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ALMA est un vaste réseau de radiotélescopes, constitué de 66 antennes pesant chacune plus de 100 tonnes et pouvant résister à une température variant entre -20 degrés et +20 degrés Celsius. Le tout agira comme un seul télescope géant de quelque 16 kilomètres de diamètre.
L'ensemble permettra d'observer la lumière invisible à l'œil humain, avec des longueurs d'onde millimétriques et submillimétriques près de 1.000 fois plus longues que les ondes lumineuses visibles.
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ECHINOPSIS ATACAMENSIS ( CACTUS ) ET LA VOIE LACTÉE. PHOTO STÉPHANE GUISARD |
ALMA, à quoi ça sert ?
La description du projet semble quelque peu abstraite pour les béotiens. Et pourtant, tous les scientifiques s'accordent à parler d'une véritable révolution.
« Cela va complètement transformer notre vision d'une partie de l'univers » (Massimo Tarengui, représentant de l'Observatoire européen austral)
Les scientifiques espèrent bien découvrir des choses encore inconnues, jusqu'à l'origine du cosmos. ALMA pourrait même servir à découvrir comment naissent les galaxies, et pourra même aller jusqu'à renseigner sur l'origine de la matière organique, et de la vie, en explorant les confins de l'univers.
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ALMA, un projet mondial
Révolutionnaire, le projet est également le fruit d'une collaboration mondiale, entre l'Observatoire européen austral (ESO), les États-Unis et le Japon, qui ont financé depuis dix ans l'équipement, à hauteur d'un milliard d'euros.
Les images prises par ALMA seront traitées par le Corrélateur, un superordinateur, l'un des plus puissants au monde, conçu pour l'occasion.
« Nous, nous formons une partie de l'univers et nous aimerions en savoir plus sur nous-mêmes : savoir d'où nous venons, quel a été le commencement, pourquoi nous sommes ici, comment s'est formée la Terre et la vie et vers où nous allons », selon Massimo Tarengui. L'occasion de répondre à des questions jusqu'ici hors de portée de l'être humain.