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mercredi 12 septembre 2012

LA JUSTICE CHILIENNE REFERME LE DOSSIER ALLENDE AU 39E ANNIVERSAIRE DE SA MORT

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DES MILITAIRES ET DES  SAPEURS POMPIERS EVACUENT LE CADAVRE D' ALLENDE DU PALAIS DE LA MONEDA L'APRES MIDI DU 11-09-1973
Dans une décision unanime, la Cour d’appel de Santiago a décrété la fin de l’enquête sur la mort de l’ancien président Allende, a annoncé mardi à l’AFP une source proche du tribunal, 39 ans jour pour jour après les faits. La dépouille d’Allende avait été exhumée en mai 2011 dans le cadre d’une procédure ouverte en janvier de la même année pour déterminer s’il avait été assassiné ou s’il s'était suicidé au moment du coup d’Etat du général Augusto Pinochet.

En juillet 2011, des experts médicaux chiliens ont conclu que le président Allende s'était suicidé le jour du coup d’Etat, confirmant la thèse officielle soutenue par les proches de l’ex-président, qui avait juré de mourir les armes à la main. Dans sa décision, la Cour d’appel a validé le rapport du juge Mario Carroza accréditant le suicide de Salvador Allende [avec un fusil automatique AK-47 qui lui avait été offert par Fidel Castro, NR :  Source non identifiable et non vérifiable], au moment où le palais présidentiel de la Moneda était en train d'être bombardé par l’armée.

Des dirigeants et journalistes étrangers avaient auparavant estimé qu’Allende avait pu être assassiné par un putschiste et d’autres évoquaient un possible «suicide assisté» au cours duquel le président aurait raté sa tentative et un garde du corps lui aurait tiré le coup de grâce.

Le Chili commémorait mardi le 39e anniversaire de la mort Salvador Allende, premier marxiste élu à la présidence du Chili en 1970. Le président Sebastian Piñera devait notamment déposer une gerbe sur la tombe de l’ex-président, mort à l'âge de 65 ans, tandis que des incidents éclataient à la périphérie de la capitale.

Dans deux stades de Santiago, qui avaient été utilisés comme centres de détention et de torture au cours de la dictature de Pinochet (1973-1990), des bougies ont été allumées en souvenir des quelque 3 000 victimes du régime.

Dans d’autres quartiers de la capitale, des pannes d'électricité se sont produites à la suite d’un attentat contre le réseau électrique.

(AFP)