Depuis trois ans et demi, Georges Farias a installé son atelier à Cherbourg. Originaire du Chili, le peintre iconographe et fresquiste a beaucoup voyagé, notamment au Liban. L'artiste n'a pas besoin d'un atelier à la dimension des fresques qu'il réalise : il dessine là ce qu'il reportera ensuite sur les murs d'une église, ou d'un hôpital. Georges Farias vient en effet d'en réaliser deux pour l'hôpital Pasteur. «Tout se passe ici, dans mon atelier : le dessin, les couleurs, l'essence de la fresque, la disposition. Chaque couleur que je compose à partir de pigments naturels, a un numéro et je la reconstitue sur place», explique l'artiste pratiquant.
Il y a cinq ans, Georges Farias, catholique, embrasse la foi orthodoxe, «dans une démarche de recherche plus spirituelle et pour le rapprochement entre le monastique et la vie ecclésiale». Georges s'est formé à la technique de la fresque auprès d'un laïc, son maître, «ma référence absolue».
«Peindre une icône est un acte de foi»
Aujourd'hui marié à une Cherbourgeoise, il dessine et peint dans son atelier au troisième étage, avenue de Paris. « J'y travaille tous les jours. J'arrive très tôt, vers 7 h. C'est très calme. J'écoute la radio et la musique liturgique grecque et slavonne ou du classique ». Une partie de l'atelier est consacrée à la bibliothèque : «Mes autres livres sont au Chili». Les ouvrages abordent l'art mural, l'iconographie, l'art contemporain, l'histoire de l'art etc.
Georges Farias réalise actuellement les fresques d'une chapelle entière au Liban, et finalise en même temps une commande pour une paroisse allemande : des icônes éthiopiennes, sur parchemin véritable : «Il vient du Chili, il est très résistant. Je l'attache à une tablette et je le peins avec des pigments, de l'eau, de la bière et de l'oeuf. Pour une icône, tous les matériaux doivent être nobles : bois précieux, beau parchemin, pinceaux en poil de martre et pigments naturels».
Peindre une icône est un acte de foi, «c'est une fenêtre vers le divin, un art sacré»
Il y a cinq ans, Georges Farias, catholique, embrasse la foi orthodoxe, «dans une démarche de recherche plus spirituelle et pour le rapprochement entre le monastique et la vie ecclésiale». Georges s'est formé à la technique de la fresque auprès d'un laïc, son maître, «ma référence absolue».
«Peindre une icône est un acte de foi»
Aujourd'hui marié à une Cherbourgeoise, il dessine et peint dans son atelier au troisième étage, avenue de Paris. « J'y travaille tous les jours. J'arrive très tôt, vers 7 h. C'est très calme. J'écoute la radio et la musique liturgique grecque et slavonne ou du classique ». Une partie de l'atelier est consacrée à la bibliothèque : «Mes autres livres sont au Chili». Les ouvrages abordent l'art mural, l'iconographie, l'art contemporain, l'histoire de l'art etc.
Georges Farias réalise actuellement les fresques d'une chapelle entière au Liban, et finalise en même temps une commande pour une paroisse allemande : des icônes éthiopiennes, sur parchemin véritable : «Il vient du Chili, il est très résistant. Je l'attache à une tablette et je le peins avec des pigments, de l'eau, de la bière et de l'oeuf. Pour une icône, tous les matériaux doivent être nobles : bois précieux, beau parchemin, pinceaux en poil de martre et pigments naturels».
Peindre une icône est un acte de foi, «c'est une fenêtre vers le divin, un art sacré»