C'est aussi comme par magie que ce dernier a découvert L'Île-des-Sœurs. «J'ai donné un atelier de magie à des groupes parascolaires de l'école primaire Île-des-Sœurs en décembre 2006. Après dix cours d'une heure, les élèves ont présenté un spectacle devant leurs parents et amis et ont reçu leur diplôme de magicien», confie fièrement M. Solis.
Ce dernier a tellement aimé l'île qu'il a décidé de s'installer dans un logement situé sur la rue De Gaspé il y a moins d'un an. «Je trouve que l'île est un endroit où il fait bon vivre. J'y fais entre autres mon jogging. De plus, les résidants encouragent mes projets», raconte l'illusionniste, né au Chili, mais qui a grandi à Boucherville avant d'habiter Montréal.
Un métier qui s'apprend Pablo Solis n'est toutefois pas né magicien. Il s'est intéressé à la magie sur le tard. «J'ai toujours aimé ça un peu, mais j'avais 26 ans quand j'ai découvert dans un reportage qu'un avocat faisait aussi de la magie.
C'est là que j'ai vu la possibilité d'en faire, puis j'ai appris les trucs dans les livres, dans des boutiques et conférences, ainsi que sur Internet», dévoile-t-il. Dix ans plus tard, M. Solis donne des spectacles tant aux enfants qu'aux adultes lors d'occasions spéciales et d'événements corporatifs, même des mariages, en alliant la magie à l'humour et l'animation.
Celui qui travaille dans le domaine des urgences, s'est véritablement lancé à temps plein dans la magie en prenant, en décembre, une année sabbatique. «Je crois pouvoir vivre de la magie avec un bon plan marketing», estime-t-il.
Les objets simples font plus effet Dans sa pratique, le magicien a constaté que les tours effectués avec des objets d'usages courants font le plus d'effet parmi les sceptiques. «Les gens croient plus à l'illusion quand je fais disparaître des objets simples, comme un crayon ou de la monnaie qu'ils m'ont prêtés.
Ils sont par contre plus méfiants avec des accessoires truqués.» Pablo Solis utilise beaucoup les cartes, ainsi que la monnaie qu'il fait grossir ou augmenter de valeur. «Tout est dans la manipulation. C'est le secret, dévoile-t-il. Mais attention, la magie, ce n'est pas juste sortir un lapin ou un foulard d'un chapeau.
C'est aussi faire du théâtre, savoir parler en public, travailler ses intonations de voix, faire preuve de créativité, de dextérité, ainsi que beaucoup de psychologie.» Valoriser les gens Avec les enfants, M. Solis parle de certaines valeurs à travers son enseignement. Pour illustrer son propos, il a fait disparaître une bouteille d'alcool devant l'auteur de ces lignes pour expliquer que sa consommation est interdite aux mineurs.
Puis, il se sert du sac de carton dans lequel il avait présenté la bouteille pour en faire du recyclage. «Certains pensent que la main est plus vite que l'œil, mais c'est plutôt la main qui est plus vite que le cerveau, car il ne peut pas analyser tout ce qui se passe en même temps, d'où l'illusion», explique le magicien, qui aime ajouter l'émotion à ses tours.
Pour éviter tout soupçon de tricherie, Pablo Solis fait signer les cartes par le public, puis les redistribuent aux mêmes personnes. «J'aime valoriser les gens dans mes numéros. Par exemple, ils choisissent la carte ou la monnaie qui seront utilisées.»
L'illusionniste estime que le fait d'apprendre et de réussir des trucs de magie permet de vaincre la timidité et donne confiance en soi. «Je considère qu'un magicien, c'est un médecin de l'âme. L'instant d'un tour de magie, il est capable de faire oublier une journée de travail difficile aux adultes et de divertir un enfant qui pleure», conclut l'artiste insulaire. Pour en connaître plus sur la magie et Pablo Solis, visitez son site Web au www.pablosolis.com. «Les trucs avec des objets simples font le plus d'effet» - Pablo Solis
Ce dernier a tellement aimé l'île qu'il a décidé de s'installer dans un logement situé sur la rue De Gaspé il y a moins d'un an. «Je trouve que l'île est un endroit où il fait bon vivre. J'y fais entre autres mon jogging. De plus, les résidants encouragent mes projets», raconte l'illusionniste, né au Chili, mais qui a grandi à Boucherville avant d'habiter Montréal.
Un métier qui s'apprend Pablo Solis n'est toutefois pas né magicien. Il s'est intéressé à la magie sur le tard. «J'ai toujours aimé ça un peu, mais j'avais 26 ans quand j'ai découvert dans un reportage qu'un avocat faisait aussi de la magie.
C'est là que j'ai vu la possibilité d'en faire, puis j'ai appris les trucs dans les livres, dans des boutiques et conférences, ainsi que sur Internet», dévoile-t-il. Dix ans plus tard, M. Solis donne des spectacles tant aux enfants qu'aux adultes lors d'occasions spéciales et d'événements corporatifs, même des mariages, en alliant la magie à l'humour et l'animation.
Celui qui travaille dans le domaine des urgences, s'est véritablement lancé à temps plein dans la magie en prenant, en décembre, une année sabbatique. «Je crois pouvoir vivre de la magie avec un bon plan marketing», estime-t-il.
Les objets simples font plus effet Dans sa pratique, le magicien a constaté que les tours effectués avec des objets d'usages courants font le plus d'effet parmi les sceptiques. «Les gens croient plus à l'illusion quand je fais disparaître des objets simples, comme un crayon ou de la monnaie qu'ils m'ont prêtés.
Ils sont par contre plus méfiants avec des accessoires truqués.» Pablo Solis utilise beaucoup les cartes, ainsi que la monnaie qu'il fait grossir ou augmenter de valeur. «Tout est dans la manipulation. C'est le secret, dévoile-t-il. Mais attention, la magie, ce n'est pas juste sortir un lapin ou un foulard d'un chapeau.
C'est aussi faire du théâtre, savoir parler en public, travailler ses intonations de voix, faire preuve de créativité, de dextérité, ainsi que beaucoup de psychologie.» Valoriser les gens Avec les enfants, M. Solis parle de certaines valeurs à travers son enseignement. Pour illustrer son propos, il a fait disparaître une bouteille d'alcool devant l'auteur de ces lignes pour expliquer que sa consommation est interdite aux mineurs.
Puis, il se sert du sac de carton dans lequel il avait présenté la bouteille pour en faire du recyclage. «Certains pensent que la main est plus vite que l'œil, mais c'est plutôt la main qui est plus vite que le cerveau, car il ne peut pas analyser tout ce qui se passe en même temps, d'où l'illusion», explique le magicien, qui aime ajouter l'émotion à ses tours.
Pour éviter tout soupçon de tricherie, Pablo Solis fait signer les cartes par le public, puis les redistribuent aux mêmes personnes. «J'aime valoriser les gens dans mes numéros. Par exemple, ils choisissent la carte ou la monnaie qui seront utilisées.»
L'illusionniste estime que le fait d'apprendre et de réussir des trucs de magie permet de vaincre la timidité et donne confiance en soi. «Je considère qu'un magicien, c'est un médecin de l'âme. L'instant d'un tour de magie, il est capable de faire oublier une journée de travail difficile aux adultes et de divertir un enfant qui pleure», conclut l'artiste insulaire. Pour en connaître plus sur la magie et Pablo Solis, visitez son site Web au www.pablosolis.com. «Les trucs avec des objets simples font le plus d'effet» - Pablo Solis