Il y a beaucoup d'hommes qui, en dépit de leurs qualités, «quand ils arrivent à une certaine fonction, se transforment en petits dictateurs», subissant une «attirance fatale pour le pouvoir», a-t-elle affirmé dans cette interview publiée dimanche.
Les femmes, elles, «exercent le pouvoir davantage dans l'optique d'être au service des autres et quand elles doivent résoudre un conflit recherchent une solution "gagnante-gagnante' (win-win)», a-t-elle précisé.
«Je ne veux pas dire que les femmes sont meilleures que les hommes», et certaines se laissent aussi griser par le pouvoir, a toutefois souligné Mme Bachelet, qui doit quitter prochainement la présidence de son pays après un mandat de 4 ans.
Selon un sondage publié début octobre, la cote de popularité de la première femme présidente du Chili se situe à un niveau historique de 76% de soutien en sa faveur, un chiffre jamais égalé dans l'histoire politique du pays.
Mme Bachelet, en réponse à une question d'El Pais, a indiqué qu'elle n'avait jamais pensé à faire modifier la constitution de son pays pour pouvoir effectuer un second mandat.
De tels changements institutionnels ne doivent jamais être liés à des «situations personnelles» mais viser à «améliorer la situation du pays», selon elle.
La présidente chilienne s'est refusée à commenter les réformes constitutionnelles visant à permettre au président vénézuélien Hugo Chavez de se maintenir au pouvoir: «nous, les Chiliens, ne faisons jamais de commentaires sur les autres pays», a-t-elle dit.
Les femmes, elles, «exercent le pouvoir davantage dans l'optique d'être au service des autres et quand elles doivent résoudre un conflit recherchent une solution "gagnante-gagnante' (win-win)», a-t-elle précisé.
«Je ne veux pas dire que les femmes sont meilleures que les hommes», et certaines se laissent aussi griser par le pouvoir, a toutefois souligné Mme Bachelet, qui doit quitter prochainement la présidence de son pays après un mandat de 4 ans.
Selon un sondage publié début octobre, la cote de popularité de la première femme présidente du Chili se situe à un niveau historique de 76% de soutien en sa faveur, un chiffre jamais égalé dans l'histoire politique du pays.
Mme Bachelet, en réponse à une question d'El Pais, a indiqué qu'elle n'avait jamais pensé à faire modifier la constitution de son pays pour pouvoir effectuer un second mandat.
De tels changements institutionnels ne doivent jamais être liés à des «situations personnelles» mais viser à «améliorer la situation du pays», selon elle.
La présidente chilienne s'est refusée à commenter les réformes constitutionnelles visant à permettre au président vénézuélien Hugo Chavez de se maintenir au pouvoir: «nous, les Chiliens, ne faisons jamais de commentaires sur les autres pays», a-t-elle dit.