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« Il s'agit d'une situation très anormale donc c'est la justice qui doit régler ça (...) Aujourd'hui c'est notre deuxième sauvetage » après celui, très médiatique, du 13 octobre 2010, a raconté Luiz Urzua, l'un des 33 hommes qui avaient été pris au piège par un éboulement à plus de 600 mètres de profondeur, dans une vieille mine de cuivre du désert d'Atacama, le plus aride de la planète.
« À travers une série de manoeuvres frauduleuses et trompeuses, en profitant de leur qualité d'avocats, (Me Valdés et Me Garcia) ont induit en erreur les 33, en leur faisant croire qu'ils aurait une société administrée par eux afin, en définitive, de leur porter préjudice et de s'approprier des sommes d'argent qui nous revenaient », affirme la plainte déposée par les neuf mineurs.
Selon le contrat, signé quelques semaines après le sauvetage, chaque mineur cédait ses droits contre un paiement de 4 millions de pesos (environ 5.700 dollars), ensuite décompté des futures recettes générées par la vente de l'histoire dans un film et un livre.
La plainte déposée lundi approfondit encore la division entre les protagonistes de l'histoire, qui avait été clairement mise au jour lors de la sortie, en août, du film « Los 33 », narrant cette incroyable odyssée avec Antonio Banderas et Juliette Binoche.
Certains des mineurs avaient ainsi pris part aux festivités autour du film tandis que d'autres l'avaient clairement boudé et critiqué.
Les mineurs, enterrés vivants après un glissement de terrain le 5 août 2010, étaient restés 69 jours au fond de la mine de San José dans la ville de Copiapo, au coeur du désert d'Atacama, au nord du Chili.