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DES ÉTUDIANTS ONT MANIFESTÉ DEVANT L'HÔPITAL DE L’UNIVERSITÉ CATHOLIQUE |
Des étudiants ont manifesté devant l'Hôpital de l’Université Catholique qui soigne le curé pédophile Fernando Karadima et refuse des pratiquer des IVG.
Les manifestants ont dénoncé le « double standard» de l'institution qui accueille le prêtre condamné pour abus sexuels sur mineurs, tandis que « l'Hôpital ferme ses portes » aux femmes violées qui requièrent une interruption de grossesse.
Un groupe d'étudiants de l'Université Catholique et d'autres facultés ont manifesté pacifiquement devant l'Hôpital universitaire (Hospital Clínico de la Red de Salud UC Christus), où le prêtre Fernando Karadima se trouve hospitalisé, après avoir subi un infarctus. Les manifestants ont accusé le « double standard » de l'institution, puisqu'elle fournit des soins médicaux à un prêtre, condamné par Le Vatican pour abus sur mineurs, tandis qu'elle se refuse à pratiquer des avortements en cas de viol.
« Nous croyons qu'avec cette action notre institution a fait preuve d’une inconséquence brutale, parce qu'elle est disposée à ouvrir ses portes à des agresseurs d’enfants et de jeunes, mais à les fermer à des femmes qui ont dû endurer des expériences terribles comme un viol et il ne leur est pas permis de recevoir des soins d’IVG à l'intérieur de l'institution », a affirmé la présidente de la FEUC, Sofía Barahona, qui a participé à la manifestation.
Le Chili a approuvé la possibilité de l’IVG dans trois cas : le risque pour la vie de la mère, les défauts congénitaux et mortels du fœtus, et les cas de viol.
Elle a ajouté que « cela nous conforte dans notre conviction que l'objection de conscience à l'intérieur de l'Université Catholique ne peut pas être institutionnelle, mais qu’elle doit dépendre de la conscience personnelle de chacun des médecins et de l’équipe médicale qui travaille dans les centres de santé ». Les étudiants de l'Université Catholique réalisent cette semaine un plébiscite pour définir la position de la communauté universitaire face à l'avortement dans trois cas et l'objection de conscience institutionnelle, après que le recteur, Ignacio Sánchez, a annoncé que ces interventions ne seront pas réalisées dans l'institution.
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