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samedi 22 décembre 2018

DANS LE SILLAGE DES MIGRANTS, À LA FRONTIÈRE ENTRE LE CHILI ET LE PÉROU


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ANGEL TORRES, 34 ANS, MIGRANT VÉNÉZUÉLIEN, CONTRÔLE L’ACCÈS AU RESTAURANT LA POSTA, OÙ D’AUTRES MIGRANTS COMPATRIOTES TRAVAILLENT, À ARICA, AU CHILI, À LA FRONTIÈRE AVEC LE PÉROU, LE 16 NOVEMBRE.
PHOTO IVAN ALVARADO
Le Chili a durci sa position vis-à-vis de l’immigration, comme a pu le constater le photographe Ivan Alvarado de l’agence Reuters dans les environs d’Arica, à la frontière avec le Pérou, au nord du pays. Il a aussi refusé de signer le pacte mondial des Nations unies pour les migrations, le comparant à une « camisole de force ».
Non contraignant et symbolique, cet accord a été approuvé en décembre à Marrakech par près de 160 pays et vise à améliorer l’intégration et la protection des migrants.
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ENRIQUE MILLER, 44 ANS, MIGRANT VÉNÉZUÉLIEN, PREND UNE PHOTO POUR DES CLIENTS DU RESTAURANT. L’IMMIGRATION AU CHILI A ÉTÉ MULTIPLIÉE PAR SIX EN MOINS DE TRENTE ANS, PASSANT DE 114 500 PERSONNES RECENSÉES EN 1992 À 746 465 EN 2017. 
PHOTO IVAN ALVARADO

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MISLADY HERRERA, ORIGINAIRE DE CUBA, A ÉTÉ ARRÊTÉE PAR LA POLICE. ELLE EST TRANSPORTÉE DANS L’UN DES BUREAUX DE L’IMMIGRATION, LE 16 NOVEMBRE. DANS CETTE RÉGION POUSSIÉREUSE, LA POLICE CHILIENNE A CAPTURÉ PLUS DE 2 200 ÉTRANGERS QUI TENTAIENT D’ENTRER ILLÉGALEMENT DANS LE PAYS, ENTRE JANVIER ET NOVEMBRE, SOIT UNE AUGMENTATION DE 80 % PAR RAPPORT À L’ANNÉE PRÉCÉDENTE.
PHOTO IVAN ALVARADO



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DES VÊTEMENTS DE MIGRANTS TROUVÉS PAR UNE PATROUILLE DE POLICE DANS LE DÉSERT D’ATACAMA, LE 16 NOVEMBRE. JAVIERA LOPEZ, LA PROCUREURE EN CHEF D’ARICA, A AFFIRMÉ QUE LES MIGRANTS SUBISSAIENT SOUVENT DES AGRESSIONS SEXUELLES ET DES VOLS LORS DE LEUR PÉRIPLE.
PHOTO IVAN ALVARADO


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« PLUS DE VOLS. LES PERSONNES PRISES EN TRAIN DE VOLER SERONT BRÛLÉES. JUSTICE DE LA COMMUNAUTÉ », PEUT-ON LIRE SUR CETTE BANDEROLE QUI FLOTTE DANS LE QUARTIER DE CERRO CHUNO D’ARICA, LE 18 NOVEMBRE.
PHOTO IVAN ALVARADO



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DES EMPREINTES DE MIGRANTS SONT EXAMINÉES PAR UNE PATROUILLE DE POLICE DANS UN SECTEUR DU DÉSERT D’ATACAMA, LE 16 NOVEMBRE. LA FRONTIÈRE EST TRUFFÉE DE MINES TERRESTRES POSÉES IL Y A PLUSIEURS DÉCENNIES, SUR ORDRE DE L’ANCIEN DICTATEUR AUGUSTO PINOCHET.




