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MANIFESTATION DE SOUTIEN À LA LOI AUTORISANT L’AVORTEMENT, À VALPARAISO, LE 17 MARS 2016. PHOTO RODRIGO GARRIDO |
Il était totalement interdit depuis la dictature de Pinochet. La Chambre des députés du Chili a autorisé, jeudi 17 mars, l’avortement en cas de viol, de malformation fœtale et de risque pour la santé de la mère.Le texte devra désormais être validé par le Sénat.
MANIFESTATION PRO IVG, À VALPARAISO, LE 17 MARS 2016. PHOTO RODRIGO GARRIDO |
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MANIFESTATION PRO IVG À SANTIAGO DU CHILE. PHOTO MARIO RUIZ |
Il était totalement interdit depuis la dictature de Pinochet. La Chambre des députés du Chili a autorisé, jeudi 17 mars, l’avortement en cas de viol, de malformation fœtale et de risque pour la santé de la mère.Le texte devra désormais être validé par le Sénat.
L’interruption de grossesse avait été possible pendant cinquante ans en cas de fœtus non viable et de danger pour la santé ou la vie de la mère. Mais le général Augusto Pinochet, au pouvoir entre 1973 et 1990, avait totalement interdit l’avortement en 1989, juste avant de quitter le pouvoir. Cette interdiction totale a été maintenue depuis le retour de la démocratie, en 1990, sous la pression de l’Église catholique.
En août 2015, le Congrès chilien avait approuvé un texte visant à dépénaliser l’avortement en cas de risque pour la vie de la mère, de malformation ou de grossesse due à un viol, dans un pays où l’interruption de grossesse est totalement interdite. Cette première approbation du texte est nécessaire pour légiférer sur un thème de société particulièrement polémique au Chili, un des pays les plus conservateurs d’Amérique latine, où le divorce n’a été approuvé qu’en 2005 et où plus de 70 % de la population se déclare catholique.