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Dans ce dossier de 170 pages disponible sur le site, CARLOS FUENTES À PARÍS PHOTO DE GISÈLE FREUND |
Mais à l'aune de ses succès littéraires, le FBI a laissé l'intellectuel se rendre à plusieurs reprises aux Etats-Unis, où il a pu enseigner. Un mémo daté de 1970 et adressé au directeur du FBI suggère tout de même de recruter des espions au sein des universités de New York et de Columbia pour mieux le surveiller.
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LE DOSSIER CARLOS FUENTES, LONG DE 170 PAGES EST DISPONIBLE SUR LE SITE OFFICIEL DU FBI |
L'écrivain, l'un des plus intellectuels latino-américains les plus respectés du XXe siècle, a passé une partie de son enfance aux Etats-Unis, suivant son père diplomate. « Me qualifier d'antiaméricain est un mensonge ahurissant, une calomnie sans pareil. J'ai grandi dans ce pays. Quand j'étais enfant j'ai serré la main de Franklin Roosevelt, et je ne l'ai plus jamais lavé depuis », s'était-il défendu avec malice dans une interview en 2006.