Notamment parce qu’elle exclut de fait les Etats-Unis et le Canada et intègre Cuba (interdit d’OEA). Dans leur déclaration finale, les 33 membres ont ainsi “condamné l’embargo contre Cuba, soutenu la réclamation argentine sur les Malouines et défendu la démocratie dans la région sans mentionner Cuba”, souligne le site salvadorien El Faro. Si Hugo Chávez a parlé, à propos de la Celac, de “la naissance d’un géant”, si le président du Chili Sebastián Piñera a souligné “l’avènement de la décennie latino-américaine”, certains observateurs, plus circonspects, voient avec perplexité la création d’une “énième institution régionale”, note El Nuevo Herald.