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La ferme d’élevage du saumon pilote Nutreco Aquaculture près de Stavanger, en Norvège.
Les Norvégiens, les premiers producteurs au monde, ont réalisé la semaine dernière leurs meilleures ventes en volume en expédiant 20 000 tonnes de poisson par camion, voire par avion pour les clients asiatiques. Avec la remontée de la couronne et le traditionnel embrasement de la demande à cette période de l’année, les prix sont attractifs pour le producteur, de l’ordre de 26 euros le kilo.
Du côté des fumeurs, aucune information ne filtre sur les prix obtenus. Si les plus gros peuvent se couvrir sur le fishpool, le marché à terme du saumon basé à Bergen, ils essaient néanmoins de tirer le meilleur parti d’un marché physique extrêmement volatile et réglementé. Les éleveurs sont soumis à des quotas de saumon au mètre cube d’eau. Quel que soit le niveau de la demande, ils sont obligés d’abattre le saumon et de vendre une production destinée à être livrée fraîche dès qu’ils dépassent le maximum autorisé. D’où des cours en dents de scie qui contre toute attente culminent non pas en fin d’année au pic de la demande, mais en juillet, au moment où les Norvégiens partent en vacances.
La volatilité persistera en 2009 avec en toile de fond deux mouvements contradictoires encore en pointillé. Premièrement, une baisse potentielle des cours si la récession venait à entamer sérieusement la demande. Le saumon reste la protéine la plus chère au monde dont on peut se passer quand les fins de mois sont difficiles. Deuxièmement, un courant puissant de hausse qui remonte du Chili. Le deuxième producteur au monde de saumon, spécialisé dans le surgelé, est en train de mener une vaste opération sanitaire dans les fermes d’élevage. Sa production pourrait baisser de 30 à 40 % en 2009, de quoi faire bondir les cours si la demande se maintient.
Du côté des fumeurs, aucune information ne filtre sur les prix obtenus. Si les plus gros peuvent se couvrir sur le fishpool, le marché à terme du saumon basé à Bergen, ils essaient néanmoins de tirer le meilleur parti d’un marché physique extrêmement volatile et réglementé. Les éleveurs sont soumis à des quotas de saumon au mètre cube d’eau. Quel que soit le niveau de la demande, ils sont obligés d’abattre le saumon et de vendre une production destinée à être livrée fraîche dès qu’ils dépassent le maximum autorisé. D’où des cours en dents de scie qui contre toute attente culminent non pas en fin d’année au pic de la demande, mais en juillet, au moment où les Norvégiens partent en vacances.
La volatilité persistera en 2009 avec en toile de fond deux mouvements contradictoires encore en pointillé. Premièrement, une baisse potentielle des cours si la récession venait à entamer sérieusement la demande. Le saumon reste la protéine la plus chère au monde dont on peut se passer quand les fins de mois sont difficiles. Deuxièmement, un courant puissant de hausse qui remonte du Chili. Le deuxième producteur au monde de saumon, spécialisé dans le surgelé, est en train de mener une vaste opération sanitaire dans les fermes d’élevage. Sa production pourrait baisser de 30 à 40 % en 2009, de quoi faire bondir les cours si la demande se maintient.