“Nous voulons un avortement qui permet d’avorter sans obligation de materner. Nous ne voulons pas seulement trois raisons pour avorter, nous voulons que soient reconnues une infinité de raisons parce que les femmes ont le droit de disposer de leur corps!“ nous explique Danitza.
À la fin de la manifestation, les forces de l’ordre ont dispersé la foule à coup de canons à eau.
Depuis deux ans et demi, la présidente socialiste Michelle Bachelet se bat pour dépénaliser l’avortement, elle espère y parvenir avant la fin de son deuxième mandat en 2018. L’opposition conservatrice chilienne a gagné la dernière bataille, mais peut-être pas la guerre.
Le Chili estime à 160 000 le nombre d’avortement pratiqué illégalement dans le pays. Un délit passible entre 3 et 5 ans de prison depuis que Pinochet l’a totalement interdit.