La chef de l'État socialiste, ex-présidente d'ONU Femmes, a immédiatement dénoncé sur Twitter une offrande « intolérable », rappelant: « la lutte pour le respect de la femme a été un principe essentiel au cours de mes deux mandats ».
Le ministre, qui avait reçu le cadeau avec un grand sourire, a demandé pardon. « J'ai été pris par surprise et ma réaction n'a pas été adéquate », a-t-il reconnu mercredi devant la presse.
Le président d'Asexma, Roberto Fantuzzi, a lui aussi fait amende honorable sur le même réseau social: « J'ai une femme, des filles et des petites-filles, jamais l'intention n'a été de générer de la violence contre la femme ».
Le mauvais goût du cadeau a été largement dénoncé sur les réseaux sociaux, dans ce pays où les associations féministes se mobilisent contre la culture machiste encore très présente au Chili.
« Asexma a offert au ministre une poupée, parce que pour eux l'économie c'est comme les femmes, il faut la stimuler », a critiqué le Mouvement pour les droits sexuels et reproductifs (Miles), fustigeant un cadeau « sexiste et misogyne » et un « spectacle dénigrant ».