Le 4 juillet dernier, 600 leaders politiques, culturels et entrepreneuriaux du pays, ont réfléchi une journée durant au Proyecto Chile-Imagen País.
Des experts étrangers avaient également été conviés pour présenter les expériences de l’Australie, de l’Espagne, de la Nouvelle-Zélande et de l’Afrique du Sud. Le Chili, en élève attentif, a écouté les conseils avisés de ces derniers sur le "développement des stratégies de l’image du pays".
Imaginé par Michelle Bachelet, et développé par Juan Gabriel Valdès, ancien ministre des Affaires étrangères et ex-ambassadeur, Proyecto Chile-Imagen País vise à développer "une plateforme stratégique pour la marque Chili, et à veiller à la maintenir dans le futur". Le budget consacré à l’image du pays devrait tripler d’ici 2009 et atteindre les 40 millions de dollars. Un site Internet a par ailleurs été créé pour l’occasion. L
e Chili souhaite ainsi s’auto-promouvoir dans le monde grâce à des "valeurs qui reflètent l’essence du pays et sont significatives pour parvenir à un positionnement unique et concurrentiel". Comment le Chili compte-t-il maîtriser - et si besoin, modifier - l’ensemble des codes, préjugés, et visions que le reste du monde a de lui ?
Quelle image pour le Chili ?
Derrière ce langage de marketing se cache des enjeux importants, en particulier commerciaux. Le contrôle de l’image pays permet de conquérir de nouveaux marchés d’exportation, de développer son tourisme, d’accueillir plus d’investissements étrangers. Cependant, l’image du pays se différencie de la marque pays, c’est-à-dire de "l’opinion publique qui catalogue un pays", selon Simon Anholt, expert en image pays. La marque pays réduit le pays "à des stéréotypes précaires, simplistes, déphasés et immérités. Les gouvernements doivent combattre ce phénomène et révéler la complexité, la réalité, la richesse des pays, des peuples, des paysages (…)".
Certaines suggestions ont été émises pour aider le Chili à mettre au jour son authentique réputation : David Lightle, expert mondial de branding(études des marques) propose dans El Mercurio daté du 22 juillet, d’intégrer la nature dans l’image du pays, et de la combiner à la croissance du pays. Le pays doit jouer avec son côté "fraîcheur juvénile et croissance de la nation, qui sont positifs".
Depuis le 4 juillet, on sait que, de même que la France est la patrie de la mode, du parfum et du vin, le Chili compte orienter son travail vers quatre axes caractéristiques du pays : sa géographie "stupéfiante, variée et pure", sa stabilité, c’est un "pays ouvert au monde", sa population "chaleureuse, efficace et entreprenante", et enfin son "pôle de connaissance et de créativité".
Les résultats du travail de la commission sur l’image pays se feront connaître d’ici quelques années, et le monde entier pourra juger de cette nouvelle image du Chili.
Des experts étrangers avaient également été conviés pour présenter les expériences de l’Australie, de l’Espagne, de la Nouvelle-Zélande et de l’Afrique du Sud. Le Chili, en élève attentif, a écouté les conseils avisés de ces derniers sur le "développement des stratégies de l’image du pays".
Imaginé par Michelle Bachelet, et développé par Juan Gabriel Valdès, ancien ministre des Affaires étrangères et ex-ambassadeur, Proyecto Chile-Imagen País vise à développer "une plateforme stratégique pour la marque Chili, et à veiller à la maintenir dans le futur". Le budget consacré à l’image du pays devrait tripler d’ici 2009 et atteindre les 40 millions de dollars. Un site Internet a par ailleurs été créé pour l’occasion. L
e Chili souhaite ainsi s’auto-promouvoir dans le monde grâce à des "valeurs qui reflètent l’essence du pays et sont significatives pour parvenir à un positionnement unique et concurrentiel". Comment le Chili compte-t-il maîtriser - et si besoin, modifier - l’ensemble des codes, préjugés, et visions que le reste du monde a de lui ?
Quelle image pour le Chili ?
Derrière ce langage de marketing se cache des enjeux importants, en particulier commerciaux. Le contrôle de l’image pays permet de conquérir de nouveaux marchés d’exportation, de développer son tourisme, d’accueillir plus d’investissements étrangers. Cependant, l’image du pays se différencie de la marque pays, c’est-à-dire de "l’opinion publique qui catalogue un pays", selon Simon Anholt, expert en image pays. La marque pays réduit le pays "à des stéréotypes précaires, simplistes, déphasés et immérités. Les gouvernements doivent combattre ce phénomène et révéler la complexité, la réalité, la richesse des pays, des peuples, des paysages (…)".
Certaines suggestions ont été émises pour aider le Chili à mettre au jour son authentique réputation : David Lightle, expert mondial de branding(études des marques) propose dans El Mercurio daté du 22 juillet, d’intégrer la nature dans l’image du pays, et de la combiner à la croissance du pays. Le pays doit jouer avec son côté "fraîcheur juvénile et croissance de la nation, qui sont positifs".
Depuis le 4 juillet, on sait que, de même que la France est la patrie de la mode, du parfum et du vin, le Chili compte orienter son travail vers quatre axes caractéristiques du pays : sa géographie "stupéfiante, variée et pure", sa stabilité, c’est un "pays ouvert au monde", sa population "chaleureuse, efficace et entreprenante", et enfin son "pôle de connaissance et de créativité".
Les résultats du travail de la commission sur l’image pays se feront connaître d’ici quelques années, et le monde entier pourra juger de cette nouvelle image du Chili.