Le président vénézuélien Hugo Chavez a fait part de sa "profonde indignation face à l'attaque criminelle que constitue le bombardement par Israël du peuple palestinien dans la bande de Gaza".
Exprimant "sa solidarité avec le peuple palestinien", le gouvernement vénézuélien appelle à "lancer une campagne massive de condamnation de ces actes odieux de violence, à travers laquelle Israël cherche à annihiler l'espérance de vie de tout un peuple".
Le Venezuela, dont le président Chavez est la bête noire de Washington dans la région, condamne également la position des États-Unis, "le seul gouvernement du monde complice de cette attaque".
Parallèlement, le Chili a dans un communiqué officiel "condamné énergiquement les attaques perpétrées aujourd'hui (samedi) dans la bande de Gaza (...) et exprimé sa profonde préoccupation quant à l'escalade de la violence dans la région".
Le gouvernement chilien "appelle à la cessation immédiate des hostilités et des provocations et regrette profondément l'usage disproportionné de la force de la part d'Israël".
Le Brésil "a déploré la réaction israélienne disproportionnée", selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères, exprimant sa "solidarité" avec les familles des victimes des raids.
De son côté, le gouvernement argentin a exprimé sa "peine et le refus des actes de violence et demandé le retour du dialogue et de la négociation", également dans un communiqué du ministère à Buenos Aires.