L'« opération Colombo » désigne l'organisation par la police politique chilienne, la DINA, de la disparition d'opposants à la dictature militaire d'Augusto Pinochet mise en place au Chili après le coup d'État du 11 septembre 1973. Au sein de la DINA, Raúl Iturriaga, chef du Département des opérations extérieures de l'agence, fut spécialement en charge de cette double opération d'assassinat et de désinformation.
LA PRESSE CHILIENNE COLLABORATRICE DE LA DICTATURE A PARTICIPÉ ACTIVEMENT
À CETTE VASTE MANIPULATION.
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Le fait aussi connu comme le « Cas des 119 » fut
une opération montée par la Direction d'Intelligence Nationale (DINA) en 1975, destinée à cacher la disparition forcée de 119 opposants politiques du régime militaire et à faire croire à l'opinion publique nationale et internationale que ceux-ci étaient décédés suite à des purges internes et à des affrontements avec des forces de sécurité étrangères.
UNE DE L'ÉPHÉMÈRE REVUE « LEA » |
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Comme il fut établi par la suite dans le Rapport Rettig, l'«Opération Colombo » fut une manipulation destinée à cacher l'arrestation de ces Chiliens, qui avaient été - presque tous - des dirigeants étudiants, syndicaux, corporatifs et des membres de diverses organisations sociales et politiques : 94 d'entre eux appartenaient au MIR, 9 au Parti socialiste, 7 au Parti communiste et l'un au MAPU.
Le nom d'« Opération Colombo » fut donné par la propre DINA et participe de l'Opération Condor, une stratégie de collaboration entre services d'intelligence sud-américains.