Seize personnes âgées ont été arrêtées depuis le début de l’année. Un phénomène qui explose dans un pays où les retraites, très faibles, ne permettent pas de vivre correctement. Pour boucler des fins de mois difficiles, ces grand-mères sans antécédents judiciaires ont accepté de devenir des délinquantes d’un nouveau genre. Une aubaine pour les grands trafiquants qui espèrent ainsi ne pas éveiller les soupçons de la police. « Ceux qui financent les opérations recrutent des personnes âgées parce qu'elles ne correspondent pas aux délinquants-types et bénéficient du soutien de leurs voisins », a expliqué Claudio Salazar, chef des service antidrogue, au quotidien « El Mercurio ».
Pas dénoncées par les voisins
La majorité d’entre elles vivent dans les quartiers pauvres de la capitale Santiago. Malgré leurs activités illégales, connues du voisinage, elles bénéficient de la solidarité du quartier. « Les voisins ne les dénoncent pas car ils savent qu'elles se retrouveraient dans la précarité », a ajouté Claudio Salazar, au quotidien « El Mercurio ».
S.P.