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vendredi 17 avril 2015

ADIEU L'AMI

Plus tard, il publie et préface le livre « Poésie
 Populaire des Andes » de Violeta Parra. « Il faut l’écouter parler comme elle chante, d’un ton légèrement traînant qui s’anime jusqu’à la nervosité lorsqu’il s’agit de son pays qu’elle adore, de sa mère qui lui a appris ses premières chansons, de son frère Nicanor qui l’a forcée à vaincre sa timidité pour se consacrer à ce qu’elle aimait » (Édition bilingue traduite et présentée par Fanchita González-Batlle. François Maspero, París,  1965.) Maspero participe aux campagnes de solidarité avec le Chili d'Allende. Dans les années 1970 il édite « Entretiens avec Allende sur la situation au Chili » de Régis Debray.  



Suite au putsch de 1973 qui renverse le président démocratiquement élu du Chili, il  anime avec d’autres intellectuels le «Comité de soutien à la lutte révolutionnaire du peuple chilien».

De sa période de traducteur, nous retenons surtout « Une ardente patience », d’Antonio Skármeta, (1987) et « Le Vieux qui lisait des romans d'amour » de Luis Sepúlveda, (1992) traduit pour les Éditions Métailié, puis « Le Monde du bout du monde » (1993), « Un nom de toréro » (1994), du même auteur.  

Le départ de François Maspero laisse un vide immense au sein de la communauté chilienne. 

Adieu compañero!