Photos José Manuel de la Maza
Lors d'une cérémonie au QG du gouvernement, Mme Bachelet a rappelé sa propre expérience d'exilée en Allemagne lors du coup d'Etat dirigé par le général Augusto Pinochet."Je veux vous dire que je connais exactement le sentiment d'être réfugié dans un pays étranger. Je le sais parce que je l'ai vécu, j'étais aussi une réfugiée", a indiqué Mme Bachelet.
"On arrive dans un endroit avec une langue inconnue qui est, dans beaucoup de cas, difficile à apprendre. On arrive dans un endroit avec une culture et des coutumes différentes. On arrive dans un endroit où l'on est obligé de reconstruire sa vie depuis le début", a-t-elle ajouté.
Le Chili a connu la solidarité internationale quand des milliers d'hommes et de femmes ont été obligés de quitter leur pays, donc, maintenant "c'est à notre tour de la rendre", a indiqué Mme Bachelet.
"Dans le monde arabe l'hospitalité est l'une des plus importantes valeurs. Et c'est précisément la valeur que nous réclamons aujourd'hui : nous voulons être votre second pays natal. Bienvenus, à partir de maintenant c'est votre maison", a indiqué Mme Bachelet aux réfugiés.
Le président de la Fédération palestinienne au Chili, Mauricio Abou Gosh, a fait part des remerciements des réfugiés pour le bon geste du gouvernement chilien.
Le dernier groupe de réfugiés palestiniens, est arrivé au Chili mercredi, faisant un total de 117 personnes, qui vont vivre dans les villes de La Calera, San Felipe et dans les banlieues des municipalités de Recoleta et Luloa.
L'arrivée des réfugiés palestiniens au Chili est organisée par le programme permanent de déplacement solidaire, créé en 1999, en coopération avec le Haut commissaire des Nations Unies pour les réfugiés.