camila Vallejo représente non seulement les femmes, mais aussi une nouvelle façon de penser pour la politique latino-américaine », a déclaré Lula.
Lula da Silva* : « Camila Vallejo représente une nouvelle façon de penser pour la politique latino-américaine ».

L'ex Président de la République, aux côtés de Ricardo Lagos*, a présenté devant la CEPAL*, la conférence magistrale « L'Amérique latine : un engagement pour le futur ». En outre, il a souligné l'intégration entre le Chili et le Brésil.
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BÁRBARA FIGUEROA, PRÉSIDENTE DE LA CENTRALE UNITAIRE DE TRAVAILLEURS DU CHILI (CUT),  CAMILA VALLEJO, DÉPUTÉE ÉLUE, LULA DA SILVA, L'EX-PRÉSIDENT DU BRÉSIL, ET ALICIA BÁRCENA, SECRÉTAIRE EXÉCUTIVE DE LA CEPAL, LE 27 NOVEMBRE 2013. PHOTO CARLOS VERA / CEPAL 

L'ex Président du Brésil Luis Ignacio « Lula » da Silva a fait l'éloge de la nouvelle députée Camila Vallejo et l'a qualifiée de représentante d'une nouvelle pensée politique pour l'Amérique latine, lors de son intervention devant la Cepal*.

L'ex Président de la République, avec l'ancien Président  Ricardo Lagos*, ont présenté la conférence magistrale « L'Amérique latine : un engagement pour le futur », au milieu du séminaire international sur le Développement et l'intégration de l'Amérique latine qui s'est tenu jusqu'à jeudi au siège de l'organisme international à Vitacura.
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BÁRBARA FIGUEROA, PRÉSIDENTE DE LA CENTRALE UNITAIRE DE TRAVAILLEURS DU CHILI (CUT),  CAMILA VALLEJO, DÉPUTÉE ÉLUE, LULA DA SILVA, L'EX-PRÉSIDENT DU BRÉSIL. PHOTO UPI

« Je veux saluer une jeune promesse chilienne que j'ai eu l'opportunité d'inviter au Brésil la dernière fois que je suis allé au Chili. Je ne souhaite pas provoquer d'incident diplomatique avec le Chili, mais je crois que Camila Vallejo représente non seulement les femmes, mais aussi une nouvelle façon de penser pour la politique latino-américaine », a déclaré Lula.

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LULA DA SILVA, L'EX-PRÉSIDENT DU BRÉSIL, ETRICARDO LAGOS : RICARDO FROILÁN LAGOS ESCOBAR A ÉTÉ PRÉSIDENT DU CHILI DE 2000 À 2006LE 27 NOVEMBRE 2013. PHOTO RICARDO STUCKERT / INSTITUTO LULA  

L'ex Président brésilien en outre a mis en valeur les échanges commerciaux entre le Chili et le Brésil, les considérant comme une partie fondamentale du développement de l'Amérique latine.

* Luiz Inácio Lula da Silva : Président du Brésil de 2003 à 2011
* Ricardo Lagos : Ricardo Froilán Lagos Escobar a été Président du Chili de 2000 à 2006
* Comisión Económica para América Latina y el Caribe