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jeudi 5 septembre 2013

CHILI: LES JUGES DEMANDENT PARDON POUR LEUR PASSIVITÉ PENDANT LA DICTATURE MILITAIRE


Ces excuses viennent juste après d’autres mea culpa, politiques cette fois. Le premier à s’être jeté à l’eau, c’est Hernan Larraín, un sénateur de droite, qui a demandé pardon pour «ne pas avoir participé à la réconciliation nationale». Puis le président de centre-droit, Sebastian Piñera, a créé la surprise samedi dernier en affirmant que des complices passifs pendant les 17 ans de dictature « savaient et n’ont rien fait ou n’ont pas voulu savoir ». Face à ces déclarations, le malaise de la candidate de droite à l’élection présidentielle, qui a lieu dans deux mois. Evelyn Matthei avait voté « oui » au plébiscite pour Pinochet en 1988.

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UNE EXCEPTION HONORABLE FUT  LE JUGE RENÉ GARCIA VILLEGAS,  UN « PETIT JUGE » SANCTIONNÉ POUR AVOIR VOULU RENDRE LA JUSTICE« TU MOURRAS  BIENTÔT » LE JUGE RENÉ GARCIA VILLEGAS A REÇU DES SANCTIONS DISCIPLINAIRES ET DES MENACES DE MORT.  POUR AVOIR VOULU RENDRE LA JUSTICE.
Aujourd’hui, 1 400 procès pour violations des droits de l’Homme sont encore en cours, tandis que des milliers d’autres cas ne sont pas traités par la justice. Au moins 3 200 personnes sont mortes pendant les 17 ans de dictature militaire au Chili. Alors, plus que jamais, à 40 ans du coup d’Etat, ni oubli ni pardon, une grande partie du peuple chilien réclame justice.


TAGS: CHILI - DROITS DE L’HOMME