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(RV) Au Chili, les évêques catholiques ont lancé, avec le soutien des mouvements pour la vie, une vaste campagne contre la légalisation de l’avortement. C’est ce mardi que les députés chiliens vont devoir se prononcer au sujet d’un projet de loi autorisant l’IVG en cas de viol, de danger pour la mère ou de fœtus non-viable. Depuis la présentation de ce projet de loi, en janvier dernier, l’épiscopat chilien a multiplié les appels et les initiatives en faveur du respect de la vie, dès la conception et jusqu’à la mort naturelle.
MILITANTS ANTI-AVORTEMENT DÉFILENT À SANTIAGO DU CHILI |
L’État devrait plutôt mettre en place des programmes de soutien pour accompagner les mères victimes de viol. Les évêques chiliens exhortent donc les autorités à protéger tout être humain, en particulier les plus faibles et appellent les législateurs catholiques à ne pas cautionner des lois injustes. Par ailleurs, cinq évêques ont publié des pages entières dans la presse chilienne pour mettre les élus catholiques devant leurs responsabilités et les appeler à la cohérence avec l’Ecriture Sainte et le magistère de l’Eglise. Affirmant ne pas pouvoir se taire devant le crime de l’avortement, ils qualifient le projet de loi d’injuste, arbitraire et immoral.
Selon eux, il aura pour effet de déformer la conscience des Chiliens en ouvrant la voie à la légalisation pure et simple de l’IVG. L’avortement est un mal que rien ne peut justifier, écrivent-ils. Enfin, la conférence épiscopale a ouvert une page spéciale sur internet pour rappeler que nous sommes tous appelés à la vie et que les enfants à naître sont des personnes à part entière. A noter que le Chili affiche le taux de mortalité maternelle le plus bas d’Amérique latine.