Ces aveux, auxquels se sont ajoutés de nombreux autres, font suite à l'appel lancé par Fernando Mellado, le président de l'Association des anciens conscrits de 1973, pour donner – de manière anonyme – des informations concernant les 1 200 disparus de la dictature, et notamment les lieux où auraient été creusées des fosses clandestines pour y jeter les opposants au régime.
Plusieurs de ces militaires – dont 80 000 appartiennent à l'association – ont manifesté ce week-end près du siège du gouvernement, lorsque Mellado leur a raconté comment il s'était fait traiter d'"assassin et [de] bourreau" par les députés alors qu'il venait leur expliquer qu'"[ils avaient] été manipulés et contraints à pratiquer ces choses atroces", a-t-il déclaré à l'agence Associated Press.
Fernando Mellado réclame une prise en charge de la santé des soldats, "dont 50 % souffrent d'hypertension et de problèmes cardiaques à cause de la surdose de médicaments que leurs supérieurs les obligeaient à prendre pour inhiber leur désir sexuel. Tous ont également de graves problèmes psychiatriques", assure Mellado.
La majorité de ces anciens soldats n'ont jamais parlé de peur d'être arrêtés et jugés.
Plusieurs de ces militaires – dont 80 000 appartiennent à l'association – ont manifesté ce week-end près du siège du gouvernement, lorsque Mellado leur a raconté comment il s'était fait traiter d'"assassin et [de] bourreau" par les députés alors qu'il venait leur expliquer qu'"[ils avaient] été manipulés et contraints à pratiquer ces choses atroces", a-t-il déclaré à l'agence Associated Press.
Fernando Mellado réclame une prise en charge de la santé des soldats, "dont 50 % souffrent d'hypertension et de problèmes cardiaques à cause de la surdose de médicaments que leurs supérieurs les obligeaient à prendre pour inhiber leur désir sexuel. Tous ont également de graves problèmes psychiatriques", assure Mellado.
La majorité de ces anciens soldats n'ont jamais parlé de peur d'être arrêtés et jugés.