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SERGIO ORTEGA AU PIANO PENDANT UNE REPETITION |
Il était devenu l'une des figures les plus novatrices de la scène musicale latino-américaine de la deuxième moitié du XXème siècle, et ses créations ont été de véritables « protagonistes » de l'histoire politique chilienne des 45 dernières années.
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NOUS VAINCRONS CHANTE PAR ANGELA WINKLER, ARJA SAIJONMAA, HARRY BELAFONTE, JUDIE GORMAN JACOBS, ANNA PETROWA, IRMGARD SCHLEIER, SERGIO ORTEGA, 1985 |
Parti en exil suite au coup d'état, Sergio Ortega avait trouvé refuge en France à l'automne 1973 et il a assuré pendant vingt ans la direction de l'École nationale de musique de Pantin, en Seine-Saint-Denis. Il a continué à y développer une intense activité créatrice, ainsi que de diffusion de l'éducation musicale « de qualité ». Ortega avait créé en Finlande un opéra dont le livret était emprunté à Pablo Neruda (Esplendor y muerte de Joachim Murieta), et il venait d'achever son dernier opus, Pedro Páramo, sur un livret du romancier mexicain Juan Rulfo.
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REPETITION SUR LA PIAZZA GRANDE A MONTEPULCIANO, TOSCANA, IRMGARD SCHLEIER ET SERGIO ORTEGA EN 1985 |
En permanence à cheval sur deux cultures, comme tant d’autres créateurs de la diaspora chilienne, Sergio Ortega s’était fait remarquer pour porter deux montres au poignet : l’une qui donne l’heure à Pantin, l’autre à Santiago du Chili. Le maestro repose depuis 2003 au cimetière général de Santiago.