Sciences et citoyens. Une chercheuse se dévoile.
Ingrid Peuziat aime travailler sur le terrain comme ici au Chili dans l'archipel de Puerto Gala en Patagonie.
Ingrid Peuziat aime travailler sur le terrain comme ici au Chili dans l'archipel de Puerto Gala en Patagonie.
Exit les clichés du chercheur en blouse blanche dans son labo, plongé dans de nébuleuses expériences. Ingrid Peuziat est une jeune géographe de 33 ans, spécialiste des espaces insulaires et auteur de «Chili, les gitans de la mer». La jeune femme est aussi enseignante à la faculté des lettres et sciences humaines de Brest et Quimper et chercheuse au laboratoire Géomer à Brest.
«Doit faire ses preuves à l'examen!»
Ingrid est née à Plouhinec, juste à la limite de la commune de Plozévet. Elle effectuera sa scolarité à l'école Georges-Le Bail, puis au collège à Henri-Le Moal de Plozévet. Le lycée de Douarnenez l'accueillera en section littéraire. Pas encore de vocation chez Ingrid qui avoue même un cursus scolaire sans étincelles: «J'étais une élève moyenne! Avant le bac, les profs m'avaient dotée d'un: ?doit faire ses preuves à l'examen!? ».
Une révélation
Bac en poche, au deuxième essai, elle se dirige vers la faculté de géographie à Brest, sans véritable conviction. Ce sera le déclic, elle a trouvé sa voie: «J'ai décollé à la fac, une révélation!», confie-t-elle. Elle passe sa maîtrise de géographie tendance sociologique en 1998, elle publie alors «Chili, les gitans de la mer ou la pêche nomade et la colonisation en Patagonie insulaire». Ensuite, elle part à Montpellier pour un DESS avant de revenir à Brest pour sa thèse sur la fréquentation nautique et ses impacts sur les îlots, qu'elle soutiendra en 2005. En 2006, elle est recrutée au laboratoire Géomer, unité mixte de recherches. Aujourd'hui, ses axes de recherche sont le tourisme et les loisirs nautiques en milieu littoral. Son expérience de chercheuse nourrit son métier d'enseignante, cela se complète, même si «parfois les deux sont difficiles à concilier», souligne-t-elle.
«C'est à nous de tisser des liens avec le public»
Et si c'était à refaire? Ingrid répond sans beaucoup tergiverser: «Je referais exactement le même parcours, toutes ces expériences dont celles au Chili, que je poursuis par ailleurs m'ont énormément plu!». Son message aux enfants? «Faites ce qui vous passionne, la longueur des études ne doit pas être un frein, on est porté et les expériences y sont extrêmement enrichissantes. Les rencontres Sciences et citoyens? «Notre métier d'enseignant-chercheur n'est pas toujours bien connu, ni perçu du grand public: il n'y a qu'à voir l'actualité! C'est à nous de faire la démarche, de tisser des liens avec le public comme dans ce genre de rencontres. Nous devons le faire en plus de notre travail pour être compris et pour que soient pris en compte nos apports sociétaux et éducationnels».
«Doit faire ses preuves à l'examen!»
Ingrid est née à Plouhinec, juste à la limite de la commune de Plozévet. Elle effectuera sa scolarité à l'école Georges-Le Bail, puis au collège à Henri-Le Moal de Plozévet. Le lycée de Douarnenez l'accueillera en section littéraire. Pas encore de vocation chez Ingrid qui avoue même un cursus scolaire sans étincelles: «J'étais une élève moyenne! Avant le bac, les profs m'avaient dotée d'un: ?doit faire ses preuves à l'examen!? ».
Une révélation
Bac en poche, au deuxième essai, elle se dirige vers la faculté de géographie à Brest, sans véritable conviction. Ce sera le déclic, elle a trouvé sa voie: «J'ai décollé à la fac, une révélation!», confie-t-elle. Elle passe sa maîtrise de géographie tendance sociologique en 1998, elle publie alors «Chili, les gitans de la mer ou la pêche nomade et la colonisation en Patagonie insulaire». Ensuite, elle part à Montpellier pour un DESS avant de revenir à Brest pour sa thèse sur la fréquentation nautique et ses impacts sur les îlots, qu'elle soutiendra en 2005. En 2006, elle est recrutée au laboratoire Géomer, unité mixte de recherches. Aujourd'hui, ses axes de recherche sont le tourisme et les loisirs nautiques en milieu littoral. Son expérience de chercheuse nourrit son métier d'enseignante, cela se complète, même si «parfois les deux sont difficiles à concilier», souligne-t-elle.
«C'est à nous de tisser des liens avec le public»
Et si c'était à refaire? Ingrid répond sans beaucoup tergiverser: «Je referais exactement le même parcours, toutes ces expériences dont celles au Chili, que je poursuis par ailleurs m'ont énormément plu!». Son message aux enfants? «Faites ce qui vous passionne, la longueur des études ne doit pas être un frein, on est porté et les expériences y sont extrêmement enrichissantes. Les rencontres Sciences et citoyens? «Notre métier d'enseignant-chercheur n'est pas toujours bien connu, ni perçu du grand public: il n'y a qu'à voir l'actualité! C'est à nous de faire la démarche, de tisser des liens avec le public comme dans ce genre de rencontres. Nous devons le faire en plus de notre travail pour être compris et pour que soient pris en compte nos apports sociétaux et éducationnels».
Ingrid Peuziat
l’Harmattan
19.80 €
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