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UN MIGRANT CUBAIN FRANCHIT LA FRONTIÈRE ENTRE LE PÉROU ET LE CHILI EN SUIVANT UNE VOIE FERRÉE AFIN D’ÉVITER LES POINTS DE CONTRÔLE, LE 15 NOVEMBRE.
PHOTO IVAN ALVARADO




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UN POSTE-FRONTIÈRE DÉLABRÉ ÉCLAIRÉ PAR UNE PATROUILLE DE LA POLICE, LE 15 NOVEMBRE. LE CHILI AFFICHE LE PIB PAR HABITANT LE PLUS ÉLEVÉ D’AMÉRIQUE DU SUD, DES TAUX DE CORRUPTION FAIBLES ET LE TAUX D’HOMICIDES LE PLUS FAIBLE, D’APRÈS LES CHIFFRES DE LA BANQUE MONDIALE ET D’INSIGHT CRIME (UN ORGANISME DE JOURNALISME ET D’ENQUÊTE À BUT NON LUCRATIF SPÉCIALISÉ DANS LE CRIME ORGANISÉ EN AMÉRIQUE LATINE ET DANS LES CARAÏBES).
PHOTO IVAN ALVARADO



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DES POLICIERS INSPECTENT UN BÂTIMENT ABANDONNÉ, UTILISÉ À L’OCCASION PAR LES MIGRANTS, À ARICA, LE 14 NOVEMBRE. LES CANDIDATS À L’IMMIGRATION DOIVENT SUPPORTER L’HUMIDITÉ AMAZONIENNE, DES TEMPÉRATURES EXTRÊMES ET UNE ALTITUDE ÉLEVÉE POUR CIRCULER ENTRE LE PÉROU, LA BOLIVIE ET LE CHILI.
PHOTO IVAN ALVARADO




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UN MIGRANT BOLIVIEN, SANS PAPIERS, LAVE SES VÊTEMENTS, PRÈS D’ARICA, LE 17 NOVEMBRE. HAÏTIENS, DOMINICAINS ET BOLIVIENS VIVENT DANS DES QUARTIERS DÉLABRÉS, COMME LE CERRO CHUNO D’ARICA, OÙ ILS GAGNENT LEUR VIE EN TRAVAILLANT DANS LES RESTAURANTS ET LES MINES. LE RACISME ET LA DISCRIMINATION AU TRAVAIL SONT COURANTS.
PHOTO IVAN ALVARADO


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UN POLICIER, À LA LUEUR D’UNE LAMPE TORCHE, SUIT LUI AUSSI UNE LIGNE DE CHEMIN DE FER, À ARICA, LE 14 NOVEMBRE.
PHOTO IVAN ALVARADO



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YONIEL TORRES, 31 ANS, MIGRANT CUBAIN, EST MENOTTÉ APRÈS AVOIR ÉTÉ ARRÊTÉ PAR LA POLICE, LE 14 NOVEMBRE. « UN COYOTE [PASSEUR] M’A LAISSÉ PRÈS DE TACNA [VILLE FRONTALIÈRE PÉRUVIENNE] ET M’A DIT DE SUIVRE L’ANCIENNE LIGNE DE CHEMIN DE FER. C’EST HORRIBLE, LE VOYAGE A ÉTÉ SI DIFFICILE, JE SUIS JUSTE VENU CHERCHER UNE VIE MEILLEURE », DÉCLARE TORRES.
PHOTO IVAN ALVARADO




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UN AVOCAT PARLE À SES CLIENTS, MEMBRES PRÉSUMÉS D’UN GROUPE DE PASSEURS, DANS UN TRIBUNAL D’ARICA, LE 16 NOVEMBRE.
PHOTO IVAN ALVARADO


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DES POLICIERS CHILIENS SCRUTENT D’UNE TOUR DE SURVEILLANCE LA FRONTIÈRE AVEC LE PÉROU, LE 16 NOVEMBRE.
PHOTO IVAN ALVARADO