C’est ce même diplomate qui lui a permis, quand il a été détenu par la DINA, puis expulsé du Chili, d’obtenir un visa de long séjour pour la France. Il y est resté 25 ans, avant de revenir, en 2000, s’installer au Chili.
La France de Louis Lumière
Débarqué en France à 22 ans, avec sa femme de l’époque, il continuera un temps ses études d’architecture: «j’avais obtenu une équivalence assez minable » sourit-il, mais très vite, il retrouve à Paris Oscar Castro, directeur du Théâtre Aleph et avec d’autres exilés chiliens forment l’antenne parisienne de cette troupe. Là, ils rejouent, avec un immense succès, les pièces montées dans les camps de concentration chiliens, tout en jonglant avec les petits boulots, artisanat, bricolage, nettoyage… Jusqu’à ce que, réussissant le concours de la prestigieuse école de cinéma Louis Lumière -« On l’appelait alors simplement « Vaugirard », du nom de la rue où elle était située » précise-il, il se consacre aux films, la passion qui ne le lâchera plus et lui permettra de vivre entre la France et le Chili. S’il s’est beaucoup dédié au documentaire « social »; témoignages des lieux de conflits, dans le monde, du Sahara occidental à Sarajevo en passant par l’Amérique latine, il a travaillé aussi sur des sujets culturels, comme la danse.
Une vie entre la France et le Chili
Sa filmographie impressionnante lui permettra de pouvoir envisager de revenir au Chili travailler, en 2000, pour suivre ses enfants nés en France et alors adolescents. Aujourd’hui, à nouveau « jeune » papa, il dit vivre « sur la frontière », un pied dans chaque pays, comme en témoigne son dernier projet : un long-métrage de fiction, son premier, co-produit par la France et le Chili, et basé sur l’histoire, qu’il connaît bien, d’une troupe de théâtre à Melinka, l’un des camps de concentration de l’époque de la dictature. Le tournage de "Melinka" débutera en avril 2010.
*Au Cine arte alameda à partir du 24 juillet
La France de Louis Lumière
Débarqué en France à 22 ans, avec sa femme de l’époque, il continuera un temps ses études d’architecture: «j’avais obtenu une équivalence assez minable » sourit-il, mais très vite, il retrouve à Paris Oscar Castro, directeur du Théâtre Aleph et avec d’autres exilés chiliens forment l’antenne parisienne de cette troupe. Là, ils rejouent, avec un immense succès, les pièces montées dans les camps de concentration chiliens, tout en jonglant avec les petits boulots, artisanat, bricolage, nettoyage… Jusqu’à ce que, réussissant le concours de la prestigieuse école de cinéma Louis Lumière -« On l’appelait alors simplement « Vaugirard », du nom de la rue où elle était située » précise-il, il se consacre aux films, la passion qui ne le lâchera plus et lui permettra de vivre entre la France et le Chili. S’il s’est beaucoup dédié au documentaire « social »; témoignages des lieux de conflits, dans le monde, du Sahara occidental à Sarajevo en passant par l’Amérique latine, il a travaillé aussi sur des sujets culturels, comme la danse.
Une vie entre la France et le Chili
Sa filmographie impressionnante lui permettra de pouvoir envisager de revenir au Chili travailler, en 2000, pour suivre ses enfants nés en France et alors adolescents. Aujourd’hui, à nouveau « jeune » papa, il dit vivre « sur la frontière », un pied dans chaque pays, comme en témoigne son dernier projet : un long-métrage de fiction, son premier, co-produit par la France et le Chili, et basé sur l’histoire, qu’il connaît bien, d’une troupe de théâtre à Melinka, l’un des camps de concentration de l’époque de la dictature. Le tournage de "Melinka" débutera en avril 2010.
S.R
*Au Cine arte alameda à partir du 24 juillet