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EVO MORALES ET LE NUVEAU MINISTRE DE LA DÉFENSE BOLIVIEN REYMI FERREIRA. PHOTO PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE DE BOLIVIE |
La Bolivie avait perdu 120.000 km2 de territoire et 400 km de côte à l'issue de ce conflit.
Le président Moralès a présenté des excuses au guvernement du Chili, affirmant que nous ne gérons pas l'aide à des fins électorales.
Le Chili avait exprimé sa reconnaissance pour l'aide apportée par le pays voisin mais s'était offusqué du slogan brodé sur la veste du ministre bolivien venu livrer l'aide personnellement dans la ville de Copiapo, à 800 km au nord de Santiago, une des régions les plus touchées par les inondations qui ont frappé cette région aride du Chili et fait jusqu'à présent 18 morts et 49 disparus.
Permettez-moi de dire clairement que la tragédie et la douleur de la catastrophe dans le nord ne doivent pas être utilisées à des fins politiques dans la campagne médiatique de la Bolivie, avait réagi le ministre chilien des Affaires étrangères Heraldo Muñoz.
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Le Sénat chilien avait immédiatement approuvé à l'unanimité un texte rejetant l'utilisation à des buts de propagande de l'aide de la Bolivie qui profite de la catastrophe.
Quelques heures plus tard, averti du mécontentement des autorités chiliennes, Ledezma avait présenté ses excuses. Nous ne sommes pas venus faire de la propagande, ni pour provoquer qui que ce soit, nous avons simplement apporté de l'eau, a déclaré le ministre bolivien sur CNN Chili.
Ledezma avait précisé qu'il avait mis sa veste parce qu'il faisait froid.
C'était la seule que j'avais sous la main, s'est-il excusé.
Le ministre des Affaires étrangères du Chili l'avait exhorté à demander des excuses plus formelles pour cette erreur de jugement.