PREMIÈRE MOBILISATION DE L'ANNÉE APRÈS SEPT MOIS DE PROTESTATION EN 2011 POUR EXIGER UNE RÉFORME DE L'ÉDUCATION. PHOTOS HÉCTOR ARAVENA |
Les leaders de la manifestation ont affirmé que de 5000 à 7000 élèves du secondaire avaient marché le long de la principale avenue de Santiago. La police a quant à elle affirmé qu'il y avait 2000 manifestants et a précisé avoir arrêté 50 personnes.
Un caméraman de la chaîne colombienne NTN 24 a notamment été arrêté pour avoir «bloqué et gêné» les policiers, selon l'Association chilienne de la presse étrangère.
La police a précisé que la manifestation n'avait pas été autorisée par les responsables municipaux parce que les organisateurs n'ont pas demandé la permission 48 heures à l'avance.
Les policiers ont dispersé le rassemblement quand quelques centaines d'élèves ont franchi une barrière érigée par la police et ont tenté de marcher vers le ministère de l'Éducation.
«Le gouvernement nous montre clairement qu'il est intransigeant, mais nous sommes forts (...) et le gouvernement a peur de nous», a dit un leader du mouvement étudiant, Maximiliano Salas.
La manifestation avait été organisée par un regroupement d'écoles secondaires pour demander l'accès gratuit à un enseignement de qualité et pour dénoncer l'expulsion d'une centaine d'élèves et d'étudiants qui ont participé aux manifestations de l'an dernier. Certains étudiants universitaires ont aussi participé au rassemblement.
La crise de l'éducation au Chili demeure non résolue malgré les sept mois de manifestations massives de l'année dernière, auxquelles ont participé des étudiants, des enseignants et des parents.
Les marches ont été généralement pacifiques, mais se sont souvent terminées par des affrontements entre la police et une minorité de militants masqués qui lançaient des pierres et des cocktails Motolov.