Cela ne vous dit rien ? Edison Peña fut l'un des 33 mineurs bloqués à plus de 600 mètres sous terre dans la mine d'or et de cuivre de San José, au nord du Chili, du 5 août au 13 octobre dernier. Cet événement a très largement occupé l'espace médiatique mondial en jouant sur la corde sensible. Puisque ces ouvriers, découverts miraculeusement après 17 jours de recherches, survivaient avec de l'eau et des boîtes de conserves. Des conditions de vie moyenâgeuses.
Ce héros improbable, bien que hautement respectable, occupe donc les médias américains depuis 4 jours, et par extension ceux du monde entier. Son arrivée a été filmée en direct par la télévision et les médias suivent chacun de ses pas avec la même ferveur que ceux de Buzz Aldrin le 21 juillet 1969... Vous savez le premier homme à marcher sur la lune. Oui, on se situe dans cette démesure là et cela prête tout de même franchement à sourire.
Jeudi, notre ami chilien donnait une conférence de presse à Central Park devant des représentants des médias du monde entier. Il a avoué courir pour «motiver les gens». Avant de répondre vendredi à l'invitation du Late Show de Dave Letterman (Voir cette vidéo édifiante) sur CBS. Comme les chefs d'états ou autres célébrités planétaires. On rêve.
Seul souci, Edison Peña souffre d'une lésion à un genou, souvenir de son séjour prolongé dans la mine, et on ne sait pas s'il pourra accomplir les 42,195 kilomètres. Même s'il dit s'être entraîné quotidiennement à un rythme de 10 à 12 kilomètres par séances à 600 mètres sous terre avec pour seules chaussures ses bottes de mineur en plastique montant jusqu'au genou. Un récit digne des studios d'Hollywood. Mais au fond, qui doit-on blâmer dans cette mise en avant d'Edison Peña à New-York ? Le mineur lui même, un homme de peu simplemenrt désireux de réaliser un rêve de gosse ou les organisateurs du Marathon de New-York qui l'ont invité pour médiatiser leur course ? Et, pour le coup, ils réalisent la un coup de maître. Ou aucun des deux ?
Je l'avoue, j'éprouve beaucoup de difficulté à apprécier ce commerce des bons sentiments dont les médias (BRL TV compris) s'emparent avec une forme d'avidité en abusant du manuel à superlatifs et de la machine à glorifier. Notre société médiatique carbure aux héros ordinaires, aux sous vedettes de la téléréalité et bouleverse nos repères. Cela ne laisse même plus l'espace nécessaire à un Chilien de 34ans de venir courir le marathon en simple anonyme, avant de filer vers Graceland, la demeure musée d'Elvis Presley. Le "King" son idole.
Ce héros improbable, bien que hautement respectable, occupe donc les médias américains depuis 4 jours, et par extension ceux du monde entier. Son arrivée a été filmée en direct par la télévision et les médias suivent chacun de ses pas avec la même ferveur que ceux de Buzz Aldrin le 21 juillet 1969... Vous savez le premier homme à marcher sur la lune. Oui, on se situe dans cette démesure là et cela prête tout de même franchement à sourire.
Jeudi, notre ami chilien donnait une conférence de presse à Central Park devant des représentants des médias du monde entier. Il a avoué courir pour «motiver les gens». Avant de répondre vendredi à l'invitation du Late Show de Dave Letterman (Voir cette vidéo édifiante) sur CBS. Comme les chefs d'états ou autres célébrités planétaires. On rêve.
Seul souci, Edison Peña souffre d'une lésion à un genou, souvenir de son séjour prolongé dans la mine, et on ne sait pas s'il pourra accomplir les 42,195 kilomètres. Même s'il dit s'être entraîné quotidiennement à un rythme de 10 à 12 kilomètres par séances à 600 mètres sous terre avec pour seules chaussures ses bottes de mineur en plastique montant jusqu'au genou. Un récit digne des studios d'Hollywood. Mais au fond, qui doit-on blâmer dans cette mise en avant d'Edison Peña à New-York ? Le mineur lui même, un homme de peu simplemenrt désireux de réaliser un rêve de gosse ou les organisateurs du Marathon de New-York qui l'ont invité pour médiatiser leur course ? Et, pour le coup, ils réalisent la un coup de maître. Ou aucun des deux ?
Je l'avoue, j'éprouve beaucoup de difficulté à apprécier ce commerce des bons sentiments dont les médias (BRL TV compris) s'emparent avec une forme d'avidité en abusant du manuel à superlatifs et de la machine à glorifier. Notre société médiatique carbure aux héros ordinaires, aux sous vedettes de la téléréalité et bouleverse nos repères. Cela ne laisse même plus l'espace nécessaire à un Chilien de 34ans de venir courir le marathon en simple anonyme, avant de filer vers Graceland, la demeure musée d'Elvis Presley. Le "King" son idole.