Cette île paradisiaque, qui appartient au Chili, draine chaque année 50 000 touristes vers ses plages, ses paysages volcaniques et ses emblématiques moai, statues géantes de pierre. Or, pour certains membres de la population locale, qui compte à peine 5 000 habitants, ce flux touristique met en péril le fragile écosystème de l'île et son patrimoine. Et il contribue d'autre part à la hausse de la délinquance.
"Selon un rapport remis au gouvernement chilien, l'île de Pâques ne peut accueillir que 10 000 touristes par an", rappelle le quotidien argentin La Nación. Réunis au sein d'un mouvement baptisé Parlement Rapa Nui, les manifestants demandent également aux autorités chiliennes d'instaurer un système de contrôle migratoire de manière à mieux encadrer l'installation des continentaux ou des étrangers sur l'île.