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COUVERTURE DU « LE TREMBLEMENT DE TERRE DU CHILI » ILLUSTRATION EAUX-FORTE D'ERIK DESMAZIERES |
Littérature - Chronique
Que reste-t-il de l’homme après la fin du monde ? Que devient-il dans le fantasmatique et fantomatique « monde d’après » ? La question agite depuis longtemps la science-fiction. Elle flotte aujourd’hui dans les discours et les conversations. Elle était au cœur d’une nouvelle de l’écrivain allemand Heinrich von Kleist, chef-d’œuvre de quelques pages : Le Tremblement de terre au Chili. Kleist a 29 ans lorsqu’il l’écrit, en 1806, à Königsberg, la ville de Kant, au moment où les armées germaniques s’effondrent. L’écrivain et officier prussien s’est engagé contre Napoléon, qu’il considère comme un fléau. Les Français, dit-il, sont devenus « des singes de la raison ». L’Europe est un champ de bataille et de répression. Un sentiment de catastrophe inspire son texte dense, précis, violent.
« JERONIMO ET JOSEPHE » ILLUSTRATION EAUX-FORTE D'ERIK DESMAZIERES |
« L'ÉGLISE DES DOMINICAINS » ILLUSTRATION EAUX-FORTE D'ERIK DESMAZIERES |
« SCÈNE D'ÉCROULEMENT » ILLUSTRATION EAUX-FORTE D'ERIK DESMAZIERES